Chapitre 30

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Point de vue : Tendo
Date : 9 Décembre

Je m'occupais de ranger le « petit déjeuner » avec Aiko. Quasiment tout le monde était venu le prendre, hors Shûmi et Hyle. Il ne s'était toujours pas réveillé depuis notre réveil hier et Shûmi avait décidé qu'il ne bougerait plus de leur chambre jusqu'à ce qu'il soit bel et bien conscient. C'était donc son père, Akori qui lui avait apporté devant leur chambre de quoi manger.
Plus je pensais au jour où nous nous étions battu, à ses paroles et plus je me disais qu'il avait raison. Que ce soit lui ou Aiko lorsqu'il avait dit que, Hyle lui c'était bien enfermé de lui même pour le bien de nos deux colocataires féminines et que, si lui l'avait fait, elles pouvaient bien le faire aussi si elles tenaient tant à rester parmi nous encore un peu. Quant à Hyle, il fait tout ce qu'il peux pour se contrôler et je reconnais que malgré les deux « petits » incidents qu'il y a eu, nous n'étions pas en droit, en tout cas pour ma part, d'obliger Hyle à me rendre des comptes sur ce qu'il fait de ses journées, de pourquoi il est dans le couloir plutôt que dans sa chambre ou je ne sais plus trop quoi d'autre.
Je poussais un léger soupir alors que Aiko me caressait doucement le bras gauche.
- Tout va bien ?
- Pas vraiment, je pensais à Hyle et à tout ce qui c'était passé jusque là.
- Tu veux m'en parler ?
- Oui, j'aimerais bien ton avis. Allons parler de ça dans notre chambre.
Aiko hochait la tête, prenait ma mains et me laissais le diriger jusqu'à notre chambre.
Je poussais la porte et le faisais entrer avant de fermer la porte. Je le suivais jusqu'aux fauteuils de notre chambre. Chacun de nous deux se posais dessus. Directement, il posait son regard sur moi en me faisant un léger signe de la main pour me dire que il était tout ouïe à ce que j'avais à lui confier.
Je lui confiais alors mes dernières pensées, ce qu'il s'était aussi passé avec Atsuko bien que je lui en avait déjà parlé hier soir lors de leur retour. Je me confiais aussi sur mes analyses des situations ainsi que sur ce que je pensais être peut-être le mieux pour «tout le monde ».
Il m'écoutait soigneusement, ne me coupant à aucun moment et attendant simplement que je finisse mon discours pour à son tour, donner son analyse de la situation et sa conclusion.
- Je suis d'accord avec toi sur certains points mais pas sur d'autres. Je m'explique. Hyle est parti de la prison pour ne plus avoir à être enfermé. Il voulait retrouver sa liberté de vivre et de bouger comme bon lui semblait. Une fois partis de la prison, nous nous sommes tous installés ici et, peu de temps après, le second groupe est arrivé, ils ont été autorisé à rester ici à partir du moment que tout se passait bien et sous la condition que, au premier incident apparent, ils devraient partir. Hors, ils sont toujours là. Certes pour le premier ils ne semblent pas tous au courant mais, selon mon point de vue, à l'heure d'aujourd'hui, ils devraient être parti.
Je hochais la tête, enregistrant toute les informations qu'il me donnait afin de parfaire mon jugement.
- Ils ne sont certes pas au courant pour Hyle et les raisons de son emprisonnement mais notre accord n'est plus depuis le moment où les incidents sont survenus. Je pense pour ma part que nous devrions les mettre au courant et, leur dire de partir. On pourrait très bien leurs demander de rester enfermé comme Hyle l'a fait mais, ce serait injuste pour elles puisque Hyle l'avait fait de lui même, en connaissance de pourquoi il le faisait. Et nous ne pouvons pas demander à Hyle de recommencer à s'enfermer puisque, à ce prix là, autant retourner à la prison.
J'attendais quelques secondes pour être sûr qu'il avait fini. Une fois sûr, je rebondissais sur ce qu'il avait dit.
- Donc pour toi, je devrais aller les informer de la situation de Hyle, et leur demander de partir ?
- Je pense effectivement que c'est le mieux à faire. Toi comme moi, savons que Hyle peux se contrôler dans la mesure du possible. Et à mon avis, puisqu'il se connaît, je ne pense pas que ce soit lui qui se soit approché de Yuki. Après tout, pourquoi l'aurait-il fait alors qu'il connait les risques d'un tel acte ?
- Tu sous entends donc que ce serait Yuki qui serait allée chercher Hyle ?
- Je ne le sous entends pas, j'en suis sûr.
- J'avoue ne pas vraiment te suivre. Elle ne le connaît pas plus que ça et à du lui parler tout juste deux minutes. Pourquoi serait-elle allée le voir ?
- Soit pour l'intégrer avec nous tous, ce qui serait la réponse la plus rassurante. Voyant qu'il reste dans son coin, elle serait allé sympathiser soit, pour séduire.
- Séduire ? Le coupais-je alors que le mot sortait tout seul de ma bouche.
Je m'excusais et le priais de continuer.
- On ne va pas se le cacher, bien qu'il soit en couple avec Shûmi, Shûmi restait pas mal avec son père et Hyle est un bel homme. Peut-être s'est-elle dit que, ils ne sortaient ensemble que pour le sexe et qu'elle avait peut-être une chance de faire de même ? En pleine apocalypse, il est, je pense, compliqué pour une jeune femme comme elle de trouver un partenaire sûr qui, ne la tuera pas, n'abusera pas d'elle ou, d'autre chose.
C'est vrai. Il pouvait avoir raison sur les deux idées qu'il venait de soumettre. Même si la première me rassurais plus que la deuxième mais, quel qu'en soit la raison, il fallait qu'il parte. Il est vrai que l'accord ne tient plus depuis qu'il y a eu les incident avec Hyle et afin qu'ils comprennent, je vais devoirs leurs expliquer le pourquoi du comment.
- Alors ?
- Tu as raison, je vais aller leur parler et je vais leur demander de plier bagage et de partir le plus tôt possible. Hyle passe en priorité. Dis-je en me levant de mon siège.
Hyle était mon ami depuis quelques années déjà et il était hors de question que je fasse passer des gens que je connaissais depuis tout juste une semaine avant lui. J'ai été idiot, j'aurais dû leur demander de partir dès le premier incident.
J'embrassais Aiko sur le front et sortais de notre chambre pour aller rejoindre celle de Hyle et Shûmi.
Même si c'était eux que ça concernait, cela regardait aussi Shûmi puisqu'il s'agissait tout de même de son père.
Je toquais légèrement à la porte et attendais quelques secondes avant qu'il ne m'ouvre la porte.
- Tendo ? Tout va bien ?
- Oui, je venais t'annoncer que j'avais pris la décision de demander au groupe de ton père de partir.
A peine avais-je fini ma phrase que je pouvais voir son visage se décomposer. Je prenais une légère inspiration avant de continuer.
- À l'origine, je n'étais pas vraiment pour leur présence, c'est Hyle qui avait accepté à condition que, au premier incident, ils partent. Et l'incident à eut lieu. Je suis désole que ça te tombe sur la figure maintenant alors que on revient tout juste de la prison et qu'en plus, Hyle ne soit toujours pas réveillé.
Il baissait légèrement la tête et la secouais.
- Non, ne t'excuses pas. Tu as raison. Dit-il avant de refermer la porte doucement et de certainement, retourner au près de Hyle.
Je revenais sur mes pas et allais voir Akori, Sahari ainsi que Yuki pour leur demander de venir me rejoindre dans le petit salon emménagé. Sans poser plus de question tous me rejoignirent à l'endroit demandé.
Après quelques rapides échanges de regards, Akori fut le premier à prendre la parole.
- Que ce passe-t-il ? Est-ce grave ?
- Écoutez, après avoir parler avec mon groupe, sauf Hyle bien sûr, il a été convenu que vous deviez partir. L'accord était clair, au premier incident vous deviez partir.
- Mais l'incident ne concerne que toi et Hyle, alors pourquoi devons nous partir ?! Demandait rapidement Sahari.
