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Après avoir passé une sale journée à l'université, je profite du calme qui règne dans le club avant que tous les fêtards ne débarquent

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Après avoir passé une sale journée à l'université, je profite du calme qui règne dans le club avant que tous les fêtards ne débarquent.

J'adore ce moment, celui où tout est silencieux et paisible, avant que la musique et la foule en délire envahissent les lieux.

— Le calme avant la tempête ! me lance Greg, mon collègue et ami barman.

— J'adore cette ambiance, c'est reposant, avoué-je dans un demi-sourire. Surtout quand on sait qu'on ne va pas avoir le temps de souffler ce soir. Le vendredi c'est toujours la folie.

— Mais c'est aussi le jour où les billets coulent à flot ma jolie.

Il ponctue sa phrase d'un clin d'œil, et son sourire de tombeur me fait instantanément rougir.

— C'est pas faux. Lucie, Sara et Colton ne sont pas arrivés ? demandé-je surprise que l'on soit que tous les deux à l'installation.

Lucie et Sara sont les deux autres serveuses du NightShift. Colton quant à lui, en est le gérant. C'est un gars super, la trentaine bien entamée, père d'un petit garçon et époux totalement épris de sa femme Kathy, une belle rousse pulpeuse.

— Lucie se change et Sara est absente, m'annonce Greg. Colt est en train de voir s'il ne peut pas trouver quelqu'un à la dernière minute. Sinon vous devrez faire le service à deux.

— Ça va être la merde, dis-je en soufflant.

Comme redouté, le service s'apparente plus à une soirée en enfer qu'à une petite balade tranquille. Mon patron n'a pu trouver aucune remplaçante, avec ma collègue on ne s'arrête donc pas un instant. Les clients sont excités et la plupart sont venus en groupe pour fêter le début du week-end.

Quand Lucie prend son quart d'heure de pause, je dois faire le travail de trois personnes, même si heureusement pour moi c'est un peu plus calme à ce moment-là. Je me retrouve à servir l'espace VIP, en plus du floor.

— Emi ! C'est pour la numéro trois en VIP, ils ont commandé depuis un moment. Tu peux leur monter ? m'interpelle Greg.

Je regarde les trois plateaux pleins qu'il dépose sur le bar et je lui fais les gros yeux en lui montrant mes deux mains et mes talons de dix centimètres.

— Trois ? Sérieux ? me plaigné-je.

Devant mon faux air fâché il rigole et capitule :

– Prends en deux, je te monte le troisième dans moins de cinq minutes.

– Merci, t'es un cœur.

The Night Riders ( réécriture en cours...) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant