Cela fait presque 5 jours que je n'arrête pas de tousser. J'ai de la fièvre et je tremble souvent de froid.
Sûrement la grippe. Ce soir je vais au club. J'ai pris l'habitude de danser et je m'améliore de jour en jour. Je n'est pas revu Roméo depuis notre déjeuner. J'ai voulu l'appeler ou le contacter à plusieurs reprises mais je me suis dis qu'il devait être occupé. De toute façon il n'a pas chercher à me contacté non plus. Mais c'est vrai que ça m'embête un peu. Je repense souvent à lui.22:30
Je suis enfin prête à partir. J'embrasse Gandja et m'en vais.Les filles sont toutes là et se préparent chaque une de leurs côtés. La salle est pleine ce soir.
On a presque du mal à circuler dans la pièce. Plusieurs filles ont fait leurs danses. C'est bientôt à mon tour. Avant de rejoindre les coulisses je passe par le bar où je me sers quelques verres de vodka. Le liquide brûle ma gorge et mon estomac. J'ai peut-être un peu oublié de manger aujourd'hui. Je me dirige vers les coulisses quand soudain j'aperçois dans la foule Roméo.
Je sent mon cœur s'accélérer dans ma poitrine. Il semble chercher quelqu'un dans la foule. Je croise son regard. Immédiatement mon corps se réchauffe de plus en plus au fur et à mesure que j'avance. Je suis contente qu'il soit là. La chaleur de la salle ne m'aide pas. Je rejoins les coulisses auprès des autres filles qui attendent leur tour. La dernière danseuse finit et me fait un signe de tête pour me souhaiter bonne chance.
Je me sent de plus en plus mal. J'ai très chaud et j'ai envie de vomir.
J'avance malgré tout espérant que ça va passer. Je me concentre pour ne pas tomber. Je sent petit à petit mes sens me lâcher. Je ne vois plus rien. Soudainement j'entends un gros bruit de fracas et le silence se faire dans la pièce.Point de vue de Roméo quelques minutes avant :
- Monsieur Romano les américains ont volés toutes nos marchandises. Il ne reste plus rien. On ne peux plus reculer il faut qu'on attaque.
- Vito je t'ai déjà dit que ça ne sera pas possible pour le moment. Nous avons déjà fait notre maximum avec les explosifs et Ermanov nous a demandé de ne rien faire. Crois moi il sait ce qu'il fait. J'ai confiance en lui.
Mon bras droit se tait et détourne les yeux vers la salle.
- On est venu ici se détendre. La situation est tendue mais on doit pouvoir garder le contrôle. Et il nous faut du repos pour pouvoir réfléchir plus posément. Ajoutais-je.
Et plus précisément pour voir Valentina. Ça fait quelques jours que je ne lui ai pas parler. Je veux savoir comment elle va. Je parcours des yeux la salle à sa recherche.
Elle est là. Elle m'a vu. Gêné je détourne le regard vers la piste.
Je jette des coups d'œil furtif à Valentina. Elle se dirige vers les coulisses. Elle va danser.
Comment peut-elle danser aussi sereinement avec autant d'hommes qui la regardent ? La voir habillé de cette manière devant autant de gens me gêne. Alors se trémousser devant eux.... Je la vois attendre son tour.
La femme qui dansait se retire et s'avance vers les coulisses. C'est le tour de Valentina. Je sent ma gorge s'assécher.
- Il fait chaud non ? Demandais-je.
Je la vois sortir de l'ombre. Elle avance lentement. Elle a l'air d'aller mal. Elle semble plus blanche que d'habitude.
Brusquement elle tombe au sol. Je me lève et me précipite vers la scène. Plusieurs filles l'ont rejoint dont Sierra. J'entends derrière un groupe d'hommes rire aux éclats :
- Même pas foutu de marcher droit !
Je me retourne vers le groupe et envoie mon poing dans la mâchoire de l'homme. Avant que ça ne dégénère mon bras droit dégaine son arme et la pointe sur le groupe d'hommes.
Je ne cherche pas plus loin et me dirige vers Valentina.
- Elle ne respire plus ! Valentina ! Valentina ! Cris Sierra en secouant le corps.
- Appelez les secours ! Cris l'une des filles.
Sans chercher à comprendre je soulève Valentina.
- Les secours ne seront pas là à temps,Vito ! Ramène la voiture ! Sierra la porte !
Sierra s'empresse de me tenir la porte après que Vito soit passé.
Quelques minutes plus tard le voilà.
Sierra m'ouvre la portière arrière de la voiture. J'y dépose Valentina et fais le tour pour prendre le volant.
Je démarre en trombe.
- Vito regarde si elle respire !
- Elle respire monsieur mais difficilement.
J'accélère de plus en plus vite.
- L'hôpital n'est plus très loin ! Prends son pouls !
- C'est lent !
J'aperçois au loin les urgences. J'accélère. Je manque de percuté une autre voiture. Je ne prends pas le temps de me garer n'y même de couper le moteur et descends du véhicule pour récupérer Valentina à l'arrière. Je fonce droit vers l'entrée. Directement des infirmiers viennent s'occuper de nous.
Je leur confie Valentina.
- Vito occupe toi de la voiture.
- Oui monsieur.
Je suis les infirmiers jusqu'à ce que l'un d'entre eux me demande d'attendre dans la salle d'attente.
Merde qu'est-ce qui a pu lui arrivé ?!
Je passe nerveusement ma main dans mes cheveux.
Après plusieurs tests et analyses sanguins un médecin me rejoint.
- Bonjour vous êtes ?
J'hésite un moment.
- Son ami.
- D'accord alors voilà, elle va bien, ne vous inquiétez pas. Elle va vite se rétablir avec du repos et un environnement plus sain.
- Comment ça ?
- Votre amie à une infection respiratoire aiguë du tissu pulmonaire c'est due à une bactérie. Les pneumopathies infectieuses sont causées par un microbe généralement. Le plus souvent ce sont des virus, ou des bactéries, plus rarement des champignons ou des parasites. Lorsque le microbe attaque le poumon, l'organisme réagit en déclenchant une réaction inflammatoire.
- Oui mais du coup c'est à cause de quoi ?
- Cela survient souvent d'un problème d'hygiène de vie saine par exemple l'alimentation, mais cela peut aussi être due à une grande exposition avec la poussière, le froid et l'humidité.
- Je vois.
- Avec une prise d'antibiotiques régulière, une alimentation saine et du repos ça ira. Et surtout l'hydratation !
- D'accord merci.
Un infirmier sort de la chambre et m'indique que je peux entrer. Je me précipite à l'intérieur. Valentina est allongé et endormie. Je m'approche d'elle et m'assois sur la chaise près du lit. Elle a un visage d'ange.
Vito entre à dans la chambre.
- Elle va bien ?
J'hoche la tête en signe d'approbation.
- Tu peux prévenir Sierra que ça va ?
- Oui monsieur.
Il sort de la pièce et me laisse seule avec elle.
Je la connais à peine et me voilà inquiet pour elle.
Je pose ma main sur la sienne. Elle a perdu sa chaleur de l'autre jour.
Je suis content qu'elle aille bien.
Je ne l'a laisserais plus seule.
Je savais que c'était une mauvaise idée.
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...