Chapitre 9

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J'allume l'une de mes musiques préférées qui va me faire relâcher la pression.
Je me sens troublée de tout ce qui m'arrive...
J'ai réussi à faire du mal à l'autre comme je l'espérais mais... au fond de moi je ne me sens pas comblée...
J'ai besoin de bien plus pour pouvoir apaiser la haine que j'ai contre lui...
Il m'a pris mon âme...
J'ai bu presque deux bouteilles de vodka. Il n'était que midi mais j'en avais besoin.

Je me dirige dans le salon et augmente le volume de la musique.
Je me met devant Gandja installé sur le canapé et laisse mon corps suivre le rythme de la musique.
Je fini la bouteille que j'ai dans les mains.
Je retourne dans la cuisine en prendre une autre. Je l'ouvre et bois quelques gorgées.
Je ne comprends pas pourquoi je ne suis toujours pas heureuse.
Je retourne dans la cuisine et je prend un couteau.
Peut-être que...
Il faut que je me défoule.
Je descends à la cave.
On entend la musique jusqu'ici.
Il est là et me supplie de ne rien faire.
Comment pardonner tout ce qu'il m'a fait ? Ce fils de pute à essayer de me violer ! Il doit mourir. Il le mérite. Les gens comme lui ne méritent que ça.
- Tu dois mourir. Et ensuite j'arriverais à me reconstruire et devenir celle que j'ai toujours voulu être.
Il pleure et me supplie d'arrêter.

Je prend une gorgée de vodka et vide la bouteille sur lui.
Je prends le couteau et le plante dans sa jambe. Le sang coule le long de sa jambe. J'entends ses cris mais cela ne fait qu'empirer ma folie.
Je retire la lame violemment et l'enfonce dans son autre jambe.
Je tourne lentement le couteau dans sa jambe et le retire doucement. Le sang coule abondamment.
Je jette le couteau au sol.
Je lui envoie mon poing dans la figure. Je me sens perdre le contrôle.
Je frappe sans m'arrêter.
Son visage saigne de partout. Je n'arrive plus à m'arrêter.
Mes poings saignent.
Je ramasse au sol un marteau et le tape plusieurs fois en pleine tête.
Je n'entends plus rien.
Je met des coups de plus en plus violent et fort.
Mon corps tremble et faiblit.
Je sens mon visage s'humidifier.
Je ne vois désormais plus son visage. Son sang s'est répandu sur mon corps et s'est mélangé à mes larmes.
L'odeur de sang me ramène à la réalité.
J'écarquille les yeux et m'arrête en voyant ce que je viens de faire.
Il ne reste plus que de la bouillie,
son crâne n'existe plus, on voit des morceaux de cerveau sur le sol.
Il ne reste plus que des morceaux de chair et du sang partout.
Il y a des morceaux de viande éparpillés dans la cave.
Les parties de son corps sont à peine discernable.
Mon corps me lâche et je tombe sur mes genoux, le sol rougit de sang.
Je reste là une dizaine de minutes. Je ne réfléchis plus...
Je suis fatiguée.
Au bout de quelques temps je reprends petit à petit mes esprits.

Je me lève et quitte la pièce. Je remonte au salon ou Gandja me regarde. Je lui sourit doucement.
- Ça va beaucoup mieux ne t'inquiète pas petit chat.
Elle détourne le regard et se rendort.
J'entre dans la douche.
Je m'assois sous l'eau chaude qui vient me réchauffer et me détendre...
Je vois le sang s'écoulait.
Je me sens libre et légère...
Je suis...










satisfaite...

Ça ira mieux demain...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant