~ Chapitre 9 ~

2.5K 171 23
                                    


Logan

La réunion est un enfer, je suis d'une humeur de chiotte.

Elle m'a rembarré. En même temps ai-je le droit de lui en vouloir ? Dans l'histoire je sais que son frère et moi avons le mauvais rôle et que sa haine envers nous est totalement justifiée.

Mais je ne sais pas, j'ai toujours imaginé que nos retrouvailles se passeraient différemment. Parce que oui, je me suis déjà fait mille scénarios de comment nos routes pourraient se recroiser.

Il y a presque cinq ans je me suis promis de ne pas la rechercher et de laisser faire le temps. La revoir dans ce bar pour moi est donc un signe que ce putain de destin nous fait. Et qui suis-je pour refuser d'attraper la perche qu'il me tend ?

C'est pour cela qu'à peine rentré de la soirée vendredi, j'ai demandé à Stan, l'informaticien du club, de me trouver son adresse. Je voulais savoir où elle habitait et depuis combien de temps.

Les deux ans en prison ne m'ont pas assagit, bien au contraire. Et surtout pas en ce qui concerne mon non attachement à la gente féminine.

Je suis toujours ce perpétuel connard. Combien de fois l'ai-je entendu dans la bouche des nanas que je baise. Bien plus que mon propre prénom en tout cas.

Elles se donnent toutes pour missions de réparer mon cœur soit disant brisé, mais elles finissent juste par comprendre qu'à la longue c'est le leur qui trinque.

C'est pour ça que j'évite de sauter des brebis. Elles sont H24 au club et cherchent à se faire une place en tant que régulière. Elles sont collantes à souhait et de savoir qu'en plus chaque mec a déjà trempé son biscuit dans la sauce me refroidit doublement.

Attention je ne dis pas qu'une femme n'a pas le droit de s'amuser autant qu'un homme. Au contraire. Je dis juste que celles qui traînent autour du repaire ne sont pas très regardantes et sont surtout imprudentes, voir mesquines, prêtes à piéger le premier imbecile qui s'aventurera à aller à la chasse aux papillons sans filet.

Toujours sortir avec un filet.

Alors c'est pour cette raison que j'évite de jouer à domicile, pour ce qui est des femmes, maintenant je joue en extérieur. Je pose les bases au premier contact, et on remet la baise deux ou trois fois si l'envie nous prend puis on se quitte sans larmes, cris, insultes et harcèlement.

– LOGAN PUTAIN TU M'ÉCOUTES ?!

Je reviens à la réalité quand j'entends la voix de mon meilleur ami me rappeler à l'ordre.

– Non je ne t'écoutais pas du tout pour dire vrai. Tu vas m'expliquer pourquoi Mia pleurait en sortant de ton bureau ?

Il souffle .

– Tu fais chier, concentre toi merde, c'est important. J'ai pas envie de me prendre une balle entre les deux yeux parce que Monsieur a un trouble de l'attention.

Je souris, il sait très bien que jamais je ne laisserait quiconque pointer une arme sur lui. Cette personne serait morte avant même d'avoir essayer quoique ce soit.

Je suis capable d'atteindre une cible à 1500 mètres et il le sait. C'est inée chez moi. J'ai découvert mon talent pour le tire à mes quatorze ans. Quand on a commencé à s'entrainer à Chicago. Alors tant que je couvre ses arrières il ne risque rien. Il ignore pour la troisième fois ma demande au sujet de Mia.

– Arrête tu sais très bien que tes couilles sont en sécurité quand les autres sont dans mon viseur. Donc fait pas chier et répond à ma question.

Il rigole.

–L'expression c'est « tes miches » il me semble pas tes couilles, Logan.

Il esquive encore.

The Night Riders ( réécriture en cours...) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant