The Night Riders ( réécriture en cours...)

~ Chapitre 26 ~

Émilia

Mes larmes ne cessent de couler depuis que j'ai refermé la porte derrière Logan. C'est un torrent sans fin. Une énième trahison de leur part. Et mon cœur qui commençait à se reconstruire petit à petit est de nouveau en miettes.

Ce qui m'inquiète c'est lui, Logan, maintenant qu'il sait tout il va vouloir trouver et attraper celui qui m'a fait ça. Je le sais il ne lâchera pas l'affaire, mais je ne lui laisserai pas le temps de mettre au point quoique ce soit.

J'attrape mon portable et compose de tête le numéro inscrit sur ce papier que j'ai regardé si souvent. Et à la première tonalité j'entends sa voix.

Hunter.

— Dis moi chaton qu'est ce que je peux faire pour toi ? demande-t-il le ton enjoué.

— Comment peux-tu savoir que c'est moi ? Je réponds surprise.

— T'es la seule à avoir ce numéro et je commençais à me dire que finalement tu n'en aurais jamais besoin. Mais si tu m'appelles c'est qu'il y a quelque chose qui ne vas pas.

J'entends l'excitation dans sa voix et je l'imagine avec son éternel sourire en coin.

— J'ai effectivement besoin que tu m'aides à prendre ma vengeance Hunter. Il me suit et il s'amuse à me rendre dingue depuis quatre mois. Je veux ...

— Tut tut tut, me coupe-t-il. Jamais par téléphone chaton. Je te rejoins chez toi dans quelques heures.

Et il coupe la conversation.

Je ne lui ai jamais dit où j'habitais comment est t-il censé arriver chez moi sans savoir où je réside.

Je profite de l'attente pour me débarrasser des traces que le mascara, soit disant waterproof, à laissé le long de mes joues lors de ma crise de larme. Je prend également une douche puis je m'installe sur mon canapé.

*******

Ça fait plusieurs heures que je tourne en rond dans mon appartement en attendant que Hunter arrive et je suis sur le point de rappeler le numéro quand j'entends toquer à ma porte. Je sursaute et me presse jusqu'à celle-ci mais avant d'ouvrir je regarde dans le juda.

Hunter ricane.

— C'est moi chaton ouvre.

J'ouvre la porte.

— T'as pas de poubelle pour jeter tes papiers ? Me demande t-il un emballage de snickers à la main.

Il me dépose un baiser sur la joue avant de rentrer dans mon salon et de s'installer sur le canapé.

Je l'observe, il a changé. Il était déjà beau la dernière fois qu'on s'est vu, mais maintenant il a la carrure d'un homme. Son regard est encore plus intimidant qu'à l'époque et l'espace d'un instant je me demande ce qu'il m'a pris de le contacter.

Il tourne sa tête vers moi et me questionne du regard un sourire aux lèvres.

— Le papier c'est lui... Miles. Le mec qui me traque.

Il éclate d'un rire franc.

— Tu te fous de ma gueule ? T'as peur d'un type qui s'amuse à mettre des papiers de barre chocolaté sur ton paillasson ? Je viens réellement de me taper sept heure de route pour ça ?

— Non ! C'est pas juste un type qui s'amuse à mettre des papiers sur mon paillasson. C'est celui qui m'a violé. Et il met également des mots dans ma boîte aux lettres. Il me rend folle. Il m'appelle même la nuit.