Chapitre 1

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Point de vue : Shûmi.
Date : Inconnu

- Si tu écartes tes cuisses comme une bonne pute obéissante dès que je le veux, alors je veux bien penser à te protéger des zombies jusqu'au premier lieu sûr que l'on trouve.
Je regardais cet homme terrifiant qui affichait un large sourire alors que certaines mèches de ses cheveux roses lui tombaient légèrement sur son visage penché vers moi. Entre lui et les choses dehors, je ne saurais pas dire à ce moment même lequel des deux me faisaient le plus peur... Comment en étais-je arrivé à cette situation...?
Tout avait commencé il y a quelques heures.

J'étais en train de finir de préparer un sac de voyage, avec le strict minimum afin que ce soit le plus léger possible. Depuis maintenant deux jours consécutifs, j'entendais ces choses se fracasser contre la porte et les fenêtres de l'appartement au rez-de-chaussée dans lequel je m'étais réfugié.
Cela faisait déjà un an et quelque que ces choses étaient apparues dans notre monde, causant ainsi un génocide de masse. Divisant et tuant des familles entières. Sans même que nous ne sachions d'où elles venaient, notre gouvernement avait décrété l'état d'urgence et avait ainsi fermé toutes les frontières, qu'elles soient terrestres ou maritimes empêchant ainsi normalement le virus de se propager à travers les autres pays. Peux de temps après ça, les téléphones ainsi que les télévisions furent privés de réseaux et d'internet, puis, ce fût au tour de l'électricité de sauter et sans surprise, l'eau courante fût restreinte sans pour autant être totalement coupée, mais un foyer qui avait normalement 100L d'eau courante se retrouvait avec tout juste 10 L.
En l'espace d'une semaine, notre monde avait complètement changé. Il était séparé entre deux espèces. Celle des humains et celle des zombies. Bien que ce changement brutal, menait certains Hommes à avoir des comportements bien pire que ceux des zombies.
Lorsque je cherchais un endroit où me cacher après que mon premier immeuble fut assailli par un horde, j'ai pu constater que certains Hommes en tuaient d'autres juste pour un paquet de chips ou une gorgé d'eau. D'autres laissaient libre cours à leurs plus sombres pulsions, tuant, pillant et violant tout ce qui se trouvait à portée de mains. Afin de survivre dans ce nouveau monde, la première chose à faire était de rassembler des vivres et de l'eau ainsi qu'une trousse de premier secours, puis, de trouver un endroit avec le moins d'ouverture possible et de se barricader dedans avec de préférence, quelques personnes sûres afin de ne pas tomber dans la folie. Enfin, je dis ça mais, depuis le début j'étais seul... J'avais tout juste eu le temps de dire à mon père que j'étais en sécurité que, les lignes téléphoniques étaient coupées, après ça, impossible d'avoir de ses nouvelles... Bien que, après que mon premier appartement fût envahi, j'eu pris la route pour me diriger vers là où il habitait, je dus me résoudre à rapidement faire demi-tour en voyant le nombre énorme de zombies qu'il y avait dans cette direction. Bien sûr on pouvait les tuer, mais pour cela il fallait viser un certain endroit de la tête qui se trouvait au milieu du front afin d'être vraiment sûr qu'il ne se relève pas. Ou bien on pouvait aussi tout simplement leur couper la tête mais pour cela il fallait de la force et moi, je n'en ai pas...
Petit à petit, à force de me déplacer pour trouver de la nourriture et pour survivre, j'avais fini par atterrir dans le plein centre de ma ville. Là où l'on pouvait trouver tous les magasins et tout ce qui était très utile pour survivre à l'hiver qui arrivait. Mais c'était là aussi que l'on trouvait le plus de zombies. J'avais fini par trouver un vieux bâtiment datant certainement des années 80, quasiment vide. Je disais "quasiment", du fait que, j'entendais constamment des bruits aux étages supérieurs, et ne souhaitant pas aller rejoindre mes ancêtres tout de suite, j'avais préféré ne pas aller voir si c'était des humains ou des zombies. Mais malheureusement, après tout juste un mois environ dans cet appartement, il y eut une sorte de grosse explosion à l'avant de l'un des étages, certainement dû à quelqu'un pétant un plomb où quelques choses comme ça, ce bruit ameuta tous les zombies ayant entendu. Contrairement à ce que l'on pouvait voir dans les films, ils ne nous voyaient pas et ne nous sentaient pas, ils se repéraient complètement aux bruits les entourant.
Alors que je finissais rapidement mon sac de survie et que j'enfilais le pull le plus épais que je trouvais dans l'appartement qui se trouvait être une sorte de robe pull en laine blanche tricoté, je me dirigeais d'un pas plus que discret vers la porte arrière, j'entendais une des armoires que j'avais positionnées devant une des portes commençait à frotter le sol. Je fermais toutes les portes que je trouvais et sortais rapidement par la porte arrière en faisant bien attention à la fermer elle aussi. J'avais plusieurs fois vérifié s'il y avait des zombies par ici mais étrangement, ils ne semblaient pas venir à l'arrière de ces immeubles pour une raison qui m'était étrangère.
La peur au ventre, je traversais rapidement la rue des vieux immeubles, avant d'arriver sur la place principale de la ville qui débouchait que sur des petits magasins, ou sur le grand centre commercial de la ville. Je restais quelques minutes derrière les immeubles à regarder le paysage qui se dressait devant moi. Une ville saccagée, pas un seul magasin encore correctement tenu, pas un seul être humain, mais des centaines de milliers de zombies marchant en se balançant lentement de droite à gauche en gémissant et grognant en continu.
Je les fixais quelques instants avant de me décider à me plonger dans la masse. Chaque pas était un véritable champ de mines. Je manquais toujours d'heurter des boîtes de conserve, des cadavres, des débris ou des zombies eux-mêmes. Bien qu'ils ne m'attaquaient pas lorsque je me trouvais juste en face d'eux, j'avais remarqué que le moindre petit bruit, ne serait-ce que celui d'un craquement de branches ou de verre sous le pied, pouvait être une véritable grenade. Ils ne faisaient pas la distinction entre un humain qui faisait du bruit, ou juste le vent qui avait fait heurter une boîte contre une structure. Chaque pas que je faisais devenait de plus en plus compliqué au fur et à mesure que je me rapprochais du centre commercial. Lors du début de l'épidémie, les gens avaient dû se ruer dedans afin d'acheter le plus de chose possible, et certaine de ces choses se trouvaient encore par terre, se faisant poussé et glissé sur le sol par les pieds des zombies.
Alors qu'il ne me restait plus qu'une petite dizaine de mètres avant d'entrer dans le centre, j'entendais un zombie grogner et mâcher quelque chose. Je tournais la tête sur mon côté droit, de là où provenaient les grognements et je pouvais constater qu'un zombie, coupé en deux au niveau de la taille était en train d'essayer de manger ardemment un tube de rouge à lèvres encore dans son étui. Je soupirais soulagé de ne pas être en train de le voir dévorer un bout de cadavre car, bien que ce soit devenu presque normal de voir des cadavres à tous les coins de rue, je n'y étais toujours pas habitué, alors, voir un cadavre entrain de se faire dévorer...
Je reprenais mon chemin après ce court moment de soulagement, mon pied gauche heurtait violemment une boîte de conserve vide, la projetant plus loin devant moi, faisait raisonner sur une longue distance le bruit de la boîte s'étant faite frappé. En l'espace de quelques secondes, l'environnement déjà chaotique dans lequel je me trouvais venait de devenir encore plus chaotique alors que, tous les zombies ayant entendu le bruit, s'arrêtaient eux de faire le moindre grognement pour se tourner dans ma direction, à partir de ce moment-là, mon sang ne fit qu'un tour et je me mis à courir de toutes mes forces jusqu'à l'intérieur du centre, suivi de très près par une masse de zombies de plus en plus nombreuse au fur et à mesure que la horde augmentait le volume sonore de leurs grognement de faim et de leurs fracas de tout ce qu'ils pouvait bien frapper au sol.
En entrant enfin dans le centre commercial par la porte principale, je décidais de directement faire un tour sur ma droite et de monter l'escalator, écrasant bien la tête de quatre ou cinq zombies étalé là, essayant de grimper plus haut sur la tête et le corps de leurs camarades plus morts que morts. Les zombies ne savaient pas monter les échelles ou les escaliers mais, une fois qu'ils étaient tombés, ils rampaient aussi haut qu'ils le pouvaient avant de, soit se faire tuer par des humains, soit dévoré ou être escaladé par leurs congénères. Et actuellement, c'était l'exemple parfait. Alors que je leur écrase la tête en grimpant, je m'excusais auprès d'eux par réflexe comme si ça allait changer quelques choses sur leurs envies de me manger. Je jetais un rapide coup d'œil derrière moi pour constater qu'une partie de la horde qui était à mes trousses (ou à celle de la boîte de conserve ?) c'était dispersé sur tout le rez-de-chaussée pendant qu'un autre bout de la horde, ne me lâchait pas et escaladé les précédents zombies que j'avais au préalable moi-même écrasés. Je me dépêchais de monter à l'étage et, bien que le nombre de zombies était largement réduit comparer aux nombres présents un étage plus bas, les grognements des zombies à mes trousses ne leurs avaient pas échappé et, tout juste avais-je réussi à atteindre le haut de l'escalator que j'entendais de nouveaux grognements venant tout droit de ma droite, par réflexe, je me projetais au sol et regardais le zombie qui s'apprêtait à taper son meilleur croc dans mon épaule, tomber la tête la première un étage plus bas provocant à lui seul autant de bruit que la moitié de la horde qui était à mes trousses. Alors que certains zombies descendaient pour aller s'attaquer à celui tombé, je me relevais en vitesse et recommençais à courir sur toute la longueur de l'étage, à la recherche d'un potentiel lieu pas trop ouvert et encore en bon état dans lequel je pourrais me cacher et me barricader le temps de trouver une meilleure solution. Le centre commercial avait une forme ovale tout en longueur et s'étendait sur un total de 5 étages. Le rez-de-chaussée contenait le magasin principal où l'on pouvait trouver tout ce qui était nourriture et chose pour vivre, et les quatre autres étages eux contenaient toutes sortes de boutique diverse et variée ainsi que des toilettes et des restaurants. Peut-être que si j'arrivais à atteindre des toilettes, j'aurais le temps de tourner dedans et de me cacher assez silencieusement pour ne pas que, ceux encore derrière moi, ne m'atteignent ?
Alors que j'essayais de trouver un panneau pouvant m'indiquer des toilettes tout en évitant le plus possible de trébucher ou de me faire attraper par des zombies, je sentais quelque chose m'agrippait fermement l'épaule. Un cri de surprise m'échappait alors que je me retrouvais propulsé contre un mur. Le temps de réaliser ce qui venait d'arriver et d'ouvrir les yeux, j'entendais une explosion venant de plus loin dans le centre commercial puis, j'entendais une porte se claquer ainsi que des meubles être déplacés.
Je levais doucement la tête en m'asseyant contre le mur sur lequel je m'étais littéralement fait balancé quelques secondes plus tôt. Un homme se tenait accroupi devant moi. Ma vision était encore un peu floue à cause du choque alors je n'arrivais pas à voir distinctement son visage mais j'arrivais à reconnaître le visage d'un homme. Il avait des cheveux plutôt court avec les côtés rasés ainsi qu'une coloration rose un peu pastel sur les cheveux. Sa peau était plutôt pâle.
- Hey, tu es vivant? Dit-il avec une voix plutôt grave et un ton plutôt ennuyé.