- L'incident à été provoqué par le fait que Yuki soit allée voir Hyle.
Tout les regards se tournèrent vers elle. On pouvais lire l'incompréhension sur son visage, je continuais donc.
- On ne vous a pas vraiment tout dit. Hyle est un tueur en série et sa spécialité c'est les femmes. Lorsqu'il se trouve en présence d'une femme il est très difficile pour lui de se contenir. Yuki, la fois où il t'avait attrapé le poignet lorsque tu étais allé le voir, est la raison de pourquoi je l'ai frappé ce jour là. Je pense, je suis même sûr que si je ne l'avais pas fait, tu ne serais plus là. La dispute dont vous avez été témoins à aussi été lancée en partie à cause cet incident. Hyle est inoffensif du moment qu'il ne se retrouve pas seul avec une femme c'est pour ça qu'au début il s'isolait et ne venait pas avec nous.
Sahari serrait fort sa fille contre elle en lui murmurant des « oh mon bébé », quant à Akori, il ne semblait pas choqué mais semblait plutôt être entrain de réfléchir.
- Je vois. C'est vrai que c'était notre accord... Dit-il en lançant un regard sur Sahari et sa fille avant de me demander combien de temps ils avaient pour partir.
- La tempête est encore calme actuellement, vous avez jusqu'à la fin de journée pour plier bagages et si, elle reprend, vous partirez demain. Dis-je à mon tour.
Sahari entraînait sa fille avec elle vers les chambres tandis que Akori restait dans la même pièce que moi.
- Tu penses que je peux aller voir mon fils ?
- Bien sûr, je ne suis pas le directeur de leur chambre après tout.
Sur ces derniers mots, il faisait demi tour pour certainement aller à la chambre de Shûmi. Je restais quelques minutes dans la pièce puis, j'allais rejoindre Aiko dans notre chambre. Il s'était allongé dans le lit pour lire un livre, ses vêtements étaient posés sur le côté et il portait un de mes tee-shirts. En me voyant entrer, il posait son livre sur le côté une fois le marque page mis à sa place.
- Je leurs ait demandé de partir temps que la tempête était calme et que, si elle reprenait avant qu'ils ne soient partis ils devraient partir pour demain maximum.
- Comment ont-ils réagi ? Tu leur as dit ?
- J'étais bien obligé, Sahari s'était indignée qu'on leurs demande de partir car elle pensait que ce que s'était passé n'était que de la responsabilité de Hyle et moi. Et pour leurs réactions après, rien de particulier. Les dames sont parties préparer leurs affaires je pense et Akori lui, a du aller voir Shûmi pour l'informer je pense.
- C'est vrai que ça le concerne. Tu penses qu'il va partir avec eux ?
Je retirais mes vêtements, gardant sur moi que mon sous vêtements puis, je me glissais sous les couvertures avec Aiko.
- C'est une bonne question, je pense que ça va être du 50/50.
- 75/25 ? Contre proposais Aiko.
- 75 pour quoi ?
- Je dirais pour Hyle, quant il me parle de lui, j'ai l'impression de me voir moi avec toi, et dans cette situation, je sais que je te choisirais toi car, si ma famille a réussi à survivre jusque là sans moi, c'est qu'elle peut continuer comme ça.
Je réfléchissais quelque seconde. C'est vrai que ce raisonnement se tient, plus qu'à voir si Shûmi aura le même.
Je regardais Aiko attraper son livre pour le poser sur la table de chevet. Il se tournait ensuite vers moi et venait glisser une de ses jambes par dessus moi. Un mouvement de bassin plus tard, il se retrouvait à cheval sur moi. Ses mains se posèrent doucement sur mon torse pour le caresser tandis que ses hanches commençaient à s'agiter lentement dans des mouvements d'avant en arrière.
Je le laissais faire, remarquant que, sous mon tee shirt, il ne portait rien. Pas même un boxeur.
- Tu étais si impatient que tu t'es déshabillé en avance ?
Il affichait un large sourire avant de prendre une de mes mains et de la glisser derrière sur son entrée.
- Il n'y a pas que ça sur quoi je me suis avancé. Chuchotait-il avant de soupirer lentement tandis que je rentrais facilement deux de mes doigts à l'intérieur.
Je sentais sa main se crisper sur mon torse et les mouvements de ses hanches se faire un peu moins précis alors que je continuais de le préparer.
- Et bien ? Déjà fini ?
Il me tirait légèrement la langue et se redressait un peu, enfonçant plus profondément mes doigts par la même occasion. Je coordonnait les mouvements de mes doigts avec ceux de ses hanches. Avec l'autre main, j'appuyais son bassin sur le mien tandis que l'excitation commençait à monter. Je savais que lorsqu'il se mettait dans cette position, c'était car il voulait se charger de tout faire. Et je dois bien dire que, ça ne me déplaisait pas.
Ses yeux se baissèrent entre nos jambes alors qu'il remarquait mon début d'érection. Il arrêtait ses hanches un peu à l'écart et sortait ma partie par la fente de mon boxeur. Je détestais être entièrement nu pendant l'acte et il le savait. En récompense, je lui mettais une fessée lorsqu'il levait les fesses de mes doigts.
Je le regardais tressaillir, retenant son gémissement. Il restait quelque seconde sans bouger, certainement le temps que les picotements de la fessée ne partent puis, il venait se placer par dessus moi, humidifiant son entrée et ma partie avec de la salive. Je savais bien que nous avions oublié quelque chose. Nous avions fini le lubrifiant la dernière fois.
Doucement, il appuyait mon gland contre lui, tenant ma partie avec sa main alors qu'il s'asseyait tranquillement dessus. Me faisant entrer par petit va et viens. Je laissais échapper de léger soupires alors que je sentais la chaleurs de son corps se reprendre sur le mien. Satisfait de ce qu'il entendait, il continuait de me faire entrer en lui avec la même méthode et ça, jusqu'à ce qu'il touche presque mes hanches. Je caressais doucement ses fesses qui n'était pas encore en contact avec ma peau.
- Des difficultés ?
- C'est.. Trop profond.. Dit-il en soupirant et en se crispant légèrement alors que j'appuyais de plus en plus sur ses hanches pour être entièrement en lui.
- Pourtant, tu adores quand je tape au fond.
Je l'entendais soupirer et gémir tout le temps qu'il me fallait pour arriver à être entièrement dedans sans lui faire mal. Ses jambes tremblaient légèrement alors que je sentais son intérieur frémir.
J'attrapais ses hanches dans mes mains, relevais légèrement les hanches et commençais enfin à bouger délicatement. Je me contentais d'abord de lui faire sentir que j'étais dedans avant de commencer de petit vas et viens, le faisant sautiller.
Il passait ses mains en arrière et venait se tenir à mes cuisses alors que les soupires que je lui enlevait se transformaient lentement en gémissements.
Il lui fallu quelques secondes voir une ou deux petites minutes pour arriver à se mettre sur ses jambes pour à son tour, commencer à bouger sur moi. Bien qu'il commençait à bouger, mes mouvements étaient toujours plus présent que les siens. Je continuais donc un peu plus rapidement pour pas qu'il ait le temps de s'habituer. Je descendais un peu les mains sur ses fesses et les tiraient chacunes d'un côté.
- Mais.. Laisse moi f...aire! Criait-il entre quelques gémissements.
Je serrais un peu plus une de mes mains tandis que je passais l'autre dans son dos. Je m'arrêtais au fond de lui juste le temps de nous retourner en missionnaire puis, je reprenais plus fort et plus rapidement. J'attrapais ses poignets et les coinçaient en haut de sa tête avec une main tandis que de l'autre, je venais le masturber au même rythme que ceux de mes mouvements de reins.
Je le regardais frissonner et gémir de plus en plus fort alors que chacun de mes coups semblaient tendre de plus en plus son corps. Serrant un peu plus ma main sur sa partie, je le sentais se resserrer sur moi par la même occasion. Un peu soupire m'échappais bien que, vu comment il était occupé à gémir, il n'avait pas du m'entendre.
Je lâchais sa partie quelques secondes le temps de le mettre de côté, je me penchais un peu en avant et posais son genoux sur mon épaule. Je le regardais reprendre un peu son souffle puis, je reprenais à nouveau plus rapidement. Serrant sa cuisse contre moi, je le voyais en profiter pour serrer les draps du lit. Les tirants à lui, tentant d'étouffer ses gémissements dedans.
J'en profitais pour tourner la tête vers son mollet avant d'y faire un suçon. J'entendais à ses gémissements qu'il n'était pas loin de jouir. Son corps s'accordait avec sa voix puisque je sentais ses hanches et sa jambes trembler de plus en plus. Son intérieur devenait aussi de plus en plus chaud et sensible à chaque coups que je donnais. Il ne fallut que quelques secondes de plus pour que nous jouissions ensemble. Plaqué contre lui, je jouissais en lui. Le regardant se tendre à nouveau par la même occasion.
Nous restions quelques secondes comme ça sans bouger, tout deux en train de reprendre notre souffle.
Je me penchais ensuite vers lui et embrassais doucement sa joue. J'attrapais ensuite son visage et le tournais vers moi pour l'embrasser lentement et délicatement. Sentant sa jambes bouger par la même occasion, je la descendait de mon épaule et me retirais doucement, le temps de prendre un mouchoir pour nous nettoyer tout les deux.
- J'ai faim.. grommela t-il tandis que je finissais de le nettoyer un peu.
- J'ai compris, je vais te faire cuire un truc.
Je me levais du lit, remettais mes vêtements, embrassais son front tout en lui mettant une bouteille d'eau dans les mains puis, je me dirigeais vers le salon/salle a manger. Je m'arrêtais un peu avant d'y arriver, entendant des cris de dispute provenir de cette même pièce.
- Comment tu as pu, nous laisser rester ici alors que tu savais très bien pour lui ?! Imagine il s'en serait sérieusement prit à elle !
- Vous avez entendu Tendo aussi bien que moi, il ne l'aurait pas approché si elle ne serait pas aller coller ses fesses près de lui !
- Tu parles autrement de Yuki ! Je te rappelle que c'est ma fille ! Tu n'aimerais pas que je dise ça de ton fils !
- En attendant à cause de ta chère fille je suis obligé de faire un choix entre vous et mon fils ! Tout ça ne serait pas arrivé si ta fille n'agissait pas comme une chienne en chaleur !
Je retenais un « oh » d'étonnement alors que j'entendais le bruit d'une claque retentir dans tout le bâtiment. Quelque secondes après, Sahari et Yuki passèrent devant moi , toute deux furieuses. Akori y était peut-être allé un peu fort.
J'attendais encore un peu puis, j'entrais dans la pièce. Akori était assis sur une des chaises, la tête entre les mains. Je m'avais et mettais a cuire la nourriture en silence.
- Tu as tout entendu pas vrai ?
Je hochais la tête, toujours silencieux alors que je l'entendais pousser un soupire. Du coin des yeux je pouvais le voir se frotter le visage.
- Shûmi.. M'a dit qu'il resterait avec Hyle lorsque je lui ai demandé de venir avec moi.. Et maintenant je dois faire un choix entre, continuer avec vous, avec elles, ou, seul.
- Et ?
- Et je ne sais pas quoi choisir.. J'ai envie de rester avec mon fils car il ma manqué tout ce temps mais, d'un autre côté, c'est l'ordre naturel des choses que les parents et les enfants s'éloignent. On serait toujours dans le monde d'avant, il serait aussi chez lui à travailler et moi chez moi à faire de même.
- Donc il ne reste plus que, soit avec elles, soit seul. Dis-je en remuant un peu le cassoulet tandis qu'un silence se posais entre nous.
Ça ne devais pas être facile comme choix. Soit recommencer seul et faire face a la solitude et tout ce qui va avec soit, retourner avec celle qu'il aime mais aussi avec celle qui la « forcé » à quitter son fils une seconde fois.
J'attendais que le cassoulets soit cuit pour lui souhaiter un bon courage avant d'aller rejoindre Aiko qui m'attendais dans notre chambre, le ventre vide.

Survie est moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant