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S'il y a bien une chose sur laquelle je n'aurais pas misé un cents, c'est de tomber sur Mia dans cette boîte de nuit

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S'il y a bien une chose sur laquelle je n'aurais pas misé un cents, c'est de tomber sur Mia dans cette boîte de nuit. Je n'avais réellement aucune idée de ce qu'elle était devenue. Ces dernières années derrière les barreaux ont légèrement réfréné cette obsession malsaine que j'avais prise lorsque j'étais libre.

Nous sommes d'ailleurs dans ce club pour fêter ma libération, parce qu'après deux ans enfermés j'ai eu comme un besoin irrépressible de profiter de ce que la vie offre au plus chanceux. Et ma chance ce soir c'était censée être cette blonde platine à la poitrine généreuse qui se frottait sur ma queue comme si elle tentait d'allumer un feu.

Mais ça c'était avant de la voir elle, ma Mia. Je l'ai reconnu à la seconde même où elle est apparue sur la dernière marche de l'escalier. Les années d'absence n'y changent rien, le temps a beau s'écouler, je la reconnaîtrais entre mille.

C'est en voyant mon air stupéfait qu'Eric mon meilleur ami a tourné la tête dans sa direction et s'est figé à son tour. À ce moment-là j'ai compris qu'il n'y était pour rien dans la venue de sa sœur, puis j'ai remarqué son uniforme et les plateaux qu'elle avait en mains.

Elle travaille dans cette boîte de nuit et son frère n'était apparemment pas au courant de cette information. Je ne pense même pas qu'il ait déjà pu envisager qu'elle soit partie de Chicago.

Après tout, c'était moi qui la suivait à la trace, pas lui.

Face à elle, un million de questions me traversent l'esprit et je meurs d'envie qu'elle réponde à chacune d'entre elles. Sauf que le regard qu'elle me lance me rappelle la réalité, elle me déteste.

Je ne la quitte pas des yeux une seule seconde car j'ai peur qu'elle ne soit qu'un mirage. Je l'observe des pieds à la tête et je m'en moque de savoir si ça peut paraître impoli. J'ai besoin de photographier mentalement chaque détail de sa personne, la dernière image que j'ai d'elle remonte à beaucoup trop longtemps.

D'apparence elle a gagné quelques formes, son corps s'est sculpté avec les années, mais je retrouve son petit nez retroussé avec son arc de cupidon juste en dessous ainsi que sa longue chevelure brune et ses yeux noisette qui m'ont hanté tant de fois.

Elle était déjà sacrément canon il y a cinq ans mais aujourd'hui c'est devenue une femme sublime, et ce n'est pas le gars qui lui enserre la taille qui dira le contraire.

D'ailleurs c'est qui ce con ? Pour qui se prend-t-il ?

Alors qu'elle agit comme si j'étais une menace et que sa réaction me tracasse, je décide d'ignorer l'existence de l'autre individu et je resserre l'emprise autour son poignet tout en la caressant avec mon pouce par-dessus son gilet.

The Night Riders ( réécriture en cours...) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant