The Night Riders ( réécriture en cours...)

~ Chapitre 34 ~

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Émilia

On arrive rapidement au manoir, Logan me prend par la main et ne me lâche pas, m'entraînant à sa suite vers sa chambre.

Il referme la porte derrière nous et me lâche enfin la main. Comme si il s'y autorisait uniquement maintenant que je suis entre les quatre murs de sa chambre.

Il reste adossé à la porte m'observant en silence.

Je renifle et m'essuie les yeux et le nez avec les manches de mon sweat.

— Je voudrais prendre une douche, je demande.

— Bien-sûr, dit-il.

Il se dirige vers sa commode, en sort un tee-shirt gris et il me tend la main.

— Viens suis moi.

Je la lui prends et avance à sa suite. Nous rentrons dans la salle de bain attenante à sa chambre. Il me dépose son vêtement sur le bord de l'évier ainsi qu'une serviette, il allume l'eau de la douche pour la faire chauffer et avant de me laisser seule il me prend une nouvelle fois dans ses bras, et m'embrasse sur le haut de la tête.

— Je suis à côté si tu as besoin de quoique ce soit, dit-il en sortant de la salle de bain en laissant la porte entre ouverte.

Je sais ce qu'il fait, et je sais pourquoi il le fait. J'ai totalement vrillé tout à l'heure et pour dire vrai, si Ric et Logan n'avaient pas été là je me la serai sûrement mise cette balle en pleine tête. Mais entendre l'angoisse dans leurs voix et voir la détresse dans leurs regards m'a fait reprendre la raison.

Je me déshabille en vitesse et plonge sous le jet bouillant. J'attrape le seul gel douche qu'il y a dans cette salle de bain et me lave le corps et les cheveux avec. 

Je sors rapidement, m'essuie et je repère sur le bord de l'évier une bouteille de parfum. Je sens l'odeur et reconnais celui de Logan. Je mets donc deux pulvérisations sur le tee-shirt avant de l'enfiler et de le renifler comme une droguée.

J'ouvre la porte en grand et je trouve Logan appuyé contre le chambranle de celle-ci. Il m'observe certainement à travers l'entrebâillement depuis le début.

— Je voulais juste savoir si ça allait, dit-il légèrement gêné.

J'enroule mes bras autour de sa taille et le serre de toute mes forces.

— Ça va maintenant, dis-je sincèrement.

Il me rend mon étreinte et soupire de soulagement et moi je baille.

— Il faut que tu dormes Mia, dit-il en me tirant jusqu'au lit.

— Allonge toi avec moi au moins jusqu'à ce que je m'endorme, je demande une fois installée dans son lit, presque suppliante, ne voulant pas qu'il s'en aille.

Il retire son tee-shirt et son jean.

— Je n'avais pas d'autre projet mon cœur.

Il s'allonge derrière moi par dessus les draps et il me tire à lui jusqu'à ce que mon dos soit collé contre son torse. Et il commence à me caresser le bras gauche, attardant sa caresse au creux de mon poignet.