Ça ira mieux demain...

Chapitre 32

Je me dépêche de me garer dans l'allée. Je sors à toute vitesse de la voiture et m'empresse d'entrer dans le manoir. Je demande à Andrzej de m'indiquer la salle de réunion. Parce que oui il y a une salle de réunion dans le manoir. Je me retourne à la recherche de Roméo il n'est pas là. Il a dû rester en bas. J'espère qu'il ne m'en veut pas. Je suis Andrzej.
- Vous avez passé une bonne nuit ? Me dit-il.
Je le regarde un moment comprenant là où il veut en venir.
- Excellente oui.
Il se tait et toque à la porte de la salle.
- Je vous apportes une retardataire.
- Oh Valentina te voilà ! dit Ermanov.
- Excusez-moi du retard.
Les personnes assisent à la table se lève en m'apercevant.
J'entre dans la pièce et détaille du regard les gens qui me font face. Ermanov m'invite à prendre place en bout de table. Lorsque je m'assois les autres suivent et s'assoient à leur tour.
- Alors je te présente tes nouveaux employés. Juste à ta droite voilà Aria la jeune fille que tu as engagée pour la gestion des finances et la comptabilité.
La jeune femme est vraiment très belle. Elle me sourit. Elle a les yeux verts clairs et la peau mate ainsi que les cheveux bouclés.
- Ici comme tu as dû déjà rencontré Hector tireur et garde du corps. Il gère les armes et la sécurité. Et enfin voilà Henri qui gère l'informatique.
- Donc maintenant je vais te donner des détails sur leurs fonctions et ton rôle à mener. Vous verrez vous allez tous vous habituez. Ce qui est bien c'est que vous dormirez ici directement au manoir.

1h plus tard point de vue de Roméo :

Je passe quelques coups de fils à mes agents pour régler quelques problèmes. J'ai de la chance d'avoir une équipe qui sait ce qu'elle a à faire sans mon aide.
J'attends dans le salon que la réunion se finit. Je dois m'entretenir avec Valentina et Ermanov. Je ne l'a pensé pas capable de casser la vitre de ma voiture et essayer de la voler. Si elle croit qu'elle va s'en sortir comme ça.
Je me fiche en réalité de la voiture mais je compte me venger.
Je repense à ce matin dans la chambre. Elle avait sa main dans mes cheveux...Elle était si douce. J'aurais aimé que cela dure plus longtemps. Elle a le don de provoqué en moi des choses que je n'avais jamais ressenti avant. Si seulement elle le savait...

Les voilà.
Je la vois descendre les marches telle une reine. Je ne peux m'empêcher de sourire bêtement en repensant à sa réaction quand elle m'a vu en caleçon. Je me ressaisis quand ils viennent me rejoindre dans le canapé.
- Toujours là toi ? me dit Valentina.
- Pour toujours et à jamais !
- Vous avez dormi ensemble hier n'est-ce pas ? dit Ermanov.
Je regarde Valentina elle est désormais rouge pivoine.
- Oui c'est exact je me suis endormi alors qu'on parlait. J'allais partir mais la fatigue m'a emporté.
- Tant mieux parce que vous connaissez les règles. Pas de relations amoureuses.
- Il ne sait rien passé comme je t'ai dis je me suis juste assoupi. Par contre toi tu avais l'air de t'amuser avec Sierra.
Ermanov gêné détourne la tête ailleurs les joues légèrement rose.
- Ce n'est pas ce que tu crois... Et puis moi j'ai le droit !
Valentina pouffe de rire. Je la regarde un moment. Elle est si mignonne quand elle rit.
- Ce n'est pas drôle ! Balance Ermanov.
- Enfin bref. Je ne veux plus vous voir aussi proche l'un de l'autre. D'une part pour la mafia et d'autre part pour notre réputation. Que penserons les gens quand ils verront que l'on ne respecte pas nos propres règles ?
Mon cœur se resserre dans ma poitrine. Mes yeux croisent ceux de Valentina. Elle semble triste. Oh...
Elle détourne les yeux.
Ermanov a raison je ne dois pas la gêné dans son travail.
Des vagues de haine et de tristesse m'envahissent. Je me lève prêt à partir. Mais son regard suit mon mouvement.
- Où vas-tu ?
- En Italie. C'est mieux que je reste loin. Je ne voudrais pas me mettre en travers de ta route.
Je lance un regard noir à Ermanov qui ne bouge pas d'un poil. Tout ça est de sa faute. Je lance un dernier regard à Valentina et me diriges vers la sortie.

Point de vue de Valentina :

Je regarde partir Roméo. Après tout je ne peux pas me permettre de tout faire foiré. Ermanov compte sur moi. Je ne veux pas le décevoir. Mais le voir partir m'arrache le cœur. Si seulement les règles n'avaient pas existés. Attendez quoi ?
Je ne serais quand même pas...
amoureuse de lui ? Un frisson parcourt mon corps. Même si c'était le cas je ne l'intéresse sûrement pas. Il a tout pour plaire. Il est incroyablement beau, drôle, intelligent et si... attirant. Je repense à ce matin quand son corps touché le mien. De nouveaux frissons me parcourent le corps.
Arrête... Je ne peux pas...
Je jette un regard autour de moi. Je suis seule... Je monte dans ma chambre. Gandja dort étalée de son long sur le lit. Elle m'a manqué. Je la rejoint et caresse son gros ventre moelleux. Elle attrape ma main et tente de me mordre pour jouer. J'enlève ma main à temps.
- Calme petit chat !
Je ferme la porte de ma chambre à clef. Il est temps de prendre une douche et d'être plus présentable que ça pour mon premier jour. Aujourd'hui je vais visité nos entrepôts d'armes et de drogues. Je me déshabille et entre dans la douche. Je prend soin de nettoyer mon tatouage comme me l'a demandé le tatoueur.
Une fois ma douche terminé j'enfile le peignoir et me diriges vers la coiffeuse. J'attrape le sèche-cheveux et sèche mes cheveux. Ensuite je passe au maquillage. Enfin je termine en faisant des boucles. Je vais ensuite dans le dressing. Je cherche des vêtements classe et confortable. Je choisis un pantalon noir et une chemise en satin noir avant d'enfiler une paire de bottes noir à talons aiguilles. J'attrape un sac noir simple avec des touches d'or. Je prends ensuite une fourrure noire longue et des gants en cuir. Le rendu est plutôt pas mal.
Je prends le temps de caresser le tigre sur mon lit. J'attrape mon téléphone et le place dans mon sac. J'attrape aussi un paquet de mouchoirs au cas où. Je descends ensuite au salon.
- Puis-je te servir le déjeuner ? Me demande Andrzej.
Oh c'est vrai j'avais oubliée.
- Je veux bien.
J'enlève mon manteau et me diriges vers la cuisine.
- Que cuisinez-vous ?
- Des lasagnes madame. Me répond un des cuisiniers.
Je repense à Roméo. A notre déjeuner ensemble.
Je sors de la cuisine et viens m'assoir à la table.
- Vous allez bien ? Me demande une voix féminine.
Je relève la tête vers la voix. C'est la femme que j'ai engagée. Aria.
- Oui merci. Tu veux te joindre à moi ? As-tu déjeuner ?
- Non pas encore. Je remarque un léger accent dans sa manière de parler.
- Gli chef cucinano le lasagne. Ti piace? lui dis-je.
- Oh vous parlez italien ?!
- Oui. lui dis-je timidement.
- In questo caso, sì, mi piacciono le lasagne, mia nonna amava prepararmele quando ero piccola. (Dans ce cas, oui, j'aime les lasagnes, ma grand-mère adorait m'en faire quand j'étais petite.) me dit-elle.
- Ah oui ?
- Elle les faisait mieux que n'importe qui... Me dit-elle.
- ça fait longtemps que tu ne l'a pas vu ?
- Depuis que je suis ici.
- Elle doit te manquer...
- Oui beaucoup.
Andrzej vient nous servir. Le plat sent extrêmement bon.
- Aria ?
- Oui ?
- J'ai une mission pour toi. Tu pourrais m'acheter une porsche ?
- Oui bien sûr.
- Je t'enverrais les détails du modèle que je veux. Buon appetito.
- Merci vous aussi.
- Tu peux me tutoyais.
Elle me sourit.
- D'accord.
Je découpe un morceau du plat et le porte à ma bouche. C'est tellement bon !