Magnolia // Tom Hiddleston ( en réécriture)

~Chapitre 30~

Tom se rendit tout droit au théâtre, il la soupçonnait d'y être si elle n'était pas avec lui. Il parcourut les couloirs en cherchant, jeta un coup d'œil dans la loge, manqua de renverser Han qu'il n'avait pas vu, puis se dirigea vers la place de Robert.

-Rob, sais-tu par hasard où se trouve Ju ?

L'interpellé se tourna vers lui avec hésitation.

-Non, je ne sais pas, après avoir essayé de te joindre à plusieurs reprises, elle est partie avec Ceci. Demande-lui, peut-être qu'elle sait quelque chose.

Il le remercia d'un signe de tête et disparut dans le couloir en direction des vestiaires, avant de tourner.

-Est-ce que l'un d'entre vous sait où se trouve Cecilie ? continua-t-il à s'interroger auprès des figurants qui l'envoyèrent de l'autre côté de la scène.

Ceci était chargée d'accessoires et ne l'a pas vu arriver, c'est pourquoi elle a sursauté lorsqu'il s'est adressé à elle, légèrement détaché.

-Ceci ? Tu sais où est Ju ?

Ceci réfléchit un instant, puis secoua la tête.

-Nous sommes allés déjeuner à l'appartement, et nous avons fait quelques achats de Noël. Quand je suis partie, elle a dit qu'elle allait encore promener Bobby et faire le tri dans son armoire. Donc, soit dans l'appartement, soit dans le parc !

Avant qu'elle n'ait pu demander où il avait été pendant tout ce temps, il avait déjà disparu.

Il se dirigea tout droit vers son appartement, elle devait bien se trouver quelque part. A ce moment-là, il regretta de s'être allongé. En chemin, il a cherché à savoir s'il la verrait dans les rues.

Il a garé sa voiture dans la rue latérale où se trouvait l'appartement de Jus et a regardé en haut de l'immeuble, mais il n'y avait pas de lumière. Il est néanmoins monté et est entré dans l'appartement.

Il était sombre et plongé dans un silence absolu. Par mesure de sécurité, il siffla pour appeler Bobby, mais une fois de plus, il ne se passa rien.

Haletant, il s'assit près de l'îlot de cuisine et sortit son smartphone de sa poche.

-Super !

Le téléphone ne faisait plus de bruit, la batterie était vide.

Une fois de plus, il a parcouru les rues dans la direction où il habitait et a garé la voiture près du parc. Là, les mains dans les poches et le col relevé, il marchait sur les chemins. La pluie de neige détrempait le sol, infiltrant de plus en plus ses cheveux dans son manteau.

Ses pas s'accéléraient et, entre deux, il sifflait pour appeler son chien. Au bout de dix minutes, ne voyant rien, il s'arrêta dans la prairie et se tourna plusieurs fois dans différentes directions pour essayer de voir si quelqu'un courait encore.

Le crépuscule ne l'a guère aidé. Il s'est donc arrêté et est retourné à pied vers la sortie. Il s'est accroché à l'un des arbres et une charge d'eau et de feuilles s'est abattue sur lui.

-Oh, merde ! maugréa-t-il en levant les yeux au ciel.

Arrivé à sa voiture, il coinça son téléphone sur la plaque de chargement et démarra. Avant de quitter le centre-ville, il s'est procuré quelques fleurs et quelque chose chez l'asiatique.

Alors qu'il s'asseyait à nouveau derrière le volant, il vit son téléphone s'allumer.Il l'a déverrouillé et il a commencé à recevoir des appels de plusieurs heures.

Il se passa la main dans les cheveux en soufflant et se demanda ce qu'il pouvait faire maintenant.

Il a roulé lentement dans les rues, entendant le crépitement sur le toit de la voiture et le léger grincement des balais d'essuie-glace qui lui rappelaient que sa voiture devait encore être révisée.