Chapitre 72

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Nous arrivons devant un palace. Le palais d'hiver, le musée de l'hermitage.
Là où autrefois des empereurs vivaient.
Roméo m'ouvre la porte.
Je reste un moment à contemplé le lieu, l'architecture.
C'est immense.
- On y va ?
Je sors et me tiens à Roméo pour ne pas glisser dans la neige.
- C'est magnifique.
Je me tiens au bras de Roméo et nous nous dirigeons à l'intérieur. Un homme habillé en garde nous ouvre et s'incline devant nous. Je regarde Roméo le sourire aux lèvres ne comprenant pas.
- Vos altesses on vous attends à table. Dit le garde.
- Quoi ? Dis-je surprise en regardant Roméo.
- Bienvenue dans votre nouvelle demeure Madame. Dit le garde.
Nous suivons le garde qui nous emmène dans une énorme et splendide salle plus grande que notre manoir lui-même.
Roméo m'aide à m'installer à table en me tirant la chaise. Cette table parfaitement décorée et soignée, paraît minuscule dans l'immensité de la pièce. Les murs sont ornés de dorée et de blanc, avec des motifs fleuris. Les plafonds sont au moins à 6 mètres de haut. Ils sont eux aussi ornés de peintures magnifique. Je remarque qu'un pianiste est assis et s'apprête à jouer du piano.
- Impératrice, permettez-moi de prendre votre manteau.
J'enlève mon manteau et le tend à l'homme.
- C'est magnifique Roméo. Merci.
- Il fallait que l'idée soit incroyable pour que tu puisses me pardonner de ma débilité. Tu avais raison j'aurais dû t'appeler, prendre de tes nouvelles. Tu avais besoin de moi et j'avais besoin de toi. Roméo ouvre sa main vers moi. J'y dépose ma main. Il me l'a sert.
Je détaille du regard la grande pièce.
- Je pensais que tu ne voulais plus me parler.
- Moi ne plus vouloir te parler ? Je pourrais te parler des heures.
L'homme se met à jouer du piano.
Une musique très envoûtante et enivrante.
Le serveur nous apporte une bouteille et nous en sert.
- Ça te dit une danse ?
- Monsieur ayez un langage correct voyons !
- Excusez-moi Madame, j'ai tendance à être un peu trop sot.
Roméo se lève et vient se mettre devant moi.
- M'accorderiez-vous cette danse ? Dit-il en s'inclinant et en me proposant sa main.
- Avec grand plaisir Monsieur Romano. Dis-je en lui prenant la main.
Nous nous plaçons au centre de la pièce. Roméo dépose sa première main dans le bas de mon dos et l'autre main dans la mienne.
Roméo guide la danse. Je suis comme je peux ses mouvements. Le parfum de Roméo me fait basculé dans la rêverie. J'oublie l'espace qui nous entourent et suis cette danse effrénée. La musique m'envahit et je bouge en accord avec mon partenaire. Nous tournons plusieurs fois jusqu'à en avoir mal aux pieds. Roméo se détache de moi et me fait tourner sur moi-même plusieurs fois. Les plies de ma robe volent et s'évasent. Pendant un moment je m'inquiète que l'on voit mes sous-vêtements. Mais mon partenaire prends soin de ne pas me tourner trop brutalement.
Nous continuons ainsi de nombreuses minutes.
Je rejoins les bras de l'homme que j'aime.
Le serveur apporte nos plats et nous retournons nous assoir.
Je vois Roméo se passé la main dans les cheveux.
- Tu vas bien ? Tu as l'air stressé.
- Je vais bien ne t'inquiète pas. Je vais même très très bien. Mangeons.
Nous ouvrons simultanément les cloches sous lesquelles se trouvent nos plats.
- Waouh...
Le plat est méticuleusement présenté.
- C'est sûr, c'est pas comme les pizzas à 500 roubles que j'ai l'habitude de manger.
Roméo rit.
- Effectivement, j'espère qu'elles ont plus de goûts que tes horribles choses que tu nommes pizzas.
- Eh ! Fait gaffe ! Dis-je en saisissant le couteau et en le pointant sur Roméo.
Une fois le plat terminé, le serveur apporte les desserts.
- Je n'ai plus de place ! Dis-je essoufflée.
- Dans ce cas... commence Roméo.
Il se lève. Je le regarde faire en me demandant ce qu'il fait.
- On s'en va ?
Une goutte de sueur perle sur son front.
Le pianiste joue désormais silencieusement.
Roméo dépose son genou au sol. Mon cœur rate un battement comprenant ce qu'il s'apprête à faire.
Il sort de sa poche de veste, une petite boîte bordeaux en velours.
Il l'ouvre.
- Valentina Andreeva Mikhaylova, accepteriez-vous d'être ma femme ?
Je regarde Roméo, mes larmes prêtent à coulées. Je ne m'attendais pas du tout à cela. Je prends une grande inspiration.
- Oui.
Mes larmes se mirent à coulées.
Roméo se leva et me serra très fort dans ses bras. Il me souleva du sol.
- ELLE A DIT OUI ! Cria t-il heureux.
Je ris à sa bêtise.
Il me déposa au sol et m'embrassa tendrement.
Le pianiste, le serveur et le garde vinrent applaudirent.
Roméo se détacha de moi et prit ma main pour y passer la magnifique bague composé d'un magnifique diamant.
Je le serra de nouveau encore sous le choc de sa déclaration.

Ça ira mieux demain...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant