" Si tu écartes tes cuisses autant que je le veux, alors je veux bien t'accompagner et te protéger des zombies. "
Shûmi qui jusque-là, pensait que dans ce monde dévasté par les zombies, rien ne pouvait être pire, venait de réaliser à l'instante que...
Deux jours était passés et Shûmi passait tout son temps avec son père à rattraper le temps perdu depuis le début de l'apocalypse. De mon côté, je restais la plupart du temps enfermé dans la chambre afin de ne pas voir la sale tête des deux femmes qui se baladaient sans cesse dans l'hôtel, impossible de faire deux pas sans tomber dessus. J'avais bien essayé de sortir quelquefois mais dès que je me retrouvais face à l'une d'entre elles, un sombre dégoût montait dans ma poitrine et je devais alors me dépêcher de regagner ma chambre si je ne voulais pas faire un bain de sang. De plus, en me baladant un soir histoire de prendre un peu l'air, j'avais vu le père de Shûmi et Sahari s'embrasser. Ce serait doublement problématique si je venais à buter la nouvelle petite amie de son père. Déjà qu'il n'avait pas vraiment l'air de me porter dans son cœur, je ne voulais pas à graver mon cas. En même temps, je ne peux que le comprendre, ton fils te présente un petit ami qui est un tueur en série, même en voulant être heureux pour lui c'est un peu impossible à ce niveau là. Je soupirais longuement dans mon lit. Je n'avais rien à faire. On avait largement de quoi survivre le temps que la tempête passe, le couteau suisse que j'avais trouvé était complètement réparé et fonctionnel, la chambre était rangée, propre, la même pour notre linge d'ailleurs. J'avais même trié nos provisions, les avait divisés pour chaque jour, préparé des routes à faire et m'étais limite amusé à compter les flocons qui tombaient. Non mais sérieusement, combien de temps elle allait durer encore cette tempête ? Vite qu'elles dégagent ces deux femelles. Je shootais dans la poubelle de la chambre et tapais d'un coup ma tête contre le mur. Ok, il fallait que je sorte un coup car là j'allais exploser. Je ne sais pas si c'est le fait d'être enfermé ou d'être enfermé avec deux femelles qui me rendent le plus mal actuellement mais tout ce que je savais c'était qu'il fallait que je sorte maintenant. En tirant la porte de ma chambre, je manquais de shooter la jeune femelle. Je m'arrêtais net comme si une barrière m'empêchait de passer. Un air de dégoût sur le visage je la regardais sourire alors qu'elle s'approchait un peu. - Coucou Hyle, je me demandais si ça te dirais que on aille se balader ensemble ?
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Je la regardais de haut en bat, alors que mes yeux se posaient sur ses lèvres puis sur sa poitrine visible, je sentais mon cœur battre de plus en plus vite alors que je sentais mon sang commencer à bouillir dans mes veines. Mes yeux se bloquaient sur sa gorge alors qu'elle penchait légèrement la tête sur le côté, attendant ma réponse. J'essayais de sortir un non de mes lèvres mais il restaient bloqué dans ma gorge. Mon corps était immobilisé, comme s'il venait d'être transformé en statue de pierre. Les seuls mouvements que je me sentais capable de faire étaient ceux que je ne devais surtout pas faire. - Recule... Réussis-je à dire alors que je sentais mon corps bouger seul. J'essayais de me contrôler le plus possible. Mon corps était complètement tiraillé entre l'envie de fermer la porte et celle de lui sauter dessus et de lui ôter la vie après l'avoir violé. Je sentais mon pied gauche faire un premier mouvement, suivi de très près par le droit puis, ce fût au tour de mon bras droit. Je l'attrapais au niveau de son biceps gauche et la tirait vers moi. Sursautant et laissant échapper un petit cri de surprise, elle écarquillait les yeux alors que je la ramenais contre moi. Mon cerveau était sur le point de lâcher le derniers points d'attache qu'il avait réussi à maintenir jusque là. - Tout va bien ? Dit-elle en rapprochant son corps du mien. Mes yeux se baissaient vers sa poitrine qu'elle appuyait timidement contre mon torse. De sa main libre, elle remettait sa mèche de cheveux derrière son oreille droite en me regardant dans les yeux, enfin, dans ce qu'elle pouvait voir de mes yeux puisqu'ils restaient fixés plus bas. Je sentais la tension monter dans tout mon corps alors que je commençais à resserrer ma main sur son bras. Mon dos commençait à me faire mal tellement il faisait son possible pour me retenir de bouger. Mon visage commençait à afficher son habituel sourire en coin qu'il affichait dans ses moments là. J'ouvrais la bouche mais fût interrompu par Tendo qui me projetais au sol alors que son poing arrivait dans ma figure. Mon corps heurtait le sol, ma tête le cognant violemment alors qu'il venait se mettre par dessus moi pour me bloquer. - Yuki, va rejoindre ta mère, j'ai des trucs à régler avec Hyle. - Mais ça va pas ! - Yuki, c'est entre nous, va voir ta mère. Répondit-il le ton un peu plus appuyé. J'entendais les pas de la fille faire demi-tour et partir dans la direction dans laquelle était leur chambre. La tête encore un peu sonnait, je restais allongé au sol. Tendo restait assis sur moi encore un peu puis, il se levait, passait un bras sous mon corps et me soulevait pour aller m'allonger dans ma chambre en fermant la porte à clé derrière lui. Il me balançait sur le lit et tirait une des chaises pour venir s'asseoir à côté de moi en me tendant ma bouteille d'eau qui était posée sur la table de chevet. J'attrapais difficilement la bouteille d'eau et me tournais sur le dos pour boire. Mon crâne raisonnait toujours autant mais il avait reconnecté les fils qui avaient pété lorsque j'avais attrapé le bras de cette femelle. - Tu as failli faire de la belle merde là. - Je sais.. Comment tu as su ? - Je l'ai entendu crier, et comme ça ne venait pas de leur direction j'ai préféré venir voir, juste au cas où. Je fermais la bouteille d'eau et frottais mon visage. Je sentais des larmes monter alors je mes mains étaient posées sur mon visage. Je prenais une grande inspiration et regardais Tendo une fois sûr que mes larmes n'allaient pas sortir. - Je voulais juste aller me balader de base puis elle est apparue devant la porte.. - Je pense qu'elle est intéressée par toi. - La plaie. Dis-je en m'asseyant dans le lit. - Comment tu te sens ? Excuse moi, j'ai agit sans réfléchir. J'ai fait ce qui me semblait le mieux. - Tu as bien fait. Shûmi est toujours avec son papa ? Il hochait la tête en me disant qu'ils n'avaient pas quitté la chambre du père de la journée depuis le petit déjeuner. Je soupirais soulagé quand même que Shûmi n'ait pas vu ça. Je n'avais pas vraiment envie de l'inquiéter alors qu'il venait enfin de retrouver son père. - Est-ce que tu veux que je reste avec toi ? Je secouais la tête. - Non c'est bon, j'vais dormir jusqu'à ce que Shûmi arrive, je crois que mon cerveau en a besoin après le choque que tu lui a donné. Dis-je en ricanant légèrement, la main posé sur le côté du crâne qui avait heurté le sol. Tendo hochait la tête, compréhensible, puis, il se levait et sortait de la chambre. Je l'entendais fermer la porte derrière lui. Je me levais et retirais mes chaussures, allumais un petit feu pour chauffer la pièce, tirais les rideaux puis, me glissais sous les couettes en fermant directement les yeux.
