•Chapitre 4•

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PDV : Extérieur

Ils étaient tous allongés dans une ambulance différente. Bakugo ne tenait pas en place. Il devrait être avec Kirishima, lui dire comment il était désolée.

-monsieur vous devez rester tranquille pour que je vous soigne. Dit l'ambulancière qui essayait tant bien que mal de garder son calme. 10 minutes qu'elle batallait avec lui.

-mais vous comprennez pas ! Il faut que j'aille le voir ! Bakugo criait presque, il fallait qu'il voit si il allait bien !

-vous allez vous calmer maintenant, car si vous criez comme ça dans ses oreilles ça va pas le faire. Argumenta t elle.

-tch... Déclara t il, vaincu.

-Emma, on est arrivé ! Cria l'ambulancier au volant.

-Aller venez. Dit un médecin, venant de débarquer aux portes de l'ambulance.

Mais en le suivant il tomba sur Kirishima qui pénait à marcher même avec 2 infermiéres à ses côtés. Son cœur se serra : c'était sa faute. Cette phrase tournait en boucle dans sa tête .

-putain, je suis trop con... Chuchota t il à lui même.

-c'est pas votre faute, vous avez cru bien faire. Dit le docteur qu'il suivait depuis 2 minutes à peine.

-hein, je peux savoir de quoi vous parlez ? S'énerva t il, il déteste les adultes qui ramènent leur science alors qu'ils ne savent rien.

-vous savez on m'a explique la situation, je sais ce qui s'est passé. Il avait soupiré au moins 3 fois pendant cette courte phrase.

-ouais, bas j'aurais pas du "croire bien faire". Il fit des guillemets avec ses doigts se moquant complètement du docteur.

-voila nous sommes arrivés. L'ignora t il s'arrêtant devant une porte.

-attendez c'est pas vous qui vous allez vous occuper de moi ? S'arrêta t'il, surpris.

-non, c'est moi. Une femme venait de sortir de la porte. Aller venez, regardez l'état de votre bras.

-non jurez ! J'avais pas remarqué ! Vous croyez que le pauvre Doliprane que m'a donné l'ambulancière a suffi. Répondit il avec la plus grande des insolence.

-rentrez. Il s'exécute, tandis qu'elle souffle.

-bonne chance, il est plutôt têtu. Si il veut pas que vous le soignait vous ne le soignerait pas. Souris t il, secrètement content d'être enfin débarrassé de Bakugo.

-merci du conseil. Répondit elle faussement reconnaissante.

Elle soupira légèrement, avant d'entrer à nouveau dans la pièce. Bakugo était debout au milieu de la pièce. Elle soupira de nouveau : ça allait être dur...

-asseyez vous ici. Dit elle en pointant le lit.

-j'ai pas mon temps à perdre avec vous. Il ne bouge pas, et un regard noir apparaît sur son visage.

-comment ça ? Je vais te soigner, ce n'est pas une perte de temps. Alors assis toi. Elle l'avait tutoyer sans le contrôler. Elle s'énerve déjà...

-vous me saoulez... Soupira t il. Faites vite. Il s'assit enfin sur le lit et un sourire satisfait apparaît sur le visage masqué de la femme.

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-PUTAIN ! Ça fait 10 putain de minutes que vous tapotez ce putain de coton imbibé de putain d'alcool sur mon putain de bras ! Cria t il en repoussant le coton de son bras.

Bakugo en avait marre, il avait accepté pour qu'elle le laisse tranquille. Il avait aussi cru qu'elle allait mettre 5 minutes maximum mais que nenni. Elle faisait ça depuis maintenant près de 15 minutes et Bakugo allait craquer.

-monsieur, calmez vous. Je sais que c'est dur. Je sais que votre situation est délicate et que vous vous senstez coupable pour ce qui est arrivé mais- Bakugo l'a coupé en se levant.

Il marche jusqu'à la porte, l'ouvre et fait quelques pas. Il soupire : toute la classe était devant la salle.

-vraiment Bakugo, je comprends. Rajouta t elle, rassurante.

Bakugo s'arrêta brusquement, serra les dents et fronça les sourcils : il déteste les adultes qui ramènent leurs sciences mais qui en savent rien. Il se retourne donc regardant la femme.

-NON ! Vous comprenez pas ! Vous comprendrez jamais ! Vous comprenez pas ça fait quoi de blesser toutes les putains de personnes à qui vous tenez ! Vous comprenez pas ça fait quoi d'être un putain de monstre ! Cria Bakugo, sa voix résonnant dans tout le couloir.

Personnes osaient dire quoi que ce soit. L'ambiance était étouffante. Cependant une respiration saccadé interrompu celle ci. Au grand bonheur de tout le monde.

-Midoriya ! Dit Tenya entousiaste à la venu de son camarade sachant ce qu'il avait à leur dire. Il attendit qu'il soit à sa hauteur pour reprendre la parole. Alors ?.

-oui comment va Uraraka ? Dit Tsuyu, vraiment inquiète pour son amie.

-eh bien, elle a un traumatisme crânien, 2 vertèbres, 1 côte cassés et un torticolis. Répondit Midoriya.

-oh non la pauvre. Commença Tsuyu pleurant dans les bras de Tenya.

-espérons qu'elle s'en remette. Dit Midoriya.

-oui espérons. Dit la classe en chœur.

Un cri coupa leur soudaine tristesse, celui de Bakugo. La culpabilité et la sensation d'être un monstre était monté d'un cran en lui. Alors il décida de partir, il avait envie de prendre l'air ou il allait frapper tout ce qui lui tombe sous la main. Il sortit alors part la porte part laquelle il était entré.

Midoriya entreprit de le suivre.

-laisse c'est pour moi. Lui dit doucement Todoroki, un visage neutre comme toujours.

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858 mots

Heyyyyyyy les gens ! Ça va ? Moi ? Tranquille merci de demander ! A vrai dire j'avais peur que le chapitre soit plus court que les précédents, mais j'avais même pas besoin de m'inquiéter. Pourtant j'ai fait comme j'avais prévu. Enfin bref <3 sur vous

Tchouss mes beatchs <3

Par ma faute ~Kiribaku~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant