Nous sommes dans l'immeuble délabré. Nous attendons l'arrivé de l'homme. Nous sommes cachés derrière les piliers qui soutiennent le bâtiment. Moi, Roméo et Hector. Nina attends un peu plus loin dans la voiture.
- Et si ils étaient plusieurs ? Demande Hector à voix basse.
- On utilisera nos armes si nécessaire. Répondais je.
Brusquement la porte du bâtiment s'ouvre. Les voix graves et fortes des hommes résonnent. Je reconnais l'accent russe de l'un d'entre eux. Il semble être le chef.
- Juliaaaaa... où es-tu ? On t'a déjà manqué ma belle ?
- Petite... aller viens on va s'amuser un peu...
Je sens le dégoût m'envahir rien qu'à entendre ces porcs.
J'essaye de me concentrer au maximum sur la mission mais cela me rappelles des souvenirs que je souhaiterais oublier.
Les hommes arrivent à notre niveau. Avant qu'ils ne puissent nous voir, Roméo et Hector s'occupe des deux hommes sur les côtés. Les hommes se débattent et tentent de se libérer. Je m'approche de l'homme qui semble être le russe, ce dernier m'envoie un coup dans le ventre qui me fait presque tomber au sol mais avant qu'il ne reprenne son élan je lui envoie un coup de pied dans ses parties. Il cri de douleur en tombant à genoux au sol. Il récupère malgré tout ses forces et se relève en fonçant droit vers moi. Je m'empresse de dégainer mon arme et la pointe sur l'homme.
Derrière lui Roméo et Hector en font de même avec ses hommes.
L'homme devant moi se met à rire de sa voix grave.
- Je rencontre enfin la belle Valentina !
- T'es qui fils de pute ?
- Woouuuhh.... Doucement ! Ma mère n'est pas...
Je ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase et lui envoi un coup dans la tête qui le fait tomber à genoux.
- Qu'est-ce que tu me veux connard ?! T'es qui ? Répond ou j'te fais bouffer les yeux de tes potes.
- Je m'attendais à tomber sur la pute à vrai dire. Elle m'accueille mieux en générale.
Mon cœur rate un battement.
- Réponds. Lui ordonnais-je.
- Disons que je suis là sur demande. Je fais ce que l'on me dit.
- Un toutou quoi ! Lâchais-je.
L'homme sourit en coin.
- Toi on peut dire que t'as une belle langue de salope ! Je me demande si tu suces aussi bien que Julia !
Roméo derrière l'homme s'énerve et lui envoi un coup de pieds dans la colonne vertébrale et insiste en lui donnant plusieurs coups avant qu'Hector ne l'arrête.
L'homme lâche un énorme cri en tentant de se relever. Roméo en pointant toujours son arme sur l'un des gars, oblige celui qui se trouve devant moi à s'assoir en broyant son épaule de sa main.
- Aaarrrrhhh !
- Comment tu t'appelles toutou ?
- Va te faire...
L'homme ne finit pas sa phrase car cette fois je place mon pied sur ses parties avant d'appuyer fortement.
- PUTAIN ! JE M'APPELLE FIODOR !
- Bah voilà !
- Tu travailles pour qui ?
Le mec garde le silence et ne dit rien.
- Comme tu voudras. J'ai tout le temps qu'il me faut.
Je fais signe à Roméo et Hector de ligoter les trois hommes.
Ces derniers s'exécutent et vident les poches des hommes.
L'un d'eux avait dans sa poche des préservatifs.
Je les récupères et me place en face de l'homme.
- C'est pourquoi ça ?
Les trois hommes à terre se mettent à rire.
Le russe répond d'un air confiant :
- Ça on peut te montrer à quoi ça sert si tu veux. Mais je préférais la petite. C'est dommage... Le tien est un peu trop maigre à mon goût.
Roméo s'approche de l'homme et d'un coup sec plante une dague dans sa jambe avant de tourner l'instrument dans sa chair.
- Je vois vous voulez rire enfaite c'est ça. Ça tombe bien j'adore rire !
Je m'approche du russe.
- Ouvre la bouche.
Ce dernier ne bouge pas. Une goutte de sueur perle sur sa tempe.
Je fais signe à Hector de m'aider. Ce dernier s'exécute et ouvre de force la bouche de l'homme. J'ouvre le paquet de préservatif. J'en sors le contenu et le montre à tout le monde.
Je regarde l'homme qui l'avait dans sa poche et lui dit :
- Aie ! Courage ! Ça doit pas être facile tous les jours...
Hector rit près de moi. Roméo lui ne bouge pas et se contente de me regarder faire.
Puis je l'enfonce dans la gorge du russe. Ce dernier se débat à essayer de se libérer et recracher. Je retire la dague plantée dans sa jambe et à l'aide de l'arme j'enfonce l'objet plus profondément dans sa gorge. Hector force l'homme à garder la tête en arrière mais le russe bouge et la lame tranche la paroi de sa gorge. Du sang apparaît. J'aide Hector à maintenir la tête de l'homme en arrière. L'homme tente de respirer par le nez.
- Oh tu veux respirer par le nez... comme c'est mignon...
Je pince son nez en souriant légèrement à ses coéquipiers.
Le gars suffoque avec son sang et le bout de plastique coincé dans sa trachée. Ses yeux me supplies d'arrêter.
Quelques gouttes de sang éclaboussent sur moi. Peu de temps après l'homme devient bleue et convulse. Hector le maintien au sol un bon moment et il finit par mourir.
- Eh bien eh bien ! On peut dire qu'il était résistant celui là ! Dis-je en m'adressant aux deux hommes.
Un des deux hommes a baisser la tête et fixe le sol. L'autre se contente de me regarder en silence avec de la peur dans les yeux.
- Bah alors ça va pas ? Vous êtes tout blanc !
Je place mes mains sur mes cuisses et me baisse légèrement vers eux.
- Maintenant vous allez me dire pour qui vous travaillez les enfants ! Et vite !
Je m'approche du gars au regard apeuré.
- Toi. Parle.
L'homme garde le silence un instant.
- Oh non fais-moi pas le coup de « je suis trop loyale, je ne dirais rien, bla-bla-bla... » aller mon grand ! Après t'aura un bonbon mais fais gaffe de pas t'étouffer avec ça serait dommage de gaspiller un bonbon et finir comme ton copain !
- On travaillait pour un allemand...
- Qui ça ?
- Je ne connais pas son nom...
- Il a un surnom ?
- Je ne sais pas...
- Comment ça tu ne sais pas ?! Je m'approche dangereusement de l'homme jusqu'à sentir sa transpiration.
- Je... je sais juste qu'il voulait vous récupérez parce que vous lui appartenez.
Je réfléchis un instant en ayant une idée de la personne en tête.
Je force l'autre à parler.
- Tu en sais plus toi ? Dis-je à l'autre en le poussant avec mon pied.
Il fait non de la tête.
- Vous savez il est où ?
- En Russie.
- Où ça ?!
- Il...
- Il ? Répétais-je.
- Il est retenu dans un bâtiment. Un sous-sol.
- Putain de merde.
Je passe mes mains dans mes cheveux et me tourne vers Roméo et Hector.
- Tu crois vraiment que c'est lui ? Me demande Hector.
- Qui d'autre ? Qui d'autre ? Je pensais que ce fils de pute ne pouvait pas sortir ni parler à qui ce soit ! Appelle Ermanov et dit lui de faire entrer personne dans la cellule et que tout le personnel sois enfermé jusqu'à ce que l'on viennent. Hector aide-moi à me débarrasser d'eux.
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...