Des années plus tard :
- Il est nul ce sapin de Noël... dit Hector.
- C'est Régis qui l'a choisi. J'avais pourtant dis de prendre le plus beau... mais bon... ça fera l'affaire. Répondis-je.
- Tata Valentina ?
- Oui Amalia ?
- T'as pas vu ma mère ? Elle m'a dit qu'elle devait régler un truc mais elle ne revient plus.
- Elle t'a abandonnée je crois. Dit Nina.
- C'est pas drôle ! Elle est où ?! Dit Amalia en tapant Nina.
- Aouhhh ! T'AURAS AUCUN CADEAUX MORVEUSE !
- Elle devait aller acheter un dernier truc pour les décorations elle ne devrait plus tarder. Le chef a préparé un délicieux chocolat chaud si tu veux en attendant. Et Nina calme-toi.
- Mmhh ça me va. Dit Amalia en disparaissant dans la cuisine après avoir bousculé Nina au passage.
- Elle a de la force ! Je l'a préférais quand elle était bébé ! Se plaint Nina.
- Ils grandissent si vite...
- Je vais voir où en sont les autres. Dit Nina.
- D'accord. Je vais passer quelque appels et on pourra ouvrir les cadeaux quand tout le monde sera là.
Nina disparaît et Julia débarque avec des guirlandes rouges.
Je prends mon téléphone et appelle celui qui s'occupe de l'exportation des drogues. Apparemment tout ne s'est pas passer comme prévu.
- Oh maman t'es revenu ! Je te cherchais ! J'ai besoin que tu me fasses une tresse parce que...
- Oh Julia t'as les guirlandes ! Dit Sierra. Super c'est la bonne couleur ! Accrochons-les !
Je me déplace vers l'autre bout de la pièce pour entendre mon interlocuteur.
- Oh tata Julia ! Tu m'as acheté des bonbons ?! Cri Alba en courant vers Julia.
Je leur demande de faire moins de bruit.
Ermanov et Régis entre dans la pièce déguisé en père Noël avec deux gros sacs rouge remplis de jouets.
- OH OH OH !
Les enfants crient dans tous les sens. Même Nina devient euphorique quand Régis lui tend une bouteille.
- Madame vous êtes toujours là ? Me demande l'homme au téléphone.
- Euh oui je vous rappelles plus tard, je ne vous entends pas.
Je raccroche et vais m'assoir sur le canapé près de Roméo qui tient notre fils.
- Il commence à devenir comme sa mère il veut me mordre. Dit Roméo.
J'attrape mon petit ange et le câline en donnant une tape sur l'épaule de mon homme.
- Maman regarde j'ai eu une voiture de la part de tata Nina ! Cri Alba.
- Ah oui ? Tu lui a dit merci ?
Alba monte dans la voiture de course miniature et tourne le volant dans tous les sens.
- Appuie sur la pédale si tu veux avancer. Lui indique Nina.
La petite voiture avance et fonce sur les pieds d'Ermanov. Il lâche un cri de douleur.
- Aïe ! NINA ! Hurle Ermanov.
- Mais quoi ?! C'est pas de ma faute ! C'était l'idée d'Hector la voiture !
- Hein quoi ?! Mais c'est pas vrai ! Moi je voulais leur acheté des armes !
- Quoi ?! À des enfants ?! S'énerve Roméo.
- Non mais des jouets. Pas des vrais...
Ermanov prends Alba dans ses bras.
- Viens là ma puce moi je t'ai offert une maison de poupée avec pleins de petits bonhomme que tu pourras manipuler. Comme ça quand tu seras plus grande tu seras comme maman. Ne sois pas comme ton père. Il est bizarre...
- J'ai fait des gâteaux ! Dit Sierra avec un plateau remplis de petits biscuits en forme de bonhomme et de sapins.
Les enfants se ruent vers leur grand-mère.
Je tourne la tête vers Aria qui sourit à son téléphone.
Je la regarde.
- Tu parles à qui ? Lui dis-je.
- Oh rien c'est pour le travail.
Je me lèves et vole son téléphone.
- Tu mens !
- Valentina ! Rend-le moi ! Cri Aria en tentant d'attraper le téléphone.
- C'est qui Pédro ?
Aria rougit.
- Oh je vois...
Je lui rends le téléphone.
- J'allais vous prévenir. Dit Aria gênée.
Je la prends dans mes bras et l'a sert.
- Je suis contente pour toi. J'espère qu'il sera à la hauteur.
Nina se lève à son tour et vient la serrer.
- Il est beau au moins ? Demande Nina.
- Ninaaaa... Répondîmes simultanément avec Aria.
- Bah quoi ? Regardez moi j'ai pas pris en compte la beauté d'Hector et regardez-le.
- Hein quoi ?! Je suis très beau ! Maintenant on ouvre nos cadeaux ! Dit Hector la bouche pleine de biscuits.
Nous nous asseyons sur le tapis, en cercle, autour du sapin décoré de rouge et de doré. Chacun prend ses cadeaux. Même Régis.
Son cadeau semble lui plaire. C'est une photo de nous deux des années plus tôt que j'ai retrouvé à l'orphelinat.
Il me regarde et me sourit en me remerciant.
Alba vient s'assoir sur mes genoux pour déballer ses cadeaux. Je la regarde faire quand Roméo me tends une boîte.
- Oh c'est pour moi ?
- Non le voisin.
Je lui lance un regard noir et ouvre la boîte.
Je rougis et la referme immédiatement avant que quelqu'un d'autre ne voit l'ensemble de sous-vêtement en dentelles rouge.
- Mais ça va pas ?
- Je compte sur toi pour l'essayer ce soir.
Roméo me fait un clin d'œil.
Je rougis deux fois plus.
- Et en plus tu voulais l'offrir au voisin ! Dis-je en le tapant.
J'offre à mon tour son cadeau.
- J'espère qu'on a pas eu la même idée... Je suis pas très...culotte... me dit Roméo.Il ouvre son cadeau et sourit. Il en sort un collier en argent.
- Hum... Merci. J'aime beaucoup. Me dit-il avant de m'embrasser le front.
Gandja vient s'installer près de moi.
Je pose ma tête sur l'épaule de Roméo.
Je contemple ce cadre magique qui se tient devant moi. J'ai désormais deux enfants... Un mari merveilleux, des amis qui sont devenus des membres de ma famille, mon père que je croyais mort, ainsi que Sierra et Ermanov qui m'aiment comme leur propre enfant.
Je n'aurais pas pu rêver mieux... On aurait pas pu rêver mieux avec Gandja. On avait rien, pas assez d'argent pour s'acheter de quoi manger, de quoi s'habiller, nous n'avions même pas de maison chauffé pour y dormir... Et aujourd'hui on possède tout. Elle ne parle pas mais pourtant c'est la seule qui a tout vu, et qui a tout vécu avec moi. De l'orphelinat à aujourd'hui, elle ne m'a jamais laissé tomber. Elle a était celle pour qui je me devais de continuer à vivre, elle m'a aider à ne pas perdre la tête quand j'étais au plus bas, elle m'a fait échapper à la mort, elle m'a garder en vie, quand la vie elle-même ne voulait plus de moi.
Merci Gandja...
FIN
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...