Que se serait-il passé si Sirius Black avait eu une fille?
Et si Lily et James n'étaient pas morts?
Et si cette fille avait un lien particulier avec le Seigneur des Ténèbres?
Les personnages appartiennent à J.K. Rowling sauf Séléné qui est de mon in...
Séléné, suivit des autres élèves de sa maison, pénétrèrent dans la salle de classe. Un immense gramophone trônait sur une table et des bancs avaient été installés le long des murs. Les filles allèrent d'un côté de la pièce et les garçons à l'opposé. Les élèves de Gryffondor étaient déjà assis.
-Le bal de Noël, dit le professeur McGonagall pendant que Rusard s'échinait à régler le gramophone, est une tradition du Tournoi des Trois Sorciers depuis son commencement. La veille de Noël, nos invités et nous serons réunis dans la Grande Salle pour une soirée d'une frivolité mesurée et convenable. Vous représenterez l'école qui reçoit. Aussi, j'espère que chacune et chacun d'entre vous ne fera pas le moindre faux pas et ce, au sens propre du terme. Parce que le bal de Noel est fait en tout premier lieu...pour danser.
Un brouhaha s'éleva dans la salle.
-Silence ! La maison de Godric Gryffondor inspire le respect dans le monde des sorciers depuis près de dix siècles. Je ne saurai tolérer quand une seule soirée, vous salissiez ce nom en vous comportant comme une bande de babouins braillards et empotés ! De même pour la maison de Rowena Serdaigle !
-Essaie de dire ça cinq fois plus vite, murmura Fred Weasley à son jumeau.
-Danser, reprit-elle, c'est laisser le corps...respirer. Dans chaque jeune fille, un cygne gracieux se cache, impatient de prendre son envol. Dans chaque garçon, il y a un lion majestueux, prêt à se pavaner. Mr Weasley ?
-Oui, dit Ron d'une petite voix.
-Veuillez venir avec moi s'il vous plaît, demanda McGonagall.
Ron s'avança, réticent.
-Bien, placez votre main droite sur ma taille...
-Où ça ? demanda-t-il d'un air affolé.
-Sur ma taille, répondit-elle pendant que certains adolescents sifflaient. L'autre bras tendu. Mr Rusard, s'il vous plaît ?
Celui activa le gramophone et une musique commença à s'élever du pavillon.
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-Un, deux, trois, commença le professeur en guidant Ron dans une valse. Un, deux, trois. Un, deux, trois. Tout le monde vient danser, dit-elle à l'attention des autres élèves.
D'un seul coup, toutes les filles se levèrent, impatientes.
-les garçons, levez-vous, ordonna-t-elle.
Les garçons se regardèrent, gênés. Puis, Neuville se leva.
