Je me réveille doucement, il fait froid.
Le chauffage était éteint en même temps.
Heureusement avant de sortir du club j'ai pris le temps de me démaquiller et de me changer.
Il est 10:34.
Je me lève et rassemble mes affaires. Je passe à la maison déposer mes affaires. L'autre est dans le canapé, il ronfle une bouteille de vodka à la main.
Je ne comprends pas comment une personne peut être aussi horrible.
Il n'y avait que quand il dormait que je pouvais être en sécurité.
Si je voulais j'aurais pu faire en sorte que son sommeil soit éternel...
Mais il me faudrait d'abord l'endormir et ensuite le tuer. Mon corps était trop faible et fragile pour me battre contre lui.Je pris de l'argent dans sa cachette, c'est-à-dire sous l'oreiller dans sa chambre.
Je pris juste ce qui était nécessaire pour pouvoir me nourrir.
Je me changeai et enfilai une tenue de sport et une paire de baskets pour être à l'aise.
J'arrivai dans un centre commercial.
Je pris de quoi manger, 2 sandwichs.
J'avais tellement faim.
Ça devait faire depuis 3 jours que je n'avais pas manger un vrai repas.
Il y avait des jours où je ne mangeais rien. On voyait légèrement mes côtes.
Je pris mes courses et les paya.
Je mangeai une moitié de sandwich et mis l'autre morceau dans mon sac.
L'avantage en Russie c'est qu'avec le froid la nourriture ne risquerait pas de moisir.
J'arrivai près d'un parc. Il n'y a presque personne.
Je vois une voiture de luxe passer, je ne peux m'empêcher de la détailler du regard. Elle est juste trop belle !
Je manque de trébucher en voyant qui est à l'arrière.
C'est l'italien. Je le vois tourner la tête vers moi avant que la voiture ne tourne à droite, il m'a vu.
Mais que venait-il faire en Russie ?
Au plus profond de moi, j'espérais le revoir.
C'est moi qui venait de dire ça ?
17:00
Après avoir couru dans le parc et avoir marché longtemps je décide de rentrer.
Je m'attendais déjà au pire. Il allait me frapper parce que je n'avais pas passé la nuit ici.
J'ouvris la porte doucement de peur de le réveiller. J'entrai sur la pointe des pieds. Il n'était pas là. Peut-être était-il sorti ?
Je montai prendre mes habits pour prendre une douche.
C'était le moment le plus angoissant pour moi. J'avais toujours peur qu'il m'attend devant la salle de bain ou qu'il essaye de défoncer la porte pour pouvoir entrer.
Je me douchais tout le temps en sous-vêtements. Je détestais mon corps et me voir nue... j'étais tellement maigre et savoir que cet homme avait touché mon corps me répugnais encore plus...
Je me dépêchai de sortir de la douche.
Je me dirigeai droit vers ma chambre.
Il était là dans l'embrasure de la porte de ma chambre.
Il me regardai de haut en bas.
Je me retenais de ne pas montrer ma haine devant lui. Je me doutais de ce qui allait suivre...
Je sursautai en entendant sa voix grave et forte.
- Où étais-tu ? Tu m'as manqué ma Valentine...
Si seulement je possédais une arme, à cet instant il serait déjà mort.
Ce surnom qu'il utilisé était juste le pire que j'ai entendu de toute ma vie.
Je ne répondis pas et baissai les yeux.
Il m'attrapa par les cheveux violemment et me jeta au sol et ma tête percuta le coin du bureau. Je cachais ma douleur pour lui gâcher son plaisir mais putain j'avais tellement envie de crier.
Je restai au sol en venant me mettre en boule pour me protéger. Il n'allait pas s'arrêter là.
Ce connard me mit un énorme coup de pied dans les côtes. Je ressentais la douleur me brûler au plus profond de moi. Il continua à me donner des coups de plus en plus fort.
Il dégagea mes mains qui protégeaient mon visage et vint me mettre un énorme coup de poing. Je sentais ma joue brûlé et me faire extrêmement mal sans compter tous les autres endroits où il avait tapé. J'avais tellement mal. La douleur devenait de plus en plus insupportable, je m'efforçais de ne rien montrer de la douleur qui m'envahissait. Il continua une dizaine de minutes avant d'être fatigué.
- C'est ce qui arrive quand tu cherches à me fuir.
Il descendit en bas et me laissa seule.
Je restai là un moment à pleurer doucement. Les douleurs m'empêchaient de bouger. J'avais mal partout en même temps. J'essayai de me lever doucement. Je retombai sur le sol.
J'entendais celui qui m'a frappé rire aux éclats depuis le salon.
Ça le faisait rire ce fils de pute...
C'était sûr, une fois que j'aurais réussi à me relever, je lui ferrais payer pour tout ce qu'il m'a fait, comme jamais personne n'a pu faire du mal à autrui...
J'allais le détruire de toutes les manières possible...
Simplement le tué aurait été trop facile, il fallait qu'il souffre.
VOUS LISEZ
Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...