- ... j'aimerais te léguer tout ce que j'ai, t'offrir tout ce que je possède. Te mettre à la tête de la mafia russe.
- C'est une blague j'espère ? Elle n'a pas les compétences ! lâche Roméo.
- Et toi tu as déjà la mafia italienne à gérer. Tu n'arriveras pas à gérer les deux. Conteste Ermanov.
- Je n'en veux pas. Dis-je.
- Les papiers ont étés signés ce matin. C'est trop tard.
- QUOI ?! Lâchons en même temps Roméo et moi.
Andrzej surpris lui aussi fait tomber au sol un verre.
- Je ne peux pas j'ai d'autres chats à fouetter.
- Non Valentina tu ne comprends pas... dit Ermanov.
Roméo se lève et passe sa main dans ses cheveux. A force de faire ça il n'aura plus rien sur la tête.
- Je te lègue tout ce que j'ai parce que je sais que tu sera capable de diriger. Des gens t'aideront et te guideront j'ai déjà engagé quelques personnes. Je te guiderais aussi au début.
- Alors c'est ça... Tu préfères léguer tout ce que tu as à une fille que tu connais à peine alors que moi tu me connais depuis ma naissance ?
- Moi je comprends pourquoi. Après tout l'italien n'est même pas foutu de régler un petit problème avec les américains. Dis-je.
Je vois l'italien s'énerver :
- Fais gaffe Valentina.
- Sinon quoi ? Tu vas le dire à Ermanov ?
- Ça suffit. Mon choix est fait. Roméo tu auras ta part ne t'en fais pas. Dis Ermanov en se servant un verre de vin rouge.
- Ce n'est pas une question d'argent. C'est une question de responsabilité. Lâche Roméo.
Je reçois soudainement un appel.
C'est Nickolai. Je décroche.
- Nickolai ?
Je vois Roméo me dévisager. En essayant d'écouter la conversation. Je m'éloigne et m'en vais vers la cuisine.
- ... j'aimerais que tu m'accompagne en Allemagne pour les affaires demain. Dit Nickolai.
- J'ai eu un énorme imprévue... il faut que je vois. Je te rappelles d'accord ?
- Ça marche préviens moi.
Je raccroche et me retourne. Roméo est juste devant moi.
- Ça va je te gêne pas ?
- C'est qui ?
- Ça ne te regarde pas.
- Ermanov j'ai à te parler. En privée.
- C'est une blague ? Lâche Roméo.
Je souris malicieusement.
Ermanov lâche un regard noir à Roméo.
Il finit par sortir.
- Alors euh voilà, avant que tu ne me mettes à la tête de ton...
- Entreprise.
- Oui euh je travaillais pour un homme, Nickolai.
- Oui je vois qui c'est. Et alors ?
- Bah il me demande de l'accompagner en Allemagne...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que Roméo entre en trombe dans la pièce.
- C'EST HORS DE QUESTION QUE TU L'ACCOMPAGNE !
- Nickolai est un ancien... « ami » de Roméo. Déclare Ermanov.
- Tu parles d'un ami. Cet homme est rien d'autre qu'une merde... chuchote l'italien.
- Eh oh on se calme. Cet homme que tu traites il m'a aider.
- Pff...
- Je ferrais tout ce qui est en mon pouvoir pour t'aider Ermanov. Mais je ne te promets rien. Je n'ai jamais gérer des choses comme ça avant.
- Tu apprendras. Et pour Nickolai je m'en charge ne t'en fais pas. Tu peux d'ailleurs vivre ici si tu le souhaite.
- Je pense que c'est le mieux si je dois diriger.
- Je ferrais une réunion avec l'équipe pour que tu puisse les rencontrer.
- Donc c'est du sérieux ? Lâche Roméo.
- Oui ça l'est. Répond Ermanov. Et si ça ne te plaît pas tu n'as qu'à retourner en Italie.
Je vois le visage de l'italien furieux et triste à la fois de la déclaration du vieux. En même temps qui ne le serait pas.
- Si tu souhaites vraiment diriger Roméo, je te laisse ma place. Lui dis-je.
Ermanov me regarde surpris.
- Merci mais ça c'était une décision qu'aurait dû prendre Ermanov. Au revoir. Oh j'allais oublier. Tu as fais tomber ça.
L'italien lance mon permis de conduire sur le canapé avant de sortir.
- Ne t'en fais pas pour lui.
- Je me fais plus de soucis pour toi. Tu lui as fait de la peine en me choisissant. Il te considère comme son père. Essaye de lui parler.
- Il ne m'écoutera pas... Je lancerais la réunion demain midi. Repose-toi bien. Tu en auras besoin.
- À demain.
Je sors à mon tour de la maison pour rejoindre Gandja.
La pauvre elle va encore changer de logement.
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...