Chapitre 2.

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Point de vue : Shûmi.
Date : Inconnu.

Je le regardais relever mon pull doucement, je fermais les yeux en serrant les couvertures dans mes mains. J'avais peur, je ne voulais pas, il fallait vite que je trouve quelque chose à dire ou à faire pour retarder ce moment. Sa main droite remontait le long de mon torse tandis que l'autre maintenait mes hanches. Son pouce effleurait mon téton gauche et d'un coup, j'eus un éclair de génie. J'attrapais sa main, les joues rougies de gène et de honte.
- On ne peut pas !
Il s'arrêtait et me regardait en fronçant légèrement les sourcils. Serrait ses doigts sur mon téton et tirait dessus en le tournant. Il se penchait à mon oreille en essayant de s'appuyer sur mon bassin. Par réflexe, je fermais les cuisses. Il retirait ses mains de sous mon haut, saisissait mes genoux et les écartaient brutalement, m'arrachant un petit hochet de surprise et de douleur.
- Et pourquoi on ne peut pas? Je ne pense pas que tu es ais une déformation à cet endroit là et ma bite est bien en place.
- On n'a pas de préservatif !
Je voyais ses sourcils se relever légèrement comme s'il se disait "Mais il est con celui-là?".
- Es-tu une femme?
Je secouais la tête doucement, puis, je le sentais s'appuyer à nouveau contre mon bassin.
- Alors pourquoi tu veux que l'on en utilise? As-tu peur que je sois si performant que je te mette enceinte?
- Non mais c'est mieux avec ! Dis-je en asseyant de repousser son corps qu'il appuyait de plus en plus contre le mien.
- Putain tu me gaves ! Arrête d'essayer de gagner du temps ! Dit-il en attrapant mes cheveux et en tirant d'un coup dessus en arrière.
Je poussais un cri de douleur et juste après on entendait des fracas contre la porte. Les yeux à moitié fermés je le regardais regarder la porte en fronçant les sourcils avant de jurer en me regardant pour le dernier mot...
- Putain de salope.
Il se levait rapidement et allait mettre des vêtements qui trainaient plus loin sur le sol. J'en profitais pour rapidement me remettre sur les pieds en remettant tous mes vêtements en place.
- Bouge de là. Dit-il en me tirant en arrière.
- Mais!
- Tais-toi.
J'ouvrais la bouche mais la refermais au moment même ou je me rendais compte que les zombies continuaient à se heurter contre la porte, l'ouvrant de plus en plus. Je le regardais rapidement, voir s'il allait prendre une arme ou autres mais, à la place il décalait les matelas ainsi que les couvertures pour les mètres plus loin et ainsi, révéler un trou dans le bas du mur.
- Dépêches-toi et passe dans le trou.
- Comment tu t'appelles..?
- Je te le dirais quand tu arrêteras faire ta pucelle effarouchée, passe dans ce putain de trou.
Je baissais les yeux pour regarder le trou, me baissais et rampais dedans. Il était exactement comme je pensais qu'il était quand je le voyais à la télé. Horrible. Mais au moins j'avais réussi à repousser le moment de passer à la casserole..
Je ressortais du trou et me retrouvais dans une sorte de magasin de vêtements saccagé, suivis de près par celui qui est censé me protéger. Je regardais tout autour de nous, regardant les vêtements éparpillé sur le sol et les vitres brisées ainsi que, les zombies passant devant la vitrine inexistante. Je les regardais se suivre en courant pour les entendre se fracasser les uns contre les autres un peu plus loin. Mon cri les avait attirés...
Je sursautais lorsque je le sentais m'attraper le bras et me tirer entre les débris sur le sol, nous faisant marcher entre et nous faisant donc éviter de faire le plus de bruit.
J'avalais ma salive, ne pouvant pas m'empêcher de jeter des coups d'œil aux choses tout juste quelques mètres sur notre droite. Au moindre bruit, ils allaient se tourner par ici et nous sauter dessus... Comment faisait-il pour être aussi serein au milieu de tout ça ? C'est vrai que de base c'est aussi un assassin... Cette version du monde devait le ravir. Il pouvait faire ce qu'il voulait quand il le voulait sans avoir peur de la police... D'ailleurs, pourquoi il veut coucher avec moi alors que je suis un homme ? Il a violé des femmes, il n'est pas hétéro ?
Je regardais la carrure de son dos, marchant attentivement dans ses pas alors qu'il me tenait toujours le bras, pour être sûr que je ne m'enfuis pas certainement. Ses épaules étaient larges, très larges et son dos semblait être très musclé. Je pouvais le voir facilement malgré les couches de vêtements car ils semblaient être une taille trop petite pour lui. Était-ce ses vêtements avant son entré en prison ? D'ailleurs, si lui a réussi à s'échapper de la prison, est-ce que d'autres prisonniers avaient aussi réussi ? L'épidémie les avait aussi touché alors ? Quand ? Comment ?
Je continuais de fixer son dos, toