Point de vue de Valentina :
Je me réveille doucement. Mes poumons me font légèrement souffrir.
Je regarde autour de moi. Je suis dans une grande chambre luxueuse. Le lit est énorme. Il y a une grande baie vitrée sur le côté gauche. En face il y a une immense télé. Sur ma droite deux portes. C'est très joli et luxueux, mais le problème c'est que je ne suis pas chez moi.
Je me rappelle seulement le moment où je suis tombé.
Je repousse la couette et me redresse légèrement en m'asseyant sur le bord du lit. Je me relève. Instinctivement je regarde mes habitudes. J'ai un pyjama grand trop grand pour moi.
Bon c'est mieux que la tenue que j'avais en tombant mais ça veut dire aussi que quelqu'un m'a changé.
J'ouvre la première porte sur ma droite. Une salle de bain. J'ouvre l'autre. Un couloir. Je l'emprunte et me dirige doucement vers les escaliers. Je reconnais les escaliers mais je ne sais plus de où.
Je les descends et là je me souviens de cet endroit. C'est chez l'italien.
Merde.
Je suis en Italie. Je vagabonde dans la maison espérant trouver quelqu'un. Je veux savoir ce que je fais ici. J'essaye de me repérer comme je peux avec les décorations et les murs. J'entends des voix. Je suis les bruits et j'arrive dans un immense salon. Ici se trouve Ermanov et l'italien entraîne de parler. Tous les deux s'arrêtent lorsqu'ils m'aperçoivent. L'italien se lève et se dirige vers moi.
- Qu'est-ce que je fais là ?
- Tu es malade et tu as besoin de te reposer. Pourquoi tu t'es lever tu dois te reposer et tu aurais dû me faire sonner avec ton téléphone.
- Oui mais j'aurais pu le faire chez moi ça.
- Non pas dans cette vieille maison pleine de poussière et d'humidité ! Il n'y a même pas de chauffage !
- Oui bah quand on a rien n'y personne c'est dur d'avoir un logement propre et sain !
- Mais tu n'as pas personne ! Me lâche Roméo.
- On est là nous ! Crit Ermanov derrière.
- Oh toi ferme la ! Tu te serais bien comporté avec moi on n'en serait pas là ! Et puis pourquoi tu cris Roméo ?!
Je vois le visage d'Ermanov s'assombrir. Je sens ma tête tournée et pour ne pas tomber je m'assois sur l'un des canapés. L'
- Ça va ? Me dit l'italien en s'asseyant près de moi.
-Oui. J'ai quoi au juste ?
- Une pneumonie.
- D'accord.
Soudain je me rappelle d'un gros détail.
- Et gandja ?! Elle est où ?!
- Ganja ? C'est... Demande l'italien inquiet.
- Non. C'est mon chat.
Je vois l'italien se détendre à cette phrase. Je souris discrètement.
- On l'apportera si tu veux.
- Je ne compte pas rester ici. Et Gandja n'est pas sociable.
- Je confirme ! Elle a attaqué l'un de mes hommes ! Lache Ermanov.
- Pas hors de question. Tu restes ici.
- Ce n'était pas une question, je rentre chez moi.
L'
Il est tellement beau.
- Valentina, non, tu ne partiras pas. Ça ne sert à rien d'insister, j'ai dis non.
Il me prend pour son gosse où quoi ?
- Et puis quoi encore me séquestrer ?! Vous ne me connaissez même pas !
- Si je peux me permettre... Moi et Gandja entretenions une plutôt bonne relation donc il n'y aura pas de problème.
- Oui et elle va mourir noyer c'est ça ?!
- Non... c'était une erreur de t'avoir laissé à Sergeï...
- Écoute Valentina j'y vais et je reviens aussi vite.
- Bon écoute Roméo t'es gentil de m'avoir ramené ici mais c'est pas chez moi et j'ai un travail.
- Un travail ?! Tu rigoles ou quoi ?! Te dandiner devant des mecs c'est un travail ?!
- Ah parce que maintenant tu craches sur le métier ? Alors que l'autre jour tu kiffais ta vie quand Lidia se trémoussait sur toi !
Il me fixe un moment sans répondre et tente par la suite de se justifier.
- De toute manière tu fais ce que tu veux. Mais je retourne en Russie auprès de Gandja.
Je tourne les talons vers les escaliers.
J'ai vraiment pensé pendant un moment qu'il ressentait quelques chose pour moi et qu'il était sincère mais ce n'était qu'une illusion. Après tout il n'a pas que ça à faire.Je m'apprête à monter les premières marches quand j'entends des pas derrière moi. Soudain on m'attrape par le bras. On me tire en arrière et je me retrouve plaquer contre un torse.
- Ce n'est pas ce que tu crois. Elle n'est rien pour moi. Ne pars pas...
Je le regarde perplexe en permettant de me concentrer sur ce qu'il dit. Mais le contact avec son corps me fait frissonner.
- Arrêté de croire que tu es seule. Je suis là pour toi.
- Je ne vous connais même pas...
- Nous apprendrons à nous connaître...
Il se penche un peu plus vers mon visage et resserré son étreinte.
- Petite Depuis je rêve d'avoir une vie normale sans personne pour me dire ce que je dois faire et j'ai la chance aujourd'hui de pouvoir recommencer à zéro. J'aimerais apprendre à me connaître avant de pouvoir créer des liens avec les autres. Prendre du temps pour moi tu comprends ?
- Je vois parfaitement oui. Mais pendant combien de temps ? On pourrait au moins se voir non ?
- Je ne sais pas...
- D'accord.
Il se détache de moi et me regarde un long moment avant de retourner au salon. Son regard s'est refroidit. Je sens mon cœur se briser en petits morceaux. Je rejoins la chambre où j'étais tout à l'heure. Je comprends sa réaction. Mais j'ai besoin de rester seule. Je récupère mes affaires et renfile ma tenue que j'avais en arrivant, la tenue du club.
Et si je prenais la mauvaise décision ? Je suis pourtant convaincu que cela me sera bénéfique mais j'ai une partie de moi qui à peur de le perdre et me cris de rester...
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...