Chapitre 23

197 15 7
                                    

Point de vue : Hyle.
Date : 1 Décembre.

Le lendemain matin, je me réveillais avec un léger mal de crâne à l'arrière de la tête. Comme si j'étais malade ou du moins que je commençais à l'être. Je tournais légèrement dans le lit et sentais une seconde douleur plus légère à l'avant de la tête qui elle était certainement due à l'alcool d'hier soir. C'est vrai que ça faisait un moment que je n'avais pas bu mais à ce point6là, j'avoue que je ne pensais pas que ça me donnerait une gueule de bois, pas même une légère. Je me redressais dans le lit, les mains posées sur le visage à le frotter de haut en bas. Si c'était comme ça, j'allais boire plus souvent afin de ne plus avoir ce mal de crâne.
- Hyle, tu es réveillé ? Comment tu te sens ?
Je levais la tête vers Tendo qui s'était mit à croupie à côté de moi au sol.
- Ça va, et toi ?
- Moi ça va aussi, mais j'ai l'impression que Shûmi et Aiko sont malades. Dit-il en montrant Shûmi qui était littéralement recroquevillé sur lui même en boule dans les couettes.
Je le regardais et regardais Aiko sur le canapé qui lui aussi était en boule dans une couverture que Tendo avait certainement dû ramener durant la nuit. Je me penchais sur Shûmi et touchais son front. Je fronçais les sourcils et lui donnait de petite tape sur la joue pour le réveiller.
- Hum..
- Oh Shûmi, ouvre les yeux deux minutes mon bébé.
Il se tournait dans le lit, tendait ses membres avant de refaire une boule, tournait vers moi et les yeux légèrement ouvert.
- Quoi...?
- Comment tu te sens ?
- J'ai mal au ventre... Et à la tête, j'ai froid aussi...
- Même sous la couette ?
Il hochait la tête avant de refermer les yeux en remettant la tête à moitié sous la couverture. Je caressais doucement ses cheveux et regardais Tendo à nouveau en lui demandant si Aiko c'était la même chose. Il me répondait en hochant la tête.
- Merde, ils ont dû chopper froid lorsqu'on marchait et ne l'ont pas senti car ils couraient partout.. Et l'alcool à pas dû aider.
- Tu as des médicaments contre la fièvre tout ça ?
- Non, mais je sais en trouver. Je vais aller les chercher, tu restes avec eux pour essayer de faire baisser leurs températures ?
- Tu vas aller où ?
- Au magasin d'hier, il me semble en avoir vu.
- Tu en as pour combien de temps ?
- Je vais faire au plus vite. Dis-je en vidant mon sac sur le sol.
Je prenais deux bouteilles d'eau de 75cl avec moi, une petite portion de riz cuit froid ainsi que ma pierre ponce. Ainsi, j'allais avoir plus de place dans le sac et je pourrais y mettre plus de chose, de plus, comme il est plus léger, je pourrais courir plus facilement sans faire trop de bruit.
Je posais mon sac sur la table de nuit et mettais deux paires de chaussettes, mes bottes en rentrant mon cargo dedans, un tee short sans manche, un avec manche, un sous pull/Cole roulé ainsi que ma veste. A ma ceinture, je vérifiais que mon couteau tenait bien à sa place et mettais la sécurité afin qu'il ne tombe pas lorsque je me mettrais à courir.
J'attrapais mon sac ensuite et le mettais sur mon dos, embrassais Shûmi sur le front et faisait un signe de tête à Tendo.
- Je fais au plus vite, promis.
- D'accord, fait attention. Dit-il en mettant son bras devant lui.
Je tapais mon avant-bras sur le sien en guise d'un au revoir et me précipitais en dehors de la chambre, puis, en dehors de l'hôtel et regardais le paysage qui se dressait devant moi. La neige avait clairement repris de plus belle et tombait presque autant que le jour où nous nous étions installé chez les personnes qui avaient essayé de nous détrousser. En parlant d'eux, je me demande en combien de temps ils étaient morts tient.
Je soupirais et sentais mon corps frissonner légèrement. L'intérieur de ma tête semblait taper un peu plus fort que tout à l'heure, certainement le fait que je me sois agité aussi vite en sortant. Je secouais légèrement la tête pour la faire partir comme si ça allait vraiment changer quelque chose. Je regardais une nouvelle fois l'hôtel puis, me mettais directement à courir dans la même direction qu'hier. Lors de ma course, je devais faire attention à ou je mettais les pieds pour ne pas glisser ainsi cas ce qui se cachait derrière les arbres et derrière les statues, après tout, on n'est jamais trop prudent.

Survie est moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant