J'entre dans le club.
Sierra vient m'accueillir. Elle me sert dans ses bras.
- Ah te voilà ! Je voulais te présenter aux filles !
Elle m'emmène dans les vestiaires.
Une fois à l'intérieur il y a des filles qui se préparent. Quelques unes sont à moitié nu entrain de s'habiller et d'autre se maquillent. Sierra les interpellent et me présente.
Les filles doivent être en tout une vingtaine. Chacune me fait un grand sourire. Sauf une, elle me regarde de haut en bas avec un air hautain.
Mais pour qui elle se prend celle là.
Sierra m'analyse du regard et propose à l'une des filles de me préparer. Et les autres retournent à leurs occupations.
- Bienvenue moi c'est Elisa !
Elle est brune et petite. Elle est très mignonne elle semble avoir mon âge.
Elle me propose de m'assoir sur le siège d'une des coiffeuses. Je m'installe et elle me démaquille et me propose un maquillage simple mais sophistiqué.
Une fois qu'elle a terminé je m'observe dans le miroir.
Pour une fois, je me trouve très belle.
Elle me complimente avant de me tendre une robe noire courte en similicuir. La robe est très belle avec un décolleté très ouvert sur la poitrine. Ensuite elle me donne une paire de talons hauts noir.
La paire est juste magnifique.
Sierra arrive et nous proposent de commencer à entrer en salle. Elle nous signalent que déjà plusieurs clients attendent. Elle m'accompagne jusqu'au bar.
La barmaid et la fille qui me regardait mal tout à l'heure.
Ça promet une équipe de choc.
Sierra me présente la fille. Elle s'appelle Lidia. Si ça je m'y attendais. A l'entente de son prénom je lui offre mon plus grand sourire. Elle était blonde aux yeux bleus avec les lèvres teint en rouge sang.
- Tiens c'est marrant j'ai connu une Lidia, mais...elle est morte.
Je fis mine d'être triste en fixant la barmaid. Elle semblais avoir compris, elle perdit son sourire de garce. C'était encore plus drôle.
Sierra nous laissa donc seule à seule.
- Tu t'occuperas du service. Dit-elle sèchement.
Je ne répondis pas, ça remarque était stupide, j'étais serveuse, c'était logique.
00:13
Le club commencé à se remplir. Il n'y avait bientôt plus de place pour circuler.
Il y avait quelques mains qui me touchaient mais je n'en tenais pas compte après tout c'était le job et les autres filles vivaient bien pire.
D'autres me proposaient de danser pour eux. Je refusai.
Sierra m'indiqua les différents hommes à servir en priorité. C'était des hommes vêtu de costume très classe et possédaient des montres de valeur inestimable. La plupart était des vieux.
Je pris les boissons qu'avait préparée Lidia et je me dirigeai vers les hommes en costume.
Les talons ont fait de mes pieds de la compote. J'arrivai à peine à marcher.
J'arrivai près des vieux. Je les détaillai du regard. Ils portaient tous des armes. C'étaient sûrement des mafieux.
Quelqu'un passa derrière moi et me bouscula. Je trébuchai sur l'homme en face de moi, il me retenait pour ne pas que je tombe. Toutes les boissons c'étaient étalés sur lui. Il me repoussa violemment je perdis équilibre, j'allais m'éclaté le crâne contre le sol mais je sentis des bras me retenir. Je me remis sur pieds. L'homme qui me tenait me lâcha et se dirigea précipitamment sur le vieux qui m'avait poussé. Il le pris par le col et le plaqua contre un mur. Les hommes qui étaient avec le vieux sortirent leurs armes et là pointèrent sur l'homme. L'homme était plus grand que moi, il portait un pantalon noir.
Ses mains étaient parsemées de tatouages ainsi que sa nuque. Ses cheveux étaient noirs et lisse. Grâce à sa chemise on pouvait voir son dos large et son corps musclé. L'homme relâcha le vieux. Il parlait italien. Il chuchota un truc à l'oreille du vieux. Tous les hommes autour baissèrent leurs armes. Et le vieux mafieux s'excusa auprès de l'italien.
Le vieux s'approcha de moi et je reculai d'un pas de peur qu'il me tape, mais il s'excusa.
Le vieux paya les boissons renversées et lui et ses hommes quittèrent la pièce. Sierra vint me dire que ce n'était pas grave et que c'était simplement un accident.
Je fixais l'homme qui m'avait éviter des galères. J'admirai sa beauté.
Il se tourna vers moi et je croisai son regard, gênée je lui souris doucement et détournai les yeux.
Je retournai au bar. Elisa me rejoint et me consola en me disant que ce n'était pas grave et que chacune d'elles en arrivant avait commis des erreurs. Cela me rassurai un peu et je la remerciai.
Je retournai au bar pour prendre les commandes suivantes.
- Je me doutais que tu ne serais pas capable de faire ça. Mais de là à percuté un mafieux... me lâcha Lidia.
Je lui répondis :
- Écoute pétasse si t'as un problème avec moi dis le moi clairement plutôt que de le cacher derrière des regards hautain et des remarques déplacées.
Elle resta la bouche béante et lâcha un verre maladroitement ne sachant plus quoi dire.
Je pris les boissons et les emmenèrent aux hommes qui les avaient commandés.
Je ne pu m'empêcher de jeter un œil vers le mec qui m'avait aider. Malgré la foule et la fumée du tabac, il me fixait. Je sentis mon coeur rater un battement. Son regard n'était pas pervers n'y même déplacé, il était juste protecteur...
Je détournai le regard quand l'un des hommes me frôla les fesses. Je me dépêchai de les servir et retourna au bar.
J'étais tellement perturbée. Pourquoi un homme que j'ai percuté et que je ne connais pas essayerait de me protéger ?
Sans doute il connaissait le vieux et il voulait juste l'humilier.
Après tout pourquoi moi ?
Soudain un homme à sa table m'interpella. Je pris une profonde inspiration et me dirigeai vers eux. Je pris leurs commandes.
Il a pris un verre de vodka. Son regard posé sur moi me troublai énormément. C'est la première fois que ça m'arrivait.
Il détourna le regard quand un des mecs de la table lui demanda en italien quand est-ce qu'il allait rentrer en Italie. Oh merde. Si il demande à lui c'est que... c'est le boss, un mafieux ? merde...
Je fis demi-tour en vitesse.
Je décide de payé le verre de tous les hommes à la table. Après tout c'est grâce à cet homme que j'étais toujours en vie. Ce vieux aurait pu très bien me tuer.Je vais voir Sierra et lui demande de déduire sur mon salaire les verres de ces hommes. Elle acquiesça.
Je sais que ce n'est rien un verre ou deux pour eux. Mais symboliquement ça restait une marque de remerciement.
Je commençais à fatiguée. Je jetai un œil à sa table. Il me regardait aussi.
Il était tellement beau.
C'était s'en doute la première et dernière fois que je le contemplé, après ça il disparaîtrai à jamais, alors j'en profitai...
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...