Ça ira mieux demain...

Chapitre 5

Après le club hier j'ai décidé de ne pas rentrer à la maison. Je n'avais pas envie de revoir l'autre.
Alors j'ai pris le bus et je suis allée dans mon ancien chez moi.
Je n'avais pas le droit bien sûr mais après tout c'était ma maison et j'en hériterai dans quelques temps.
Je passai par la fenêtre de ma chambre, le reste était barricadé pour que personne n'entre.
Tout était encore là. Rien n'avait changé de place. Il m'arrivait souvent de venir ici.
La chose qui me manqué le plus lorsque j'habitais ici, c'était me sentir en sécurité...
Comment dormir sereinement en sachant que l'homme qui à essayé de vous violer à plusieurs reprises dort juste à côté paisiblement ?
Je m'allonge sur mon lit.
Je regarde par la fenêtre le ciel.
Il est très sombre et la lune se cache derrière les nuages. La neige tombe.
Je repense à aujourd'hui et à cet homme que je ne verrais plus. Il était tellement beau et semblait tellement... différent des autres...
Mais bon, il était chef de la mafia italienne et je n'étais en plus qu'une pauvre victime à ses yeux... Il avait juste pitié de moi... Qui s'intéresserait à une serveuse qui c'est à peine tenir un plateau ?
Je repense à tout ces instants où ce fils de pute de père adoptif à posé ses sales mains sur moi où je n'ai pas su me défendre...
Mes larmes commencent à coulaient.

Ce gros porc ne mérite même pas de vivre. Il avait réussi à me détruire, me faire détester mon propre corps, il a gâchait ma vie et je n'arrive même pas à me débarrasser de lui.
Mais pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fais à part respirer ?! Pourquoi la vie s'acharnait sur moi ?!
Depuis petite rien ne va, mes parents ne m'ont jamais voulu et ne m'ont jamais aimer.
A quoi bon vivre ? Pourquoi la vie s'acharne à essayer de me maintenir en vie ? A qui j'allais manqué si ce n'est Gandja ?! Je veux juste mourir ! Ma mort ne causerait de toute manière aucun impact sur le monde ! Personne n'aurait dit :
« Oh... la pauvre Valentina Mikhaïlovka est morte, elle était si charmante et belle ! » Strictement personne n'en avait rien à foutre de moi !
Je soufflai.
J'ai l'impression d'être dans une boucle infernale où aucune issue n'est possible. Après tout, c'était de ma faute, ça doit être une manière de me punir... Si mes parents n'étaient pas mort peut-être que j'aurais pu avoir une meilleure vie, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même j'aurais pu descendre et les aider, je savais où mon père rangeait ses armes, mais j'ai préférais me cachée et attendre que les voisins appellent la police.
J'ai toujours était faible et impuissante... Même un chat arrive à me dissuader de me donner la mort ! Et moi mes propres parents je n'ai pas su les sauvaient !
Je me déteste tellement...
J'ai tellement de haine en moi...
Je me sens si faible et si seule...
Personne ne viendra m'aider...
Je ne suis qu'une fille faible et impuissante,
que personne n'aime...

Si j'avais un souhait à faire,
ça serait de mourir...