Survie est moi.

Chapitre 6.

Point de vue : Shûmi.
Date : Inconnu.

Nous étions parti de la maison de mon père depuis déjà deux jours pour nous diriger au bunker le plus proche. C'était drôle tout de même que ce genre de chose se passe exactement comme dans les films d'horreurs ou de science-fiction que l'on regardait avant. Lorsque je regardais ses films, je me demandais toujours comment se serais dans la vraie vie si ça arrivait. Est-ce que le gouvernement avait prévu des souterrains ? Des bunkers ? Rien du tout ? Et bien j'avais ma réponse. Avant qu'il ne me le dise, je ne savais même pas qu'il y en avait. Est-ce qu'ils avaient été construit exprès en cas d'apocalypse ou étaient-ils déjà là depuis longtemps ? Comment Hyle pouvait bien savoir qu'il y en avait un exactement à l'endroit qu'il m'avait montré sur sa carte ? Peut-être qu'il n'y avait rien. Ou qu'il avait été détruit, ou même envahi par les zombies.
Je regardais le dos de Hyle.
Depuis la dernière fois où nous avions couché ensemble, il ne m'avait plus touchée une seule fois. Même pas pour me demander une fellation où à ce que je le masturbe. Rien. Et je ne sais pas pourquoi mais, j'avais une boule au ventre. Le soir, quand il se posait sur l'endroit ou il allait dormir, je me surprenais à espérer qu'il me demande quelque chose, même juste de dormir avec lui. Et lorsque je voyais qu'il ne me demandait rien et qu'il partait juste dormir avec un bonne nuit je sentais cette boule dans mon ventre se serrer. Je ne pensais pas être tombé amoureux de lui tout de même mais, mon ventre se sentait bizarre. Notre marché était que « j'écarte les cuisses » dès qu'il en avait envie mais, s'il n'en avait pas envie ? Si j'avais été tellement nul à notre première fois ensemble qu'il ne voulait même plus me toucher ? Est-ce qu'il allait juste m'abandonner à un moment ? Peut-être que mon ventre le sentait ?
- On va se poser dans cette maison pour la nuit. On marche depuis déjà un bon moment et la nuit est presque entièrement tombée, si l'on continue à faire les compliqués nous allons passer la nuit à la belle étoile.
Je regardais Hyle entrer dans la maison pour l'inspecter et faire du « nettoyage » si besoin. En levant la tête vers le ciel, je me rendais effectivement compte que la nuit s'avançait de plus en plus et que le temps était de plus en plus frais. Même si je ne me rappelais plus de la date exacte, je pouvais dire avec certitude que nous étions en hiver. La nuit semblait tomber de plus en plus tôt et le temps était de plus en plus frais. Heureusement que nous trouvions facilement des vêtements dans les maisons que nous visitions car sinon je serais déjà mort de froid depuis longtemps. Le froid de la campagne ne pardonnait pas si on le sous-estimait. Pour rejoindre le bunker, Hyle nous faisait prendre plein de petites routes, des chemins de terre, de pierres, dans la forêt et nous avait même fait passer par des vieux villages. Sur ces deux jours de voyage, nous n'avions aperçu personne. Je trouvais ça étonnant et inquiétant, tandis que Hyle lui, trouvait ça normal puisque nous ne passions pas par les chemins classiques et rapides comme les grandes routes qui étaient avant pour les voitures ou les grands boulevards.
- Entre, c'est bon.
- Oui ! Dis-je en courant le rejoindre à l'intérieur.
En entrant dans la maison, je remarquais tout de suite les trois cadavres de zombies qu'il avait balancés devant la maison. Très accueillant ! Cela dit, il avait déjà préparé le feu à l'intérieur et avait barricadé ce qui devait être barricadé. Installées deux couches dans le salon, chacune sur un canapé avec des couvertures et des semblants de coussin.
- Tu as déjà tout installé ?
- Évidemment, on se les cailles dehors. Dit-il en passant derrière moi pour fermer la porte et la bloquer pour la nuit.
- On peut se doucher ?
- L'eau courante est coupée ici aussi. Mais prend deux bouteilles d'un litre pour te laver et va dans la salle de bain. Le savon est à sa place dans mon sac.
- Merci !
Je prenais rapidement dans le sac ce qu'il me fallait avec les deux bouteilles, jetais un rapide coup d'œil à Hyle qui était de dos puis, je me mettais à la recherche de la salle de bain. Enfaite, ce n'était pas vraiment une recherche puisque c'était la seule porte qui était ouverte puisque toutes les autres étaient barricadées de l'intérieur ou de l'extérieur. J'entrais dans la salle de bain et fermais simplement la porte avec le loquet avant de poser les bouteilles et le savon dans le lavabo. C'était plutôt propre étonnamment. En même temps, c'était un vieux sol en bois et de la céramique pour les meubles. Mais rien n'était cassé. C'était la première salle de bain que je voyais dans un aussi bon état depuis longtemps !
Je retirais mes vêtements et les posais à côté avant de commencer à vider les bouteilles d'eau sur moi. L'eau était tout simplement glacé. Ma peau frissonnait à son contact et je sentais tous mes muscles se contracter et se rétracter aussi loin qu'ils le pouvaient dans mon corps. Je crus me transformer en escargot pendant quelques secondes.
Je me dépêchais de prendre ma douche à la vitesse de la lumière. Chaque fois que je prenais la douche, je battais un nouveau record de vitesse.
Je sortais de la salle de bain aussi vite que j'en étais rentré. Posais mes vêtements en plus sur un des canapés et rejoignais Hyle qui se réchauffait au coin du feu après avoir lui-même retiré des couches de vêtements. Il portait plus qu'un teeshirt noir à manches courtes et son pantalon habituel. Sans m'en rendre compte, je restais quelques secondes à le regarder alors que je sentais mon cœur battre de plus en plus vite. Il était beau. Je ne pouvais pas le nier. Beau et terrifiant. Je gardais toujours dans un coin de ma tête ce qu'il avait fait pour aller en prison ainsi que sa facilité à tuer des zombies. Mais s'il n'était pas comme ça, et s'il ne m'avait pas aidé ce jour-là je pense, ou plutôt je suis sûr que je serais déjà mort.
- Pourquoi tu me guettes comme ça?
- Pour rien. Dis-je en allant rapidement m'installer à côté de lui au coin du feu.
Je fixais le feu pendant quelques secondes avant de tourner mes yeux sur le côté pour le regarder discrètement. Mon corps voulait être en contact avec le sien. Je voulais qu'il me touche. Même pour un simple câlin. Je voulais un contacte physique.
- Hyle ?
- Quoi ?
J'ouvrais la bouche mais la refermais presque aussi tôt. Je ne pouvais pas lui demander ça. Il allait se foutre de moi et, ou, me repousser.
- Non rien... J'ai oublié... Dis-je en jouant légèrement avec mes doigts tout en regardant le feu cuire les conserves.
Je l'entendais soupirer à côté de moi puis, le sentais se déplacer, juste avant de le sentir passer son bras dans mon dos pour poser sa main gauche sur le côté gauche de ma tête afin de la rabattre sur son épaule. Mon cœur loupait un battement alors que je sentais ma peau me picoter à tous les endroits où il me touchait. Je réfrénais tout au fond de moi l'envie qui me criait de l'enlacer et de le serrer fort pour ressentir cette sensation sur tout mon corps.
Je fermais les yeux quelques secondes afin de profiter du moment puis, plus rien.
J'ouvrais à nouveau les yeux à ce qui me semblait être tout juste quelques minutes après que je les ait fermés, hors, je n'étais plus du tout dans la même position. J'étais allongé sur le côté avec le visage face à un dossier de canapé, couvert d'une couverture et le dos et la hanche enveloppé dans une drôle de chaleur. Je bougeais légèrement pour regarder ce qui était derrière moi et me stoppais net en voyant le visage endormi de Hyle. Ses cheveux roses lui tombaient devant les yeux alors que sa tête reposait sur son bras qui, me servait aussi de coussin visiblement. Je restais parfaitement silencieux à le regarder endormi pendant quelques secondes avant de décider de vite me remettre comment j'étais pour ne pas risquer de le réveiller. J'avais dû m'endormir lorsque j'avais la tête sur son épaule et il nous avait mis au lit.
Je me remettais dos à lui le plus doucement possible, attrapais sa main et la posais doucement là où elle était de base mine de rien et fermait à nouveau les yeux dans l'espoir d'arriver à trouver le sommeil.
Mais bien évidemment, il ne venait pas et c'était tout autre chose qui pointait le bout de son nez. Je serrais les jambes et fermais plus fort les yeux en essayant de vite changer la tournure de mes pensées. Des zombies, c'est ça, pense à des zombies. Ceux qui ont la face à moitié arrachée et les intestins qui sortent. Ceux qui sentent tellement fort la décomposition que tu peux les sentir à des centaines de mètres devant toi.
Je soupirais de soulagement alors que je sentais l'envie partir petit à petit, je me concentrais un peu plus pour la faire partir totalement mais, même dans mon imagination, Hyle vint me sauver des zombies. L'envie remontait de plus belle alors que je le sentais respirer dans mon dos. Je lui jetais un rapide coup d'œil pour voir s'il dormait vraiment puis, je soulevais la couverture, ouvrais mon pantalon et la sortait avec le plus de discrétion possible. Je suis un homme aussi, c'était normal d'avoir des envies après tout.
J'enfonçais légèrement ma tête sous le bras de Hyle pour atteindre le coussin et étouffer mes gémissements naissants. Je serrais un peu plus ma main dessus en essayant de varier mes mouvements, sans pour autant en faire de trop grands pour ne pas réveiller Hyle derrière moi. Hyle... Si c'était lui qui me masturbait, je suis sur qu'il serrait encore plus sa main en allant plus vite. Je lui demanderais de ralentir pour ne pas jouir tout de suite mais le connaissant, il ne m'écouterait pas et continuerait même plus vite tout en posant son autre main sur le haut de ma partie pour m'empêcher de jouir tout de suite. Juste après m'avoir empêché de jouir, il la lâcherait pour venir s'occuper de l'endroit qui était le plus important pour lui. Mon cul.
J'essayais de glisser une main derrière mon dos mais Hyle était trop serré contre moi pour que je puisse arriver à quoi que ce soit. J'essayais de me décaler pour avoir la place de glisser ma main derrière et sursautais au moment ou je sentais une autre main attraper le milieu de mes fesses.
- Qu'est-ce que...!
Je tournais la tête. Je pouvais voir Hyle qui me fixait, un sourcil levé alors qu'il resserrait sa main.
- Depuis quand tu...
- Je dirais à partir du moment où tu as gémi mon prénom en te branlant.
Même en étant dans le noir je pouvais sentir le rouge me monter aux joues. Je me reculais en essayant d'enlever la main de Hyle de là alors qu'il passait son autre bras au tour de ma taille pour me retenir.
- On dirait que tu as moins mal au cul maintenant. Dit-il en glissant sa main dans mon pantalon et boxeur juste avant de poser ses doigts sur mon entrée.
- Je vois pas de quoi tu parles...!
- Mon cul ouais, tu es trempé et de partout. De plus, tu n'es pas du tout convaincant dans cette situation.
Je retenais un gémissement alors que je le sentais enfoncer un de ces doigts en moi avant de commencer à le bouger de façon à me préparer à prendre autre chose de bien plus... Imposant.
- Tu gémissais bien plus fort quand je dormais, ça t'excite de te branler sur des gens endormis?
- Je... Non ce n'est pas...!
- Pas quoi ? Pas vrai ? Il y a quelque chose devant qui me montre tout le contraire, et puis, avec ton cul qui s'écarte aussi vite, je ne peux qu'imaginer de quoi tu fantasmais petit pervers.
Je ne pouvais pas dire le contraire. Même si je voulais le cacher je ne pouvais pas le cacher plus dans cette situation. Ces derniers jours, je ne rêvais plus que de ses mains sur moi et de la fois où nous l'avions fait. Je gémissais d'un coup plus fort quand je le sentais enfoncer un doigt supplémentaire tout en me mettant le torse contre le canapé et les fesses en l'air. Pour faire simple, en me mettant en position de la levrette.
- J'avais décidé d'être indulgent car tu semblais souffrir d'ici mais on dirait que ça va beaucoup mieux. Ton cul s'étire parfaitement avec seulement eux. Tu en avais autant envie que ça ?
Je le sentais les enfoncer plus loin alors qu'il posait sa question. Je serrais fort le coussin contre ma tête alors que je l'entendais retirer son pantalon, le mien, toujours sur mes chevilles.
- Réponds quand je te pose une question. Dit-il en me mettant un claque sur le cul.
J'étouffais mon cri dans le cousin alors que la claque avait résonné dans toute la maison et que mon cul me piquait pile à l'endroit ou il venait de frapper. Je prenais quelques secondes pour sortir ma tête du coussin et ravaler ma honte de dire une telle réponse.
- Oui...
- Oui quoi ?
- Oui j'ai envie de ça !
Je ne pouvais pas voir son visage mais je devinais assez facilement qu'il devait être en train de faire un de ses fameux sourires en coin. Je le sentais venir frotter sa chose contre mon entrée. Mon corps frissonnait d'envie et de désir. J'avais envie qu'il me prenne aussi fort que lors de notre première fois ensemble. J'y pensais mais, ce que j'appelais notre première fois, était la fois où nous avions joui ensemble et non celle où je mettais évanoui... Mon Dieu, rien que d'y penser je sentais toute la honte de ce jour la remonter en moi.
- Je ne sais pas à quoi tu penses mais je ne crois pas que tu sois concentré sur le bon truc. Dit-il juste avant que je ne le sente s'enfoncer d'un coup en moi tout en enfonçant ma tête dans le coussin, prévoyant ainsi d'avance d'étouffer le gémissement qu'il m'arrachait en me pénétrant ainsi. Mon corps tout entier frissonnait et se crispait, comme prît d'un orgasme sec. Je me sentais si bien que ça m'en faisait tourner la tête à nouveau...