The Night Riders ( réécriture en cours...)

Bonus 2/2

~Chambre de Éric~
~Repaire des Night Riders~
~Jour du mariage~

Logan

J'essaye pour la troisième fois de fermer ce bouton de manchette mais je n'y arrive pas et ça m'agace.

— Mais laisse moi faire, se marre Tristan.

Je lui file une tape sur la main quand il l'approche de moi pour m'aider.

— Non c'est bon je vais y arriver. Puis si je n'occupe pas mes mains je vais tout casser ici. Le temps ne passe pas assez vite, dis-je impatient.

— Tu stresses ? Tu as peur qu'elle prenne conscience qu'elle mérite mieux que le connard que tu es et qu'elle te plante devant l'autel ? Me balance Donovan.

Quelle tête de con celui là, depuis que la blonde l'a lâché après avoir aperçu Clarisse en pleine fouille archéologique de ses amygdales Donovan est d'une humeur de merde.

— C'est toi le connard, je répond. Va ramper aux pieds de Lucie ou va te vider les couilles une bonne fois pour toute mon pote. La frustration que tu t'imposes commence à avoir des répercussions sur ton humeur et si aujourd'hui je ne relèverai pas, la prochaine fois tu risques de te prendre mon poing dans la gueule.

Tristan rigole et me tape sur l'épaule.

— Je suis d'accord avec lui, prosterne toi devant elle et excuse toi mille fois si tu veux la récupérer. Puis c'est toi qui est en tord mec, lui rappelle Tris. Elle ne va pas rester éternellement célibataire. D'ailleurs si vous voulez mon avis, que ce soit Émilia ou Lucie, elles sont beaucoup trop belle pour vos têtes de cons.

— On s'en branle de ton avis, lui répond Donovan. Et je rampe déjà assez comme ça, d'ailleurs tu me dois encore les soixante dollars du bouquet de fleurs que tu m'as piqué la dernière fois Logan, j'ai pas oublié.

Je rigole à sa remarque.

Une fois Mia enfermé dans la salle de bain le fameux soir de la demande, il y a quatre mois de ça, j'ai entendu du bruit dans le couloir. Et quand j'ai ouvert la porte de notre chambre j'ai trouvé Donovan avec un bouquet contenant plus d'une vingtaine de roses rouge et blanche. Il ne m'a fallu que cinq secondes de réflexion pour me dire que c'était bel et bien le moment. J'ai alors foncé vers Donovan et je lui ai arraché son bouquet.

— Tes excuses attendront, je lui ai balancé avant de me rediriger vers la chambre.

J'ai arraché en vitesse les pétales que j'ai éparpillé sur la totalité de la moquette et je n'ai eu le temps d'enfiler qu'un jean et mon cuir avant qu'elle ne fasse irruption dans notre chambre.

— Je t'ai rendu service, je répond à Donovan. C'était beaucoup trop frais, tu devrais me remercier elle te les aurait fait bouffer une à une tes fleurs, dis-je en me marrant avec Tristan.

Donovan bougonne, quand soudain, la porte de la chambre s'ouvre sur mon meilleur ami.

Il devrait être avec Mia. Le voir ici me file un stresse que je n'avais pas encore jusqu'à maintenant.

Mes doigts cessent leur mouvement frénétique qui consister à essayer de fermer ce putain de bouton.

— Mia va bien ? Je demande précipitamment.

Il rigole.

— Elle m'envoie pour la même question te concernant. Elle va bien, il me répond tout de même. Mieux que bien, elle est d'un calme olympien et d'une sérénité sans nom, il ajoute en s'avançant vers moi.