Chapitre 33

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Point de vue Meryl

Avec Lexa on descend le travers, elle se tient à moi mais il n'y a pas une once de peur dans son comportement. Ça penche vraiment beaucoup, je freine doucement et commence à mettre la moto en travers au lieu de descendre à pique pour ne pas nous renverser.

Une pression sur mon bras me fait m'arrêter, je tourne la tête et écoute Lexa une fois que la moto n'émet plus aucun son.

- Je me demande si on va la trouver ! Dit-elle dépité.

- Bien sur qu'on va la trouver on peut pas la laisser comme ça. Dis-je pour la rassurer, je poursuit. Ils sont ou Victoire et les autres ?

- Vers le sud. Répond-t-elle.

- Okay on y va ... Dis-je en redémarrant la bécane.

Sans le savoir on s'éloigne de plus en plus de Roxane.

Point de vue Lexa

Meryl se gare juste à côté de la Seat de Martin, je descend retire mon casque il fait de même. Je prends Victoire et Sara dans mes bras, j'ai besoin d'un peu de réconfort. Meryl me regarde comme blessé que je l'ai pas choisis lui. Je m'en veux et pars vers lui pour me blottir dans ses bras. Il resserre son étreinte sur moi, je me sens bien. Martin nous parle et parle avec des collègues par téléphone, il est en haut parleur pour qu'on entendent tous, même Meryl qui est loin d'être un flic. Ça ne le dérange visiblement pas le commandant, faut dire que Meryl est génial il nous aide à chercher une collègue et un fou furieux.

Sa moto aide beaucoup aussi, il passe la ou personne ne peut aller, c'est le top. Je regarde la machine et me plonge dans mes idées en même temps, je ressens quelque chose de bizarre depuis ce matin comme si elle était la tout près de nous mais qu'on arrive pas à la trouver. Je suis sûre on passent à côté d'elle, même pas loin du tout. J'ai ce sentiment la qui me quitte pas et je m'en veux de pas l'avoir trouvé, surtout cette cabane elle doit quand même être imposante, facile à repérer comment ça se fait qu'on arrive pas à la localiser.

A la fin de la journée, il est 18 heures par la, on rentre tous au commissariat prendre un café. Même Meryl vient avec nous, on gare la moto sur le parking privé, manquerait plus qu'il se la fasse voler.

- Judith ça va ? Dis-je en haut des escaliers.

- Oui je voulais prendre de tes nouvelles et maman aussi d'ailleurs. Avec tout ça, comment tu vas ? Dit-elle mignonne comme tout.

- Tu es super tu sais, c'est gentil. Mais je suis optimiste on va la retrouver, regarde même mon amour est la pour m'aider. Dis-je en désignant Meryl qui monte les escaliers tout en parlant à Martin.

Le commandant à l'air de l'apprécier c'est bien. Je souris à la vue de cette scène.

- Oh mais dis moi il est plutôt pas mal, rit-elle après se faire bousculer par Noa, son petit ami.

- T'inquiète pas, il est fou de moi. Dis-je à Noa pour lui faire comprendre que c'est moi qui n'ai pas de soucis à me faire.

Puis avec Judith on rit pour oublier les soucis, ça fait du bien, les hommes nous rejoignent. Meryl vient se placer derrière moi et Judith le voit de plus près.

- Ah ouais ... Dit-elle comme hypnotisée.

- Et oh ... Dis-je en faisant claquer mes doigts devant son visage.

Elle rit suite à ça.

- Il est encore plus beau d'aussi près ... Continue-t-elle.

- Oui et il est à moi ... Dis-je en riant me mettant contre Meryl qui rit de bon cœur.

Pour lui ce n'est qu'une gamine.

- Euh et moi ... Dit Noa tout gêné dans son coin.

- Mais oui je t'aime, tu es le plus beau, le plus fort, le plus merveilleux de tous les petits ami. Dit Judith en exagérant très franchement.

On se met à glousser Meryl et moi comme des gamins. Noa lui fait un bisou à Judith.

- On peut vous inviter à manger dans la semaine ? Demande soudain Judith à notre intention à tous les deux.

Je jette un coup d'œil à Meryl qui dit "oui" de la tête.

- Très bien mais que si tu le dévore pas des yeux toute la soirée ? Dis-je en riant.

- Pas de soucis, je regarderais ailleurs. Rit-elle heureuse.

Je ris, faut dire que Meryl dégage plus de présence que Noa, j'aime pas bien le copain de Judith, je préférais Souleymane mais l'amour c'est l'amour.

Avec Noa on sait jamais ce qu'il pense, ni même si il est énervé ou heureux, il a un visage plutôt fidèle, il laisse très peu apparaître ses émotions. Quand on le voit il fait pratiquement toujours la même tête, ça me perturbe.

Ils nous disent au revoir et descendent les escaliers, au même moment ou Victoire monte.

Elle attrape Noa par le bras et reste la à le fixer intensément, elle a une vision, ça fait paniquer le jeune homme et il retire immédiatement son bras en disant "Non mais ça va pas !". Judith s'interpose et moi je récupère Victoire qui à l'air toute retourné.

 

Demain nous appartient et LexaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant