Chapitre 48 - Petit moment en famille

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Pascale était partie depuis un petit moment, je suis seule avec Nella dans notre chambre en attendant le retour de notre champion. On est installées sur le canapé quand j'entends mon téléphone sonner. Un appel de Giulia en visio.

« Ciao Madrina Giulia.

- Ciao Mama Élie. Comment vont les deux femmes d'un double vainqueur de Grand Prix ?

- Nous allons très bien. Nella avait les yeux rivés sur la course de son papa. Et toi comment tu vas ma belle ?

- Je ne peux qu'aller bien surtout quand l'équipe rentre à l'usine avec une nouvelle victoire.

- Dis-moi que tu peux venir à Monza la semaine prochaine ?

- Ah, mais absolument. Avec la victoire de Pierre, personne n'a pu me refuser le voyage à Monza. Surtout que je dois rencontrer ma filleule.

- Oh, c'est génial. Nous, on rentre demain, je pense que Pierre va fêter sa victoire avec les garçons, donc on partira dans l'après-midi. Donc tu viens quand tu veux à partir de mardi ou mercredi. Louis vient avec nous et il restera à la maison. Nos parents rentrent aussi en même temps que nous, mais ils vont rester à l'hôtel, donc tu pourras rester à la maison.

- Super, on pense monter mercredi avec Enzo. J'ai encore un peu de travail en début de semaine pour la course, mais ça devrait aller. Et lui, il est réquisitionné pour le week-end à Monza.

- Génial. Ça va être une superbe semaine. »

On a discuté encore un peu jusqu'à ce Pierre rentre. J'ai raccroché quand il a fermé la porte.

« Bonsoir mes amours.

- Bonsoir mon champion. Félicitations pour ta victoire Pear. On est toutes les deux très fières de toi, et je t'assure que Nella avait le regard rivé sur l'écran pour te voir gagner.

- Moooh, mais mon bébé est adorable. Comment tu vas Lilo ?

- Je vais bien. J'ai bien dormi aujourd'hui, je commence à reprendre des forces.

- Tu es au courant qu'on dîne avec les Leclerc ce soir ?

- Oui, papa m'a appelé.

- Ça ne te dérange pas ? Tu préfères peut-être qu'on reste au calme.

- Non ne t'inquiètes pas. On ne doit pas voir trop de monde avec la petite, mais papa a dit qu'on serait entre nous dans une salle privé de l'hôtel.

- Oui, je lui ai dit qu'il fallait qu'on évite d'avoir trop de contacts. J'ai demandé à George et Nicholas, s'ils voulaient dîner avec nous, pour rencontrer Nella et ils sont ravis.

- Tant mieux, ça me fait plaisir de les avoirs à dîner avec nous. Mais dis-moi. On n'a pas parlé de cette magnifique victoire. Comment tu te sens ?

- Je... Franchement, c'est indescriptible. J'étais tellement motivé pour gagner, mais je savais que face à la Ferrari de Charles, je n'avais pas beaucoup de chance. Quand il m'a doublé avec l'undercut, j'avais l'impression que c'était fini. Que j'avais perdu la course, et que même si Charles m'avait laissé la pôle hier, il n'allait certainement pas me laisser la victoire. Et puis j'ai eu l'impression d'avoir Anthoine avec moi dans la voiture.

- Quoi ?

- Ouais, je sais, c'était étrange, exactement comme quand on est allés au raidillon tous les deux. J'avais l'impression qu'il était là-bas qu'il me motivait à gagner la course, qu'il me parlait et me disait exactement ce que j'avais besoin d'entendre pour donner le meilleur de moi, et une fois que j'ai franchi la ligne d'arrivée et fait mon tour de décélération. Je ne l'ai plus senti au sommet du raidillon.

Free Practice 3 - Pierre Gasly 🤍Où les histoires vivent. Découvrez maintenant