Je hochais doucement la tête et clignais plusieurs fois des yeux jusqu'à retrouver ma vision normale. Il attrapait soudainement mon menton et me tournait la tête d'un côté à un autre.
- Tu as été mordu?
- Je ne crois pas...
- Tu crois pas? Tu crois que c'est une putain de réponse ça peut-être?
Ses sourcils se fronçaient alors qu'il tirait mon corps vers lui avant de commencer à me déshabiller. Le temps de reprendre mes esprits, je le repoussais rapidement en me mettant dans un coin.
- Non je n'ai pas été mordu ! Pas besoin de me déshabiller !
Il tournait son visage vers moi avant d'afficher une sorte de sourire en coin, à cet instant précis, son visage qui jusque-là ne m'avait pas particulièrement marqué, me fit louper plusieurs battements de coeur alors que plusieurs images défilaient dans ma tête et que je couvrais rapidement ma bouche pour retenir un cri de surprise et de terreur.
Avant que l'épidémie n'arrive, j'étais passionné par tout ce qui était chronique criminel et tout ce qui passait aux infos, tous les jours je regardais les mêmes émissions et les suivaient attentivement, et cet homme, je pourrais donner mon âme en disant que j'avais suivi son arrestation ainsi que son procès pour le meurtre, la torture ainsi que le viol de plus d'une douzaine de jeunes femmes il y a environ cinq ou six ans.
Son sourire semblait s'agrandir alors qu'il semblait réaliser que je l'avais reconnu. Il se redressait et s'approchait de moi en remettant ses cheveux en place rapidement avec sa main droite.
- Eh bien ça alors... Si je m'attendais à être reconnu... J'ai même presque l'impression que tu as plus peur de moi que de ce qu'il se trouve à ma porte.
Je gardais mes mains sur ma bouche, les appuyant plus fortement lorsque je sentais sa main droite effleurer ma joue lentement juste avant qu'il ne saisisse ma gorge. Les larmes me montaient aux yeux exactement comme la première fois que je m'étais retrouvé face à un zombie.
- Vu de plus près... Tu n'es plutôt pas trop mal pour un mec...
Je sursautais et poussais un cri de surprise lorsque je le sentais passer sa main entre mes cuisses et attraper ma "chose".
- Cela dit... Si tu as aussi peur que ça de moi, je devrais peut-être te mettre dehors... Dit-il en resserrant sa main sur ma gorge avant de commencer à me trainer vers la porte qu'il avait tout juste fermée quelques minutes plus tôt.
Le temps de totalement réaliser, il avait déjà fini de pousser du pied tout ce qu'il avait mis devant la porte pour la barricader. Je me remettais rapidement sur mes jambes tremblantes encore du choc, le regardais entre ouvrir la porte avant de commencer à me pousser dehors, mon corps réagit tout seul en un dixième de seconde, j'avais attrapé sa main et avais fermé la porte rapidement en essayant tout de même de faire le moins de bruit possible. Mes larmes coulaient sur mes joues alors que je l'entendais rigoler juste avant d'à nouveau me balancer dans un coin de la pièce. Cette fois-ci, au lieu d'atterrir sur un mur dur et froid, j'atterrissais sur une pile de matelas et de couvertures. Je toussais et caressais ma gorge tout en reprenant rapidement mon souffle. Je levais les yeux, le dévisageant et le regardant de bas en haut alors qu'il s'approchait de moi. Des botes renforcées, un treillis typé militaire, et un simple teeshirt gris taché de sang, puis, un visage souriant comme celui d'un enfant à Noël venant tout juste de déballer tous ses cadeaux et ayant eu exactement tous les jouets qu'il voulait.
- Je vois, tu as donc plus peur de ces choses que de moi. Dit-il en s'accroupissant tout en s'approchant de moi.
Je reculais le plus possible jusqu'à ce que mon dos touche le mur. Il continuait à s'approcher alors je posais mes mains sur ses épaules et essayais de le repousser de toutes mes forces. Son sourire en coin réapparut alors qu'il se mettait à ricaner.
