Chapitre 2

458 24 2
                                    

Flashback d'il y a 4 ans :
Je me réveille tranquillement dans le dortoir de l'orphelinat. Je tourne la tête et vois que je suis entourée des autres filles. Je me lève et je me dirige vers la cuisine. Une fois dans la cuisine de la maison je me dirige vers le jardin où les enfants n'ont normalement pas accès.
Depuis mon arrivée ici je n'ai qu'une seule amie. Elle s'appelle Gandja. Gandja est une chatte qui vient chaque jour boire un peu de lait que je lui met près de la porte. La cuisinière m'avait surprise une fois, a lui donné à manger et a fini par me laisser faire en me voyant insister. Ce chat était tout pour moi. C'est à elle que je racontais mes journées, c'est avec elle que je passais mes journées, ici à l'orphelinat. Tout allait bien à l'orphelinat, aucun adultes ne te tapaient ou avaient un comportement déplacé. Ils étaient juste neutre. Mais il y avait ce groupe de filles qui s'en prenait aux autres comme moi. Elles avaient à leur tête une dirigeante. C'est elle qui avait le pouvoir et décidait à la place des autres. Tous les enfants de l'orphelinat avaient peur d'elle, elle était diabolique.
Mais un jour Lidia s'en était prit à moi. Et j'allais lui faire payer.
Elle a dû voir un jour ou un autre que j'entrais dans la cuisine et a dû apercevoir que je nourrissait un chat. Depuis mon arrivée elle et son groupe de garces non pas arrêtées de m'embêtaient surtout Lidia.
Elle avait essayé plusieurs fois de me planter au compas, à la fourchette, de me frapper, de me couper les cheveux, sauf que j'étais déjà détruite en arrivant. Je n'avais plus rien. Et j'étais habitué à ne rien être. Rien n'aurait pu m'atteindre. Je m'en foutais. Je les laissaient faire en me disant que je ne devais rien dire pour ne pas me retrouvée seule et à la rue, sans argent.
Mais là, elle avait dépasser les limites. Elle s'en était prise à Gandja elle lui avait coupés ses longs poils gris qui ne faisait qu'accentuer sa beauté, le pauvre petit chaton, elle ne s'est même pas approchée de moi lorsqu'elle m'a vu. Elle avait peur et est restée très loin.
Alors je suis sortis en vitesse de la cuisine et je me suis dirigé vers le dortoir.
Elle allait regretté ce qu'elle avait fait. Ce que je m'apprêtais à faire aurait pu me porter préjudice, mais mon père m'avait appris quelques trucs.
Règle numéro 1 : ne jamais laisser de traces,
règle numéro 2 : toujours prendre en compte chaque détails. Règle numéro 3 : Une fois le travail commencé, il faut finir.
Elle s'en était prise à la mauvaise personne.
Elle était seule, assise sur son lit.
Et il n'y avait personne à part nous deux dans le dortoir.
Le reste était à la récré sûrement. Elle m'attentait là, à me regardait dans les yeux et me sourire, elle était fière d'elle, elle devait se sentir puissante.
Je me précipitai vers elle et l'attrapai par les cheveux en la traînant dans la salle de bain.
Je poussai cette grosse merde contre la baignoire si fort qu'elle tomba dedans. Je fermai la porte à clé et lui mit un bout de tissu dans la bouche pour l'empêcher de crier, je l'attachai des pieds et des mains, en prenant soin de ne pas trop serrer le tissu au risque de laisser des traces étranges. Elle hurla sans qu'aucun sons assez fort ne put sortir de sa bouche, elle n'aurait jamais dû s'en prendre à moi, Valentina.

J'avais penser à tout, on était dans un orphelinat tout le monde ici étaient traumatisés ou déprimés par leur enfance.
Alors pourquoi ne pas faire passé cela pour un suicide ?
J'attrapai un rasoir et le cassa pour récupérer la lame, le temps que je préparai la lame elle se débattait, je lui donnai un coup dans le ventre pour l'empêcher de gigoter.
Elle se mit à pleurer.
Cette image d'elle entrain de pleurer c'était beau à voir. J'avais presque envie de la prendre en photo. Je lui pris le poignet puis lui trancha l'avant-bras à la verticale.
Son avant-bras gauche, car elle était droitière, si j'avais pris la droite cela aurait paru bizarre.
Elle était terrorisé et perdit petit à petit connaissance.
Tout son sang se vidait dans la baignoire, son sang s'étalait partout, elle ne bougeait plus.
Ses vêtements étaient inondés de sang.
Il n'y avait aucune once de pitié dans mes yeux.
Cette garce l'avait méritée.
Personne n'aurait pleurer sa mort.
Personne ne l'appréciait, pas même le groupe de filles avec qui elle traînait.
Personne n'auraient pu croire que c'était moi, car moi à ce moment, j'étais dans la cuisine et nourrissait le chat.
La cuisinière malgré le fait qu'elle n'était pas là ce dimanche, aurait pu en attester.
Car chaque jour j'allais rendre visite à mon amie, Gandja, pendant au moins une bonne trentaine de minutes voir une heure, le week-end.

Ça ira mieux demain...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant