Chapitre 39 - Sur les terres italiennes

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Après le week-end mouvementé de Silverstone, nous étions rentrés en France. On avait profité de la semaine de battement entre Silverstone et la Hongrie pour déménager, et rejoindre notre nouvel appartement à Milan.

J'avais de moins en moins envie de bouger avec le terme de la grossesse qui approchait et j'avais décidé de ne pas accompagner Pierre en Hongrie. Il avait légèrement paniqué à l'idée de me laisser seule à l'appartement alors qu'il partait pour plusieurs jours.

Mais heureusement pour lui et pour moi aussi, on avait eu l'idée d'inviter Giulia et Enzo à Milan. Enzo ne pouvait malheureusement pas se déplacer pour la semaine, parce qu'il avait beaucoup de travail à l'usine, mais il allait nous rejoindre le samedi matin. Quant à Giulia, elle arrivait d'ici quelques minutes. Elle pouvait plus facilement travailler depuis son domicile pendant les week-ends de course, alors quand on l'avait appelé pour l'inviter à Milan, elle avait tout de suite accepté.

Je suis vraiment contente de pouvoir passer un peu de temps avec elle. Depuis notre départ de Faenza, on n'a pas eu beaucoup l'occasion de se voir, et ça m'a réellement fait un vide. Nous qui passions tellement de temps ensemble là-bas. Mais maintenant que l'on est de retour à Milan, on va pouvoir se voir plus souvent et ça fait un bien fou.

« Lilo ? »

Je sors de mes pensées en sursautant.

« Ah, tu es là... »

Je me retourne et je vois Pierre adossé à la porte de la chambre de notre princesse.

« Tu passes beaucoup de temps ici. Tout va bien ?

- Oui, Pear, ne t'inquiète pas. J'ai hâte de voir notre petite princesse naître, c'est tout.

- Et puis tu as l'air de vraiment apprécier la vue depuis nos chambres.

- Bien sûr, imaginer le monde qu'il peut y avoir là-bas, avec l'ambiance. Parfois, j'ai l'impression de pouvoir entendre les voitures rouler sur le circuit, alors qu'il n'y a aucune voiture à l'autodrome.

- Je suis sûr que ça sera une ambiance folle quand on sera à Monza.

- Et puis on a dit que tout le monde viendrait manger à la maison ce week-end là. En espérant, que tout aille bien pour la petite.

- Lilo, ne t'inquiète pas. Je suis certain que tout ira bien, mais si elle pouvait naître quand je suis à tes côtés, je préférerais.

- Je suis certaine, qu'elle attendra que son papa soit avec nous pour naître... »

L'interphone de l'appartement interrompt notre conversation.

« Ah, voilà Giulia. Je vais aller lui ouvrir. »

Pierre quitte la chambre et je me lève ensuite pour rejoindre le salon.

Après quelques minutes, la sonnerie de la porte résonne et Pierre lui ouvre la porte.

« Ciao Giulia !

- Ciao Pierre ! Comment tu vas ?

- Ça va bien, je ne voulais pas laisser Élie toute seule, mais je suis content de te voir arriver.

- Ne t'inquiète pas, je prendrais bien soin de ta petite famille ! D'ailleurs où est la future maman ?

- Je suis au salon ma belle ! »

Pierre et Giulia me rejoignent au salon, et Giulia se précipite pour me prendre dans ses bras.

« Ah, ça fait du bien de te voir, c'est que tu m'avais manqué. Comment vous allez tous les deux ?

Free Practice 3 - Pierre Gasly 🤍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant