THE HOUNDS OF HELL : CHARLEEN ET ASHTON PARTIE 2

veille du jour J

Charleen

Chenoa est enfin arrivée pour mon plus grand bonheur. Elle m'avait beaucoup manqué! C'est comme une soeur pour moi. Elle a rapidement compris que quelque chose n'allait pas mais comme elle est d'une grande intelligence, elle n'a pas posé de question et a agit de façon habituelle. Elle connaît mon passé je ne lui ai jamais caché après que j'ai pu lui accordé ma confiance aussi par contre fut-elle choquée de rencontrer Tamy. La , elle m'a regardé interloquée mais n'a toujours pas prononcé un mot. Elle sait que je lui en parlerai quand je pourrais. Alors ensemble sous bonne escorte nous avons choisi les tissus qui composeraient ma robe. Je dois dire qu'elle est magnifique mais est à des années lumières de ce que s'imagine Massimo. Je pense qu'il va en faire une jaunisse le moment venu si ce n'est une syncope ce qui pour le coup m'arrangerait bien! Chenoa a gloussé quand je lui ai montré le modèle que je désirai. Elle a éclaté de rire tout en secouant la tête.

-tu es sure que tu seras au bon endroit? Avec cette robe, ils vont en tomber dans les pommes! Putain tu vas faire les gros titres et moi avec!

J'ai acquiescé en souriant.

-oui c'est ce que je veux. Tu peux le faire?

-bien sur ma chérie. De toute façon quoique tu portes tu seras toujours sublime.

Nous avons donc écumé les boutiques sous la vigilance des gardes qui avait ordre de ne pas louper une miette de nos échanges et devaient les rapporter à qui de droit, bien entendu, comme les bons petits soldats qu'ils sont. Après un mois de travail,  la robe est enfin finie. Il faut dire que le jour J est pour demain et que je n'ai pas trouvé le moyen de  faire passer le message à Chenoa. C'est la dernière ligne droite et je ne dois pas me louper. Je n'ai pas le droit à l'erreur.Nous sommes aux derniers essayages sous l'oeil interloqué du garde en faction devant la porte quand la gouvernante entre dans le petit salon, un bouquet de pivoine à la main.

-je suis désolé madame mais voilà ce qui a été livrée en guise de bouquet et

Je le regarde et éclate en sanglot. Chenoa en lâche ce qu'elle avait dans les mains pour me prendre dans ses bras et me réconforter. 

-chut ma belle, ne pleure pas, on va trouver! je sais que tu voulais des roses, je vais me rendre moi-même à la boutique pendant que tu te remets d'accord?

J'en profite pour glisser un bout de papier dans son décolleté et acquiesce de la tête, les larmes n'ayant pas eu de mal à dévaler suite à la tension que je subis au quotidien. Massimo n'a pas retenté d'approche mais je sais qu'il m'a promis de me faire sienne pour la nuit de noce et rien que d'y penser, j'ai envie de vomir. Si je ne me barre pas d'ici, je jure que je me tranche les veines. Jamais je ne laisserai ce porc abuser de mon corps! 

Chenoa me sourit et se détache de moi. Elle se tourne vers le garde.

-quelqu'un peut-il me déposer ou je dois m'y rendre à pieds?

-comme vous le souhaitez mademoiselle. Vous êtes libres de vos mouvements.

-très bien alors je souhaiterais que l'on me dépose. Sans mon téléphone, j'ai peur de me perdre pour m'y rendre.

-très bien. 

Le garde sort accompagner Chenoa et Je m'en vais retirer ma robe que je laisse pendre à une patère. Je me change rapidement et pars me réfugier dans ma chambre. Tout se joue maintenant. J'espère tellement qu'elle réussira. Nous n'avons rien pu faire jusqu'à présent. Tous moyens de communication ont été enlevés à Chenoa en arrivant pour sa soit disant sécurité et un garde nous suit partout. Nos chambres sont séparées et gardées en permanence. De plus nous avons pour ordre de ne nous rendre dans nos chambres que pour le coucher et seules.