Chapitre 8

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Fac, 9h30

Je me tiens devant la porte du bureau du proviseur. Je toque. J'entend une invitation à entrer. 

Moi: Bonjour, excusez-moi de vous déranger. J'aimerai vous parler.

Proviseur: Bonjour, oui entrez et fermez la porte derrière vous. Asseyez-vous. Alors, de quoi vouliez-vous me parler ? 

Je lui explique donc la situation, la raison de mes absences de cette semaine et je lui demande s'il y a moyen qu'il m'aide, ou s'il a une idée. Et à ce moment, dans son regard, je vois quelque chose qui ne me plait absolument pas.

Il se lève et s'approche de moi. 

Proviseur: J'ai peut-être une solution. Vous savez, vous êtes jeune et belle. Vous avez... Des atouts.

Il pose une main sur ma cuisse et la remonte.

Proviseur: Une fois par semaine et je vous laisse continuer vos études ici gratuitement. 

Je me lève d'un coup et me dirige vers la porte. 

Moi: Je suis désolée mais je pense me pouvoir me débrouiller autrement que par vos services. 

Je rentre chez moi révoltée et dégoutée.

Mes amis sont encore là et ils me demandent comment ça s'est passé. Je ne leur dit pas ce qu'il vient de se passer et leur dit juste qu'il n'a rien pu faire pour m'aider.

Moi: Je vais appeler ma mère. 

Je vais dans ma chambre. Ma mère décroche rapidement et on parle de tout. Sauf de la proposition de mon proviseur. Je préfère garder ça pour moi. 

Elle m'explique que sans les revenus de mon "père" c'est compliqué financièrement et qu'il ne faudrait plus beaucoup compter sur elle pour les études mais qu'elle essaierait de m'aider quand même un peu à son échelle. Je lui dis que je vais appeler mes grands-parents pour savoir s'ils peuvent m'aider. 

On raccroche. 

J'appelle mes grands parents "paternels" et leur explique la situation. Je pleure. Ils me rassurent et me disent qu'ils ne peuvent pas m'aider mais qu'ils me soutiennent peut importe ce qu'il se passe dans la famille. Ils me disent que même si je ne descend pas de leur sang, ils m'aiment comme telle et que je serai toujours leur petite-fille. Je les aime vraiment beaucoup. 

J'appelle également mes grands-parents maternels et eux ne peuvent me donner qu'une centaine d'euros. Ca va être compliqué. 

Je ne m'imagine clairement pas accepter les avance de ce... Bref. C'est vraiment pas possible.

Je retourne dans le salon et explique bien évidement mes trois discutions à Clara et Mathis et, puisqu'il est midi nous décidons d'aller nous faire un resto. C'est Mathis qui paye.

On passe notre après midi ensemble et on se pose à l'appartement le soir. 

Appartement, 20h37

 On se pose devant un film avec des pizzas. J'ai vraiment du mal à écouter le film. Je suis tracassée par mes parents, par mon "père" évidement, et je pense à Luji. J'ai envie de le voir, de lui parler, de l'écouter. Au trois quart du film je prend mon téléphone.

A Luji: Tu veux venir ? Je suis avec Clara et Mathis mais j'aimerai bien te voir un coup.

Quelques dizaines de minutes plus tard je reçois une réponse.

De Luji: Hey, désolé c'est Chaps. On est en soirée et Luji n'est pas vraiment en état d'aller te voir, ou même de marcher finalement. Bonne soirée!

C'est pas grave. (Columbine)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant