Je vois Roméo surpris par ma déclaration. Il se recule un peu pour m'observer.
- Sérieusement ?
-Oui. Mais je n'avais pas le choix. Si j'aurais laisser faire je serais sans doute morte, où en tout cas morte intérieurement à cause d'eux. Et puis je l'ai fait aussi pour Gandja. Je devais veillé sur elle comme elle l'a fais pour moi.
- Ça me surprend que tu es pu endurer autant...
- Quelquefois moi-même je n'arrive pas à croire le parcours que j'ai fais.
- En tout cas maintenant tu es en sécurité. dit-il.
- Pas sûr avec le psychopathe de Nickolaï.
- Il ne ferra rien. D'ailleurs pourquoi ne m'as-tu pas laissé tirer ?
- Ils y avaient pleins de gens autour. Et pas que des mafieux. En plus c'était sensé être une soirée classe pour fêter le départ en retraite d'Ermanov je ne voulais pas lui gâché sa soirée.
La porte de la chambre s'ouvre d'un coup sur Ermanov la chemise à moitié ouverte. En parlant du loup...
- Oups désolé ! dit-il ivre et titubant.
Derrière lui la voix d'une femme se fait entendre. C'est Sierra. Oh mon dieu. Ne me dit pas que...
Je regarde Roméo. Il a compris comme moi.
Ermanov claque la porte en sortant.
- Alors là je suis choquée !
- J'étais sûr qu'il y avait un truc entre eux deux depuis longtemps. Lâche Roméo.
- Depuis longtemps ?
- Ils sont trop soudés et complices pour n'être que des amis. Les invités ont dû partir de je pense. Dit Roméo.
- Je pense aussi.
Et si Sierra était l'amour de jeunesse perdue d'Ermanov ?
J'enlève mes serres.
- Ah.... Voilà qui est mieux.
Je prends mon téléphone et appelle Andrzej.
- Oui ?
- Salut excuse-moi de te déranger est-ce que tu pourrais m'apporter deux pyjamas et une boîte pour y déposer mes bijoux s'il te plaît ? Oh et aussi du démaquillant s'il te plaît.
- D'accord pas de soucis je vous apporte ça.
Je raccroche et enlève mes boucles d'oreilles.
- Bon je vais te laisser te reposer.
- Non reste ! J'aime bien te parler et puis j'ai pas sommeil...
- Oh d'
Je le vois sourire discrètement.
Il enlève à son tour ses chaussures.
Andrzej toque à la porte.
-Entrée ! Lui dis-je.
Il dépose les affaires sur la chaise.
- Merci beaucoup Andrzej.
Il me regarde et regarde Roméo et finit par sortir.
- Il y a un autre pyjama pour toi si tu veux.
- Andrzej n'a pas apprécié notre proximité. Je pense que je préfère partir, je ne veux pas causer d'ennui.
- Ne t'inquiète pas de toute manière ce n'est pas possible d'être en couple maintenant que je suis...
- oui... pas de risque.
- Tu devrais te changer aussi. lui dis-je.
-Merci.
Roméo attrape les vêtements et commence à se déshabiller.
J'attrape le pyjama et le démaquillant et m'en vais dans la salle de bain pour enlever le maquillage et la robe. J'aurais bien voulu rester encore un peu pour me rincer l'œil mais bon...
Je me démaquille et ensuite enlève la robe. Ça fais tellement du bien d'enlever toutes ces choses. Quand je ressors je me rends compte que je n'avais pas fermé la porte de la salle de bain à clé. Je vois Roméo endormi sur le lit. Le pauvre je l'ai trop fait attendre. J'attire l'une des couettes présentes sur le lit et la place sur lui.
Je regarde autour de moi, il n'y a pas de canapé pour que je puisse dormir. Je ne vais quand même pas dormir au sol.
Après tout ce n'est pas si grave je vais juste dormir à côté de lui.
J'éteins la lumière et me glisse à mon tour sous l'une des couettes du lit en espérant ne pas le réveiller. Je garde bien sûr une distance suffisante avec lui. Une fois glissé sous les draps je repense à toute cette soirée. C'était vraiment épuisant. Tout ces préparatifs, ces imprévus de dernière minute. Je ne suis qu'à quelques heures de ma nouvelle vie et me voilà déjà fatiguée ! J'espère que demain ça ira mieux.Les rayons du soleil viennent m'éblouir. Je tourne de l'autre côté en prenant soin de ne pas croiser les rayons du soleil.
Voilà qui est mieux.
Je m'apprêtais à me rendormir quand un gros poids vient peser sur mon ventre. J'ouvre les yeux et découvre un bras. Les bras de Roméo.
Je remonte les yeux jusqu'à son visage qui se situe tout près de ma poitrine. Il s'agite et me sert de plus en plus fort. Sa tête fini coller à ma poitrine. Il doit sûrement rêver. Je rougis doucement et profite de l'instant pour pouvoir passer mes doigts dans ses cheveux. Ils sont tellement légers et soyeux !
Soudain il relève la tête d'un coup. Oups ! Je referme les yeux avant qu'il ne me voit. Je fais semblant de dormir. Je le sens reposer sa tête près de moi et remettre ma main dans ses cheveux. Sa main reste elle aussi à sa place.
Oh !
Je sens des papillons dans mon ventre. Je ne veux plus bouger... C'est tellement apaisant et réconfortant...
La sonnerie de mon téléphone retenu. Eh merde....
Roméo se redresse à nouveau et cette fois enlève sa main de mon ventre. Je me redresse à mon tour et attrape mon téléphone avant de décrocher.
- Allô ?
- Enfin Valentina ! Dès ton premier jour tu fais une grasse matinée, ça ne va pas le faire... Il est 12H50 bientôt 13h ! M'annonce Ermanov.
Ah déjà !
- J'arrive tout de suite.
- Nous t'attendons au domaine pour la réunion avec les nouveaux employés.
Je raccroche. Roméo est assis sur le lit torse nu dos à moi, la chemise à la main.
Je ne peux m'empêcher de contempler son large dos impressionnant. Waouh. Ses muscles ressortent même dans le dos !
- Tu devrais te dépêcher, hum.
Merde.
Je bondis du lit et me dirige vers la salle de bain honteuse.
- Euh...oui oui...je cherche mes...euh...affaires. Bégayais-je.
Je le vois sourire. Je m'empresse de disparaître derrière la porte. Je me dépêche et m'habille aussi vite que je peux avec ma robe d'hier. Merde, je n'aurais pas le temps de me changer avant la réunion.
- Roméo ! Criais-je en sortant précipitamment de la salle de bain de peur qu'il ne soit déjà parti.
Je tombe sur Roméo en sous-vêtement. Gênée je m'empresse de lui tourner le dos.
- Décidément... Il faut le dire si tu veux me voir nu Valentina.
J'attrape ma chaussure qui traînait là et lui envoi avant qu'il n'esquive. Il se met à rire en voyant ma réaction.
- J'allais te demander si tu pouvais m'emmener en voiture chez Ermanov je n'ai pas de voiture.
Il tapote mon épaule pour me dire que c'est bon il s'est rhabiller. Je me retourne et regarde si c'est le cas.
- Décu ? dit-il.
- Arrête c'est pas drôle !
- Sinon quoi tu vas me jeter la porte ? Il s'approche de plus en plus de moi.
- Pourquoi pas hum.
Il regarde sa montre.
- Il est 13h10. Tu vas être encore plus en retard Cendrillon.
- Quoi déjà ?!
Je le repousse et ramasse mes chaussures avant de partir en courant vers la sortie.
- Dépêche-toi ! Cours ! Riais-je à Roméo.
Je cours du mieux que je peux en tenter de me souvenir du chemin vers l'extérieur. Il n'y a plus personne dans la résidence à part des gens qui nettoient. J'enfile mes serres et sort du palais. Je me dirige vers le parking. Il ne reste plus qu'une voiture. Celle de Roméo. Eh merde il est où ?! Je le vois un peu plus loin sortir de la maison et prendre son temps.
- T'es sérieux là ?
- Je pourrais accélérer la cadence si tu t'excuses pour la chaussure.
- Quoi ?! Roméo ! Ouvre avant que je te marrie !
- Essai pour voir.
Je fonce droit sur lui. Je commence à le palper à la recherche des clés.
- Non non ! Je veux des excuses.
- Tu m'excuseras pour ta Porsche l'italien mais j'ai une urgence.
J'attrape une pierre au sol.
- Attend !
Trop tard. La fenêtre avant de la voiture de luxe est brisée. La voiture se met à clignoter et fait un bruit d'alerte.
- Oups !
Roméo reste bloqué là dans la neige choquée de ce que je viens de faire.
Je dégage avec mon coude les gros morceaux de verre qui gênent et me hissent à l'intérieur du véhicule.
- Tu viens pas des spaghettis ?! Lui criais-je.
- Ma voiture...
Il me regarde stupéfait.
- Monte ! Je t'en achèterais une autre !
Je le vois hésiter un moment et fini par monter côté passager.
- T'es folle...
Je regarde sous le volant pour essayer de trouver les fils nécessaires au démarrage de la voiture.
- Tu trouveras pas c'est un modèle récent.
Il sort les clés de sa poche et me les donne.
Je les prends et démarre. Je vois Roméo attaché sa ceinture. Il ne parle plus.
- Ta langue perdue ?
- Ma voiture surtout...
- ça t'apprendra à ne pas donner tes clés plus tôt.
J'accélère de plus en plus en évitant les voitures.
J'ai encore une chance d'arriver à temps.
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...