Seul la lampe de la trottinette éclaire désormais notre chemin. Les voitures se font rares.
Nous finissons par arriver là où nous avons trouvé la trottinette. Nous déposons le véhicule à son emplacement.
Je frissonne de froid. La pluie a cesser de tomber.
Mes vêtements me collent à la peau.
Mes dents s'entrechoquent de froid. Je replis mes bras sur moi-même.
Roméo me voit faire et passe ses bras autour de moi. Son contact me réchauffe. Sa tête est sur mon épaule. J'ai l'impression que le monde s'est arrêté de tourner. Je sens son souffle sur moi. Lui aussi a froid.
- À mon avis on devrait se dépêcher !
Il n'a même pas le temps de parler que la pluie est de retour.
- Courons ! Il ne reste plus beaucoup ! La maison est à quelques rues !
Roméo m'attrape la main et m'entraîne dans cette course effrénée. Au bout de quelques temps j'ai du mal à respirer. Mes côtés me font mal. Je m'arrête et lâche Roméo.
- Je...
Je me pli en deux.
- Tu vas bien ?!
Je tente de respirer doucement.
- Oui... c'est... c'est mes côtes. Rien de grave !
- Excuse-moi j'avais complètement oublié qu'elles étaient cassées !
- Pas grave pas grave ! Vas-y toi de toute manière nous sommes à une centaine de mètres ! J'arrive !
- Tu penses vraiment que je vais te laisser là ?!
Il ne me laisse pas le temps de répondre et m'attrape par les jambes avant de me placer entre son bras et son épaule.
- Mais ça va pas ?! Lâche-moi ! Je vais tombée !
Je lui donne des coups pour qu'il me relâche mais la douleur dans mes côtes me surprends.
Il ne répond pas et se contente de me porter jusqu'à l'allée de la maison. Il me dépose au sol sans me lâcher. Ses bras m'emprisonnent contre lui.
- Avant d'entrer sache que j'ai passé une merveilleuse soirée... Tout était parfait...
En entendant ces mots je ne peux m'empêcher de frissonner encore plus.
Sa douce voix grave me rend fébrile.
Roméo se penche vers moi et vient poser son front contre le mien. Je viens déposer mes mains sur chaque côtés de son cou, à la naissance de sa mâchoire.
Quelques gouttes d'eau dégouline sur nos visages.
- J'ai adoré faire de la trottinette avec toi. Dis-je à moitié amusée.
Subitement ses lèvres douces viennent s'écraser contre les miennes. Roméo accentue notre baiser en me pressant plus fort encore contre lui, jusqu'à ce que je parviens à sentir chaque partie de son corps contre le mien.
Je frissonne lorsque sa langue rencontre la mienne.
Nos bouches se fondent entre elles.
Le souffle court il détache ses lèvres des miennes et me sourit doucement.
- On devrait rentrer maintenant. Dit-il en baissant les yeux sur mon corps trempé.
Je souris gênée. J'arrange mes vêtements comme je peux en les décollants de ma peau et nous entrons dans la villa.
Les autres sont là dans le salon entrain de discuter. Julia est toujours là. A cause de la pluie elle n'a pas pu partir je suppose. Et c'est tant mieux ! Ce qu'elle m'a dit hier m'inquiète. J'espère vraiment qu'elle n'est pas en danger.
Leurs yeux s'illuminent lorsqu'ils nous aperçoivent.
- Eh bah dis donc ! La pluie vous a pas raté ! Lâche Aria.
Je souris et regarde Roméo.
Ce dernier semble gêné et ne sourit pas.
Il se contente de me tirer par la main vers l'escalier.
- On arrive. On va se changer. Dis-je aux autres.
- Prenez tout votre temps ! Lâche Nina.
Les autres nous regardent toujours, amusés.
Une fois arrivé dans le couloir, je me place devant Roméo et l'arrête. Je dépose un baiser sur sa joue et m'en vais dans ma chambre.Point de vue de Roméo :
Je la regarde se diriger vers sa chambre, le corps mouillé. Ses vêtements laissent entrevoir ses magnifiques courbes. Elle est juste magnifique.
Et si... et si je la rejoignais pour continuer ce que l'on avait commencé ?
Non hors de question.
Je ne veux pas accélérer les choses. Je veux prendre mon temps sans la perturbée. Elle mérite le mieux.
Je suis rester planté là dans le couloir.
J'entre dans ma chambre et me dirige vers la douche. Après m'être laver je me dirige vers mes vêtements.
J'enfile un survêtement et un t-shirt avant de me parfumer.
Je repense à son odeur sucré et doux...
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Ça ira mieux demain...
General FictionMoi, Valentina, j'endure les caprices du destin en attendant désespérément que mon cœur, un jour, puisse me servir à autre chose qu'à survivre à ces lendemains...