Chapitre 55

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Le soleil commence petit à petit a se lever et je n'ai toujours pas fermé l'œil de la nuit. On s'est couché vers 3h donc difficile de nommer cela la nuit. La chaleur est étouffante. Ma climatisation a lâcher. Je n'arrive pas à me mettre en sous-vêtements de peur que quelqu'un me surprenne ainsi. Alors je suis en débardeur short.
Je décide de me lever et descendre au salon.
Il n'y a pas un bruit. Tous dorment. Une fois arrivé au salon je m'allonge sur le marbre de la pièce. Cela a le don de me rafraîchir. Je souffle de satisfaction.
- Tu ne dors pas Val ? Me demande une voix.
- Non je n'arrive pas j'ai chaud.
Je me redresse et ne découvre personne dans la pièce. Je me lève et cherche du regard la personne. Il n'y a personne.
- Il y a quelqu'un ? Demandais-je.
Personne ne répondit.
Je vérifie instinctivement les fenêtres et portes.
Je remonte à l'étage inquiète. La voix m'était familière.
Mais il n'y avait rien. Rien non plus n'a bougé dans le couloir. Je décide d'aller voir Roméo. Je n'arriverais plus à rester tranquille. Et si quelqu'un était entrer dans la villa ?
Sa porte est entre ouverte. Je jette un coup d'œil. Il dort. J'hésite un moment à entrer. Mais la peur est plus forte, je m'approche de lui. Je viens m'assoir sur son lit.
Il dort paisiblement. Torse nu.
Je n'ose pas le réveiller mais pourtant mon instinct me cri de le faire.
- Roméo ? Chuchotais-je.
- Mmh... me répondit-il.
- Je... j'ai peur.
Ce dernier ouvre les yeux et me regarde attentivement. Il ne semble pas tout de suite comprendre qui je suis. Il se redresse.
- Tu as fais un cauchemar...? Dit-il assoupit.
- Non je n'arrivais pas à dormir et puis je suis descendu m'allonger sur le sol et une voix m'a parler mais quand j'ai regardé il n'y avait personne.
Cette fois Roméo me regarde inquiet.
- Tu es sûr ?
- Certaine d'avoir entendu. C'était une voix d'homme qui m'était familière.
Roméo se lève et allume la lumière.
Il est en caleçon.
- Viens allons voir. Me dit-il en me tendant la main.
Il attrape sur la coiffeuse son arme.
Je me colle instinctivement à lui.
- D'habitude j'aurais fouillais la maison mais... je ne sais pas cette fois j'avais besoin de toi.
- Tu as bien fais de me prévenir.
Roméo s'avance dans le couloir et va réveiller Hector. Nina dort encore. Hector semble avoir compris puisqu'il a prit avec lui son arme.
- Valentina reste près des filles et préviens nous si il y a un truc. Me dit Roméo.
J'hoche la tête.
- Il y a une arme dans ma valise. Ajoute Hector. Prends la.
- D'accord.
J'entrai dans la chambre d'Hector et prit silencieusement l'arme. Je me plantai devant la porte de la chambre. Je vérifia la chambre d'Aria. J'entrai doucement. Aria semblait dormir.
Je ressortis doucement. Je vérifia la chambre de Julia. Mais dès que j'enclencha la poignée j'entendis un bruit de l'intérieur. Méfiante, je recule et pointe l'arme sur la porte.
Brusquement elle s'ouvrît sur Julia une arme à la main.
- Merde tu m'as fais peur ! Me lâcha t-elle.
- Et moi donc !
- Que se passe t-il ?
- J'ai entendu quelqu'un me parlait mais il n'y avait personne. Les garçons sont partis vérifiés.
- Oh merde. Les filles vont bien ?
- Oui elles dorment.
- D'accord j'attends avec toi. Elle sortit de sa chambre et se plaça à son tour devant sa porte.
- J'ai vraiment eu un mauvais pressentiment... D'habitude je...
Je m'arrête brusquement lorsque j'entends un bruit de verre qui se brise. Julia a entendu le même bruit.
Il vient d'en bas.
Je décide de prendre mon courage à deux mains et de descendre voir ce que c'est. Julia me suit.
Nous arrivons dans le salon. Un vase est tombé et s'est brisé. Je lance un regard inquiet à Julia et lui indique la cuisine.
Nous nous dirigeons vers elle. À mon signal j'indique à Julia d'ouvrir la porte. Celle-ci s'exécute.
Rien dans la pièce.
Roméo et Hector ne tardent pas à nous rejoindre aussi.
- Vous avez vu quelques chose ? Demandais-je.
- Non rien. Me réponds Roméo.
Je souffle.
- Désolé...
- C'est pas grave ça arrive. Tu as bien fais de nous réveiller. Roméo dépose un baiser sur ma tempe.
Je suis sûre de moi. J'ai entendu quelqu'un.
Nous remontons dans nos chambres.
- Tu veux dormir avec moi ? Me demande Roméo.
- Je ne veux pas te déranger plus, j'ai déjà gâcher ta nuit...
- Tu penses vraiment que dormir avec toi serait me déranger ? C'est plutôt toi qui sera déranger quand tu verras que je te fixe.
Je ris doucement.
- Aller viens avant que je te traîne.
- Essaye et tu verras.
Je le suit jusqu'à sa chambre. Il s'allonge sur son lit et tapote le matelas près de lui pour m'inviter à venir. Je referme la porte derrière moi et le rejoint. Je m'allonge timidement près de lui.
- Je vais pas te manger tu sais ?
- On sait jamais.
- C'est pas la pleine lune mes hormones sont stables. Je ne devrais pas me transformer.
Il me regarde.
- Quoi ?
- Bah fais-moi un câlin ! En plus tu m'as réveillé pour rien... dit-il en faisant semblant de bouder.
- Alors déjà ce n'était pas pour rien. J'ai vraiment entendu une voix.
- Elle disait quoi d'ailleurs ?
- Tu ne dors pas Val. Val. Merde il m'a appelé Val. Comme l'autre. Et si c'était lui ?
Roméo se redresse et me prend dans ses bras.
- Ce n'est pas possible il est en Russie au près d'Ermanov. Ermanov m'a appelé tout à l'heure. Me demandant si tout allait bien. Il m'a confirmer que rien n'avait changé là-bas. Ne pense plus à ça ça devait juste être un mauvais rêve.
Roméo caresse mes cheveux. Je me laisse faire. Il a raison... Il est en Russie il n'a pas pu s'enfuir.
Ses doigts s'entremêlent dans mes cheveux. Je serre Roméo à mon tour. Je ferme les yeux. Ses battements de cœur m'apaise.


13:43
Je me réveille doucement. Roméo est allongé sur moi, la tête sur ma poitrine. Il dort comme un bébé. Je le regarde dormir et caresse ses cheveux.
- Petit bébé va... dis-je en chuchotant.
Il bouge la tête légèrement et se replace mieux sur moi.
Ses mains viennent me serrer. Sa bouche remonte sur ma peau découverte au dessus de ma poitrine.
Il y dépose un bisou.
- Eh mais tu dors pas toi ?
- Si si... dit-il.
- C'est ça oui...
- Bien dormi ?
- Mmh pas assez.
- Dans ce cas rendors toi bellezza...(beauté)
- Tu baves un peu la. Lui dis-je.
Il se redresse et touche sa bouche.
- C'est même pas vrai menteuse.
Je tente de le pousser mais rien n'y fait il ne bouge pas.
- T'as pas la force.
- T'es sûr ?
- Nan c'est bon. Je bouge. Dit-il.
Il se redresse et se recule d'au-dessus de moi. J'en profite pour me lever et m'étirer.
- T'es sûr de pas vouloir rester encore un peu ? Me dit Roméo en s'enroulant dans la couette.
- J'avoue que c'est tentant mais non. J'ai des trucs à faire.
- Ah bon ? Et quoi donc ? Me dit-il en se redressant.
- C'est pas tes oignons.
- Oh Madame se la joue mystérieuse... fais gaffe ça me donnerait presque envie de t'appeler capo ! (Chef). Dit-il en riant.
Oh il me cherche.
J'enlève mon short lentement. Je le fais glisser au sol.
Je n'ai pas besoin de me retourner pour comprendre que Roméo me regarde. Car il se tait.
- Bah alors t'as perdu ta lang...
Roméo est derrière moi.
Je sens son souffle chaud caresser ma peau.
Je frisonne de plaisir.
Je me retourne vers lui.
- Va t'habiller bellezza... Ne me cherche pas.
- Sinon quoi ?
- Sinon je vais jouer jusqu'à te rendre folle de moi.
Mon cœur rate un battement.

Ça ira mieux demain...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant