Ces vacances, seule, en compagnie de Marco, dans cette magnifique maison perdue dans la forêt, sont tellement reposante. Je ne m'attendais pas à tant de tranquillité et de tendresse.
Marco est incroyable avec moi. Nous ne sommes ici que depuis trois jours, mais j'ai l'impression que ça fait une éternité. Les grasses matinées sont reposantes, nos soirées sont romantiques à souhait.
J'ai découvert tant de nouvelles choses sur Marco qu'il me semble le découvrir réellement. J'ai appris qu'il aime la cuisine maison, traditionnelle, qu'il déteste les oignons et qu'il peut-être très doux lorsqu'il le souhaite.
J'ai aussi découvert hier une pièce cachée. Enfin, plutôt un lieu caché dans cette maison qu'on ne peut imaginer de l'extérieur.
Il y a un sauna, une piscine et un jacuzzi. C'est à l'arrière de la maison, relié par un couloir. Nous en avons profité directement.
Marco m'a appris à nager. Parce que je ne suis jamais allée à la mer ni à la piscine, et que je n'ai jamais appris. Pour mi abuelita, ce n'était pas utile. Pour Marco, c'est primordial maintenant.
Je me débrouille plutôt bien, même si les leçons ne sont pas prêtes de finir... Marco s'est montré catégorique là-dessus. "Tu dois savoir nager." Alors je vais apprendre. Parce que ça semblait inquiéter Marco.
Mais nous verrons ça plus tard. Aujourd'hui, je découvre autre chose. Le sauna. Depuis que je suis dans ce cartel, auprès de Marco, je découvre beaucoup de choses. Notamment des choses luxueuses que jamais je n'aurais pu m'offrir dans ma vie d'avant.
Je regarde le "maillot de bain" que Marco m'a acheté sur la route pour venir ici. N'a-t-il pas comprit que je détestait mon corps? Parce que acheter un bikini aussi sexy, j'appelle ça de la provocation.
Même s'il m'a déjà vu nue, et même si je ne dois pas avoir honte devant lui, c'est plus fort que moi. Mais ai-je le choix? Pas vraiment. Et je le soupçonne de l'avoir fait exprès. Tant pis.
Je soupire et enfile finalement ce bout de tissu rouge. J'attache mes cheveux en un rapidement chignon. Je suis prête! Je sors de la salle de bains. La chambre est vide. J'ai demandé à Marco d'y aller directement, parce que je ne voulais pas qu'il me voit directement.
Je rejoins à petits pas la gigantesque pièce cachée. Le carrelage glacé me fait frissonner dès que j'y pose un pied nu. Marco est déjà dans le sauna. J'ouvre la porte vitrée. La chaleur m'accueille aussitôt, contrastant avec la température des carrelages extérieurs.
Je ferme rapidement la porte pour ne pas que la chaleur s'échappe. Je suis immédiatement réchauffée. Je crois que je vais aimer me la couler douce ici.
Marco se tourne vers moi. Je lui souris timidement. Parce que je sais pertinemment que je passe sous son radar. Il m'examine des pieds à la tête. Rien ne semble lui passer sous le nez. Il se redresse, sourire en coin."J'aime bien ce maillot de bain."
Je passe un bras devant mon ventre, gênée. Je ne veux pas qu'il voit toutes mes imperfections. Et elles sont nombreuses. Il doit avoir l'habitude des jolies filles parfaites, aux tailles de guêpe et aux formes proportionnées.
Mais il ne trouvera pas ça chez moi. Il trouvera plutôt un peu -trop- de graisses, vergetures, cellulite et...
J'écarquille les yeux. Il vient de me plaquer violemment contre le mur en bois. J'ai cru que j'allais passer à travers! Il déguste mes lèvres comme un affamé.
Évidemment, je réponds à son baiser. Je me laisse aller. Je ferme les yeux. C'est ça, qui m'a manqué ces derniers jours. Sa force, sa brutalité, sa sauvagerie.
Je retrouve enfin la passion charnelle. Celle que j'aime. Je me colle plus à lui. Et je sens immédiatement son membre frôle mon pubis. Même à travers les tissus je le sens.
Et le désir monte en moi avec une telle force que j'ai l'impression de m'étouffer sous lui. Je glisse mes mains le long de son torse, dessinant ses muscles qui se tendent sous mon touché.
Et je descends, encore et encore. Jusqu'à l'élastique de son short de bain. Je défais le nœud. Mais cela ne semble pas plaire à Marco. Autoritaire comme il est, il préfère mener la barque.
Il glisse sa main sur mon poignet pour retirer ma main, menée par mes ambitions. Il se détache de mes lèvres pour me regarder sévèrement. Alors, il retire d'un seul et même coup le cordon qui ferme son short. Ce dernier glisse légèrement sur ses hanches, dévoilant une toison qui guide jusqu'à son intimité encore cachée.
Il lâche mon poignet. Sans m'y attendre, il me retourne et cette fois-ci, c'est mon buste qui est plaqué contre le bois. La pièce est devenue incroyablement chaude. Trop peut-être. J'ai l'impression d'étouffer.
Il récupère mes poignets qu'il noue dans mon dos avec son cordon. Sa main glisse le long de mon bras nu. Je frissonne. Je peux le distinguer du coin de l'œil. Il est concentré.
Facilement, il défait les deux nœuds de mon haut de maillot. Ce dernier tombe lorsque Marco me recule un peu de ce mur. Ce sont mes seins qui entrent en contact avec le bois.
Jamais je n'aurais cru prendre autant de plaisir avec de simple sensation. Mais Marco ne semble pas en avoir fini avec moi. Bien au contraire. Mes cuisses se contractent quand sa main glisse sur mes cuisses.
Elle arrive pile à mon intimité. Mais elle la quitte. Marco vient se coller à mon dos, sa main passant sur ma hanche pour venir devant et mieux saisir mon intimité. Je sens son membre dur contre mes fesses.
Je me surprends à m'y frotter. Sentir, c'est tout ce que je peux faire. Alors je le fais avec un désir non dissimulé. Qu'est-ce que c'est bon!
Rapidement, les caresses qu'il me procure se font plus insistantes. Je vais sombrer. Je le sais. Je suis au bord. Ma respiration est si accélérée que je sens mes mamelons frotter sur le bois. Cette sensation est indescriptible.
Sans que je sache comment, mon partenaire parvient à me retirer mon bas de maillot. En même temps, il entre un doigt en moi. Je me crispe, je gémis. Enfin, ça doit ressembler à des gémissements, je crois.
Ça semble faire son effet. Parce que Marco insiste sur chacun de ses mouvements. Il insére un second doigt. Et je crois que s'il continue comme ça, je vais jouir sans qu'il soit en moi, alors que j'ai envie de sentir son membre en moi.
Je me cambre. Ma tête appuyée sur le mur, le bas de mon corps plus en arrière. Et ce membre dur et droit sur mes fesses qui m'excite encore plus! Tu vas me tuer Marco. Vite...
Après encore quelques secondes, je sens mes mains se libérer. Le temps que j'en prenne pleinement conscience, je sens son membre nu sur mes fesses. Ah non! Pas par derrière! Je me redresse et me tourne."Tu ne vas pas faire ça. Pas là. Laisses mes fesses tranquilles."
Il sourit, puis me plaque de nouveau contre le mur. Sa langue fait des va-et-vient dans ma bouche. C'est excitant encore plus. Il me fait mouiller avec un rien.
Il attrape une de mes jambes qu'il glisse sur sa hanche. Sa verge taquine ma vulve. J'ai compris, il veut ma mort. Il lève ma seconde jambe. Ma poitrine se colle à son torse, je passe mes mains autour de son cou, afin de bien me maintenir.
Mon dos bien appuyé contre le mur en bois, je sens Marco guider son membre à l'aide de sa main jusqu'à mon intimité. Je ne regarde que lui, que ses yeux noirs transformés par le désir. Je ferme les yeux dès que je le sens en moi. C'est... inimaginable.
Je m'accroche à lui, submergée par le plaisir. Ses va-et-vient sont précis, puissant et lent. Il me connaît, il sait commencer me faire atteindre l'orgasme. Ce moment sauna a prit une tournure à laquelle je ne m'attendais pas. Mais que je préfère amplement.
La tête enfuie dans l'épaule de Marco, je me concentre uniquement sur lui. Lui en moi. Il bouge. C'est assez... étrange. Il s'assoit. Je suis au-dessus. Il me faut quelques secondes pour comprendre que je dois m'y remettre. Que c'est moi qui domine.
Je me redresse. Et j'ondule. Marco me fixe intensément. Je me penche pour capturer ses lèvres. Et je continue mes mouvements.
Ils sont de plus en plus rapide. Je veux vite en finir parce que cette jouissance non atteinte me consume. Marco m'aide. Je crois que lui aussi veut en finir.
Alors, ensemble, après encore de longues minutes, nous atteignons l'orgasme. Mes muscles se détendent. Mes jambes sont en coton. Je sens quelque chose de chaud en moi.
Nous avons fait l'amour sans protection... Nous avons fait l'amour sans protection! NOUS AVONS FAIT L'AMOUR SANS PROTECTION! Je ne veux pas attraper de maladie! Sarah m'a toujours parlé des maladies, de l'importance de se protéger.
Marco remarque mon angoisse. Il caresse ma joue en fonçant les sourcils. Ce qui, dans le langage Marco, signifie "parles moi"."On ne s'est pas protégés."
"Et?"
"Les maladies."
"Je vais t'apprendre quelque chose, A-V-A. Quand tu es sexuellement actif, tu dois te faire dépister tous les trois mois. Sauf que je n'ai pas couché avec quelqu'un depuis un an. Maintenant il y a toi. Et je me suis toujours protégé, avant aujourd'hui."
"Alors je ne dois pas m'inquiéter?"
"Non. Même si tu tombe enceinte."
"Enceinte? Si, ça pose problème. On ne peut pas avoir d'enfant."
"Pourquoi pas?"
"Tu veux des enfants? Avec moi?"
"Si ça arrive, ça arrive."
Ouais... je ne contrôle pas mes larmes. Parce que ça je ne m'y attendais pas. Marco, prêt à fonder una familia avec moi... C'est tellement plus puissant que s'il m'avait dit je t'aime. Parce que ça signifie plus.
Ça signifie tellement plus pour moi. Ça veut dire qu'il m'aime, qu'il me fait confiance, qu'il souhaite rester avec moi, et qu'il est prêt à assumer tout ça. Même si je pense que nous pouvons attendre encore un peu pour avoir des enfants.
Ces vacances sont tout bonnement merveilleuses.

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La Sourde et la Brute
Romance"Parce qu'elle était une âme égarée Qui a rencontré son âme déboussolée; Il avait le talent de tuer Et elle celui de supporter; Il a suffit d'un seul regard Pour que chacun s'égare; Parce qu'il était un connard et elle un rempart Ils faisaient...