- C'est tout ce que tu as en réserve ? Comment tu as réussi à survivre jusque-là dit moi ?
- Je... Je me cachais et me barricadais dans des appartements et des maisons... Dis-je doucement la voix tremblante.
Je regardais sa main droite monter et saisir mes poignets avant de les soulever en haut de ma tête et de guider mon corps pour qu'il s'allonge complètement sur les matelas. Il tirait mes poignets dans mon dos en les faisant passer par-dessus ma tête.
- Ce n'est pas trop mal pour un froussard dans ton genre, et là? Si je ne t'avais pas aidé, c'était quoi ton plan?
J'avalais ma salive et détournais mes yeux des siens alors qu'il semblait se repaitre de la peur qu'il pouvait voir dedans.
- Je voulais courir jusqu'aux premières toilettes que je trouverais et me barricader dedans...
À peine avais-je fini ma phrase que je l'entendais pouffer de rire.
- Alors on peut dire que je t'ai sauvé la vie puisque les toilettes d'ici, n'ont même plus de porte, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes. Avant-dernière question, ou compte tu aller maintenant?
Je fixais le sol, réfléchissant rapidement à sa question. C'était  une bonne question, à tout dire, si les toilettes n'avaient pas marché et s'il n'avait pas été là, je serais certainement déjà un zombie à l'heure qu'il est.
Il répétait sa question tout en approchant un peu plus son visage du mien. Je tournais la tête pour l'enfoncer dans les couvertures et matelas.
- Je ne sais pas.. Je suppose que je le serais caché au premier lieu vraiment sûr que je trouverais...
Il s'arrêtait de bouger, se redressais légèrement, pour voir ce qu'il faisait, je sortais à peine la tête des couvertures pour le regarder fixer la porte d'entrer de notre cachette. Il semblait réfléchir à quelque chose.
- Tu n'arriveras même pas à sortir d'ici vivant sans moi, alors, comme en plus tu me dois la vie, si tu écartes tes cuisses comme une bonne pute obéissante dès que je le veux, alors je veux bien penser à te protéger des zombies jusqu'au premier lieu sûr que l'on trouve. Dit-il en tournant à nouveau sa tête vers moi, affichant un large sourire, la tête légèrement penché vers l'avant.
Je le regardais, surpris et les yeux écarquillés suite à ce qu'il venait de dire. Je tirais sur mes bras pour qu'il lâche mes poignets et me mettait à gigoter aussi fort que possible pour me dégager de sa prise.
Il me dévisageait quelques secondes avant de tirer mes bras d'un coup sec vers l'arrière, m'arrachant un hochet de douleur juste avant d'appuyer tout son poids sur moi.
- Est-ce que je dois comprendre que tu refuses mon aide?
- Je n'ai pas besoin de vous ! J'ai très bien réussi à survivre seul jusque-là !
- C'est vrai, dans ce cas, je peux te mettre tout de suite à la porte. Je n'ai aucun intérêt à te garder ici avec moi si tu n'as pas besoin de moi, et vis versa. Pourtant, il me semblait que quelques minutes plus tôt, tu t'étais agrippé à moi pour justement, ne pas que je te mette à la porte, non ?
J'avalais ma salive et serrais les dents en réalisant qu'il avait raison. Je veux atteindre un lieu sûr, et pour ça, il faut déjà que je commence par sortir d'ici puis, que je trouve une route à prendre. Mais, est-ce que je pouvais vraiment juste donner mon corps comme ça ?
- Je...
- Tu ? Fini tes phrases, je n'ai pas toute la journée.
Je fermais les yeux en me mordant légèrement la lèvre inférieure.
- J'ai besoin de vous...
Il affichait à nouveau un large sourire satisfait avant de lâcher mes poignets et de passer une main sous mon pull.
- Bien, dans ce cas je vais prendre tout de suite mon paiement pour t'avoir déjà sauvé une fois.

Survie est moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant