Chapitre 41

96 4 2
                                    

Point de vue de Valentina :

Je suis attachée par les mains au plafond. Mes bras me font atrocement mal. Il fait froid. Le bruit assourdissant tourne en boucle dans ma tête. Si seulement juste deux secondes elle pouvait s'arrêter. Mon mal de tête est juste atroce. J'aimerais juste pouvoir m'assoupir quelques instants... Soudain un gros bruit retentit. Je baisse les yeux sur moi et au même instant découvre que mon ventre est ouvert. Des millions d'insectes entrent et sortent de moi. Brusquement la porte de la pièce s'ouvre et je vois Nickolaï et ses hommes s'approcher de moi. Je me débat comme je peux avec toute l'énergie qu'il me reste mais il est trop tard. Ils sont là.

Je me réveille en sursaut. J'ai du mal à ouvrir les yeux et à m'adapter à la lumière. Mes yeux me brûlent mais je parviens à voir. Je ne suis plus là-bas. Je suis dans un lit. Mon corps me fait mal. Mais je ne suis plus là-bas. Je ne suis pas attaché. Je baisse les yeux vers mon ventre. Il n'y a pas d'insectes. Je suis couverte de pansements. On m'a nettoyé et enfilé un pyjama. Je me redresse et remarque qu'il y a Gandja qui dort là près de moi. Je passe mes mains dans son pelage. Elle m'avait tellement manqué. Je plonge mon nez dans son pelage si doux. J'inspire un moment son odeur et ferme les yeux. Soudain les larmes me viennent. Je l'ai laisse coulés. Gandja se redresse et vient se frotter à mon visage. Je la serre doucement contre moi.
Je suis en sécurité...
Soudain je sursaute en entendant la porte grincé. Je sèche mes larmes et me redresse en cachant un maximum mon corps avec la couette. C'est Roméo...
Il est devenu très maigre et de grosses cernes se sont formés autour de ses yeux.
- Valentina !
Il s'approche de moi et vient s'assoir sur le lit près de moi en posant sa main sur la mienne. Surprise par le contact de sa main je sursaute et retire ma main.

- Désolé je ne voulais pas te faire peur.
Je détourne les yeux vers Gandja, gênée.
- Ça fait deux jours que tu dors j'attendais impatiemment que tu te réveilles.
- Deux jours ?...
- Oui... Tu m'a énormément manqué. Je m'excuse de n'avoir pas su te protéger... Je t'ai cherché jour et nuit. J'ai chercher partout le moindre indice sans jamais rien trouvé. Je suis désolé. Je vois ses yeux brillaient.
Je sais au fond de moi qu'il est sincère et qu'ils ont dû réellement chercher à me retrouver mais je n'oublie pas tout le temps où j'avais espoir que l'un d'entre eux passent la porte et me sauve. Malheureusement ce moment n'est jamais arrivé.
J'avais perdu l'espoir de les revoir.
- Je vais te laisser te reposer. je suis heureux que tu sois en vit.
- Oh ! Valentina ! Dis Aria.
A son tour elle vient s'assoir près du lit. Elle me demande si je vais bien.
Je hoche doucement la tête de haut en bas.
- Tu nous a manqué. On est content de te revoir parmi nous. On commencé à tous perdre la tête sans toi.
Elle ajoute ses mots en regardant Roméo du coin de l'œil.
- On devrait la laisser se reposer. Dit Roméo. Si tu as besoin de quoique ce soit n'hésite pas à me demander. Intervient Roméo.
J'hoche la tête timidement.
Avant de sortir Aria et Roméo m'offre un sourire. Une fois seule dans la pièce je lève la couette et m'assois au bord du lit.
J'ai besoin de prendre l'air.
Je me lève doucement. Mes jambes sont faibles et maigre. J'ai du mal à garder l'équilibre. Je me tiens comme je peux au mur. J'ai des douleurs dans tout mon corps. Je manque de tomber au sol de fatigue. Je me laisse glisser le long du mur et m'assis au sol. Je replis les jambes sur moi-même et pose ma tête sur mes genoux. Je repense à toutes ces choses qu'ils m'ont fait...

Ça ira mieux demain...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant