Je suis coller au plan de travail derrière moi. Je ne peux plus reculer. Mon corps ne veut plus bouger. Je sens la haine et le dégoût m'envahir.
- Bah alors ma petite ? Ça ne va pas ?
L'homme fait un pas de plus vers moi.
Je supplie mon corps de bouger. Mais rien. Je sens les larmes me montés.
J'ai pas envie.
Pas encore.
Si je cris personne ne m'entendra avec le volume de la musique.
Il s'approche de moi et avec sa main vient replacer une de mes mèches de cheveux. Je déglutis. J'essaye de me calmer et de reprendre le contrôle sur mon corps. Il est hors de question que je ne fasse rien. Je suis Valentina. J'ai déjà vécu ça. J'ai su m'en sortir avec un homme qui peser le double. Je repense à ce que je me suis dis, je suis chef de la mafia russe, je ne dois pas me laisser faire.
Je réfléchis à un moyen de m'échapper. Soudain je repense aux bouteilles que je tiens entre les mains.
J'attrape l'une des bouteilles et la dépose sur le plan de travail derrière moi.
- C'est bien tu compte te laisser faire...
Je ne laisse qu'une bouteille entre mes mains. J'ouvre celle-ci.
J'esquisse un sourire et bois la bouteille. L'autre me regarde et me sourit.
- Mmhh j'aime beaucoup ce que tu me proposes.
- Attends de voir. Lui dis-je.
Une fois arrivée à la moitié je referme la bouteille et m'avance près de lui. Son sourire s'élargit. J'en fais de même. Puis brusquement je le pousse et lui assène un coup à la tête avec la bouteille. Il tombe au sol en grognant de douleur. J'en profite pour prendre l'arme que j'avais caché dans ma veste. Je la pointe sur lui. Je le vois lever les mains.
- Wow attends ! Je voulais juste m'amuser ! Qu'est-ce que tu fais t'es malade ?!
- Bah justement ! On s'amuse la !
Soudain la porte s'ouvre sur Julia. Elle nous regarde surprise.
- Euh ça va ? J'ai vu que tu ne revenez pas je me suis dit que t'avais besoin d'aide.
- On était sur le point de s'amuser. Tu arrives à temps. Peux tu s'il te plaît me passer le couteau derrière sur le comptoir.
Julia attrape le couteau et me le tend en contournant Carl.
- Merci Julia. Si tu as peur du sang tu peux t'en aller.
Je vois dans le regard de Julia une certaine satisfaction lorsque je prononce le mot sang.
Je me re concentre sur l'homme étaler au sol.
Je m'approche de lui et lui donne à nouveau un coup à la tête mais cette fois-ci avec l'arme. Cette fois il lâche un cri.
Je l'attrape par les cheveux et le force à se relever.
- Arrête pardon excuse-moi ! Je ne voulais pas te faire peur ! Je voulais juste profiter ! Je ne recommencerais plus ! Laisse-moi partir s'il te plaît !
- Alors c'est un peu trop tard. J'ai déjà choisis comment t'aller mourir.
Ce dernier se lève en lâchant des cris. Je le pousse à avancer vers le salon.
- T'as intérêt à pas attiré l'attention sinon j'te jure que je te tue devant tout le monde. Tu m'as bien compris connard ?
- Oui oui ! S'il te plaît ne me tué pas ! Ne la laisse pas faire ! Dit-il en s'adressant à Julia.
- Ferme-la ! Lui dis-je.
Je cache mon arme dans ma veste et place le couteau derrière l'homme en le cachant avec mes vêtements. J'ouvre la porte qui mène au salon. Les invités sont concentrés sur Hector et Nina qui dansent sur la table à manger. Heureusement pour moi. Je m'apprête à sortir quand je vois Aria me fixer bizarrement. Je lui fais un signe de nous suivre. Elle se précipite discrètement vers nous comprenant qu'il se passe quelque chose.
- Qu'est-ce que vous foutez ?!
- Viens je t'expliquerais.
Nous sortons suivit d'Aria qui prends soin de couvrir nos arrières. Une fois dehors l'autre continu de nous suppliez de ne rien lui faire.
- Tiens Carl tu expliqueras dans la voiture ce que tu voulais me dire ou me faire aux filles.
- Je ne voulais rien te faire Valentina laisse-moi partir s'il te plaît !
- Non non. C'est pas ce que tu disais tout à l'heure. Tu verras je vais te montrer mes positions préférées ! Merde les clés.
- Je... je peux aller les chercher si tu veux. Me dit Aria.
- On peut prendre la moto si vous voulez. Lâche Julia.
- Et toi connard t'as pas une voiture ?
- Non... enfin... je... Si...
- Ah bah voilà !
- Valentina... me dit Aria.
- Bah quoi il a une voiture c'est super !
Je commence à fouillé ses poches et tombe sur une clé sur laquelle se trouve une photo. La photo d'une jeune femme qui embrasse Carl.
- Oh non ! Pas ça ! Tu double mon envie là !
Je lance les clés à Julia.
- Ce n'est pas ce que tu crois... c'est mon ex...
- Mais oui mais oui. C'est laquelle ta voiture ?
- Je...
- Réponds connard ! Dis-je en tirant plus fort sur ses cheveux.
Il cri et pointe le doigt vers une vieille voiture.
- Quoi c'est ça ?! Je m'attendais à mieux Carl ! Je suis déçu !
Julia déverrouille le véhicule et ouvre la portière arrière.
Je pousse l'autre et le force à entrer. Julia s'assoit près de lui. Aria passe à l'avant et s'assoit côté passager.
Moi je m'assois côté conducteur.
- Bon on va où ?
Le téléphone d'Aria se met à sonner.
Je la regarde.
- C'est Roméo. Je décroche ?
- Oui vas-y. Met le haut-parleur.
- Allô ? Dit Aria.
- Oui Aria. Je n'ai pas vu Valentina. Tu ne sais pas elle est où par hasard ?
- Aidez-moi ! Cri Carl derrière.
Julia pose sa main sur sa bouche et l'empêche de crier.
- Je suis là ! Lui dis-je.
- Y'a un homme avec vous ?
- Ouais. Lui dis-je en démarrant la voiture.
- Vous faites quoi ?
- On va lui montrer ce que ça fait de s'en prendre à Valentina. On t'enverra des photos ! Lui dis-je.
Je raccroche le téléphone.
Je passe la première et prend la route.
- Dis-moi Julia il y a des beaux coins dans la région ? Du genre prison ou entrepôt abandonné ?
- Pas vraiment non. Mais y'a des falaises.
- Coooool ! Tu peux nous montrer le chemin ?
- ouais bien sûr.
L'autre continu de s'agiter malgré la main de Julia sur sa bouche. Cette dernière lui donne un coup dans le ventre pour le calmer.
- Si Roméo rappelle ou envois des messages ne lui réponds pas. Préviens moi.
- Je me sens revivre ! Ça me fait un bien fou ! Si un jour on m'aurait dit que cela agirait comme une thérapie ! Je ris nerveusement à cette idée.
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...