Point de vue : Hyle
Date : 2 AoûtDéjà cinq ans s'était déjà écoulés depuis le départ de Tendo et Aiko de notre petit groupe. De ce qu'ils nous avaient dit, ils étaient partis pour faire tout le tour du pays sur les côtes. Il nous arrivaient parfois de penser à eux, d'en discuter en se demandant ce qu'ils avaient bien pu devenir. Sans trop d'inquiétude, nous savions très bien qu'ils avaient survécu et qu'ils étaient quelque part dans le pays en train de se la couler douce en admirant les différents paysages qui pouvaient s'offrir à eux près de six/sept ans après la fin de l'humanité.
De notre coté, il nous avait fallut pas mal de conversations et près de un an avant que l'on arrive à se poser réellement quelques part et pour de bon. En effet, après la séparation de notre petit groupe, même si je me disais que c'était une bonne idée je ne restais pas entièrement convaincu et Shûmi s'était mis en tête de me convaincre qu'il fallait que l'on se pose et que l'on s'occupe de cultiver notre propre nourriture, celle ci devenant de plus en plus rare et de plus en plus compliqué à trouver même sous forme de boite de conserve. Force de persuasion ou saoulé d'entendre le même discours huit fois par jour, j'avais fini par accepter à condition que l'on se trouve une ferme ou l'on pourrait cultiver nos légumes ainsi que du blé, ni trop loin de grandes villes ainsi que des différents points d'eaux, ceux-ci pouvant toujours être utile. Alors, après lui avoir annoncé que j'étais finalement d'accord, nous nous étions mis en recherche de cette fameuse ferme, faisant à nouveau le tour des grandes villes ainsi que des point d'eaux, cherchant dans leurs environs un lieu encore habitable six/sept ans après leurs dernière réel occupation.
Et presque un an plus tard, nous avions trouvé cette ferme. La toiture était abimée et l'isolation n'était plus vraiment ce quelle devait être mais, comme le terrain était très grand, que les champs continuaient de pousser et que on arrivait encore à voir que certains légumes avaient continué leur vie, on s'était dit que ce serait ainsi que l'on allait se poser puisque cette endroit nous apportait déjà de la nourriture et que nous allions commencer à en manquer. La grande ville la plus proche se trouvait à deux jours de marche pour moi et le point d'eau lui à tout juste dix pas de la ferme puisqu'elle possédait un puit, encore en fonction.
La première chose que nous avions faite en décidant de poser bagage avait été de fouiller la maison et de sortir les différents reste humains ou zombie qu'il y avait et de les entasser dans la petite grange au coin de la propriété. Nous espérions que le peu qui restaient sur les os pourraient nous servir d'engrais pour les potentiels légumes ou fruits qui pourraient avoir du mal à pousser.
Une fois ce petit ménage fait, nous nous étions attaqués à tout les meubles cassés. Ceux qui pouvait être réparé avaient été réparés mais les autres avaient eu une nouvelle vie en tant que charpente et bois pour le toit. L'hiver approchant à ce moment là, nous nous étions mis en tête d'essayer de faire une isolation temporaire le temps que nous en trouvions une meilleure mais, finalement celle que l'on avait fait tenait très bien la route et nous protégait aussi bien du froid, que du chaud en été.
Après quelques mois à rénover aussi bien la ferme que la grange et les champs cultivable, j'avais exprimé à Shûmi le fait qu'il fallait que je bouge à nouveau. Il avait dû s'y attendre car, dès que je lui en avait parlé, il avait accepté à la condition que je lui dise ou j'allais et dans combien de temps je reviendrais. Il m'a aussi rassuré sur le fait que lui ne bougerais pas de la ferme et continuerait de s'occuper des champs et de la maison le temps de mes absences et que je n'avais aucunement besoin de m'inquiéter puisque les zombies ne semblaient plus être d'actualité. Et c'était vrai, depuis un peu avant que Tendo et Aiko nous quitte, nous avions déjà commencé à remarquer la diminution drastique des zombies et, entre cette période là, celle ou nous cherchions la ferme, et maintenant, je pouvais dire haut et fort que nous ne voyons plus aucun zombie maintenant. Ils étaient apparus, et avaient fait leurs temps comme une vague de mode à l'époque bien que leurs apparitions est été bien plus désastreuse que ce que l'on aurait voulu. Nous ne savions pas ce qu'il en était dans les autres pays mais nous savions que pour le notre, les zombies semblaient clairement être de l'histoire ancienne. Un vieux souvenirs que l'on se racontera une fois vieux quand on se demandera comment on a fait pour en arriver là.
Quoi qu'il en soit, une fois qu'il eu accepté que je recommence à bouger du moment que je l'informais, quasiment une semaine après je l'avais informé de mon premier départ dans la grande ville voisine et que mon voyage durerait maximum une semaine à tout casser. Et après ça, je voyageais au moins une fois par mois, mes voyages les plus long durant maximum une semaine et demi. Je ne revenais jamais les mains vide, je faisais toujours en sorte de rapporter des vêtements, des couvertures, de ustensiles de cuisine, du bois parfois, ainsi que d'autre bibelots pouvant rendre la maison que plus belle et plus dans notre style. Parfois il me donnait une petite liste de chose qu'il aimerait bien que je ramène, comme des verres, des assiettes, des couverts, des stylos, des cahiers, des nappes, des serviettes, des gels douches et j'en passe. Une fois, je m'étais même ramené avec un nouveau matelas pour notre chambre. La tête qu'il avait fait ce jour là n'avait aucun prix. D'ailleurs selon les endroit ou j'allais je laissais souvent un petit mot à l'attention de Tendo et Aiko, leurs indiquant selon le lieu une vague idée de notre position, espérant au fond de moi les devoirs au moins une fois. De plus, comme nous n'étions pas si loin des côtes que ça je gardais ce petit espoirs au fond de moi. Lorsque je l'avais dit à Shûmi, il avait sourit et m'avait dit que lui aussi aimerait beaucoup les revoir pour repasser une soirée comme avant ou l'on discutait de tout et de rien en jouant aux cartes.
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Survie est moi.
Science Fiction" Si tu écartes tes cuisses autant que je le veux, alors je veux bien t'accompagner et te protéger des zombies. " Shûmi qui jusque-là, pensait que dans ce monde dévasté par les zombies, rien ne pouvait être pire, venait de réaliser à l'instante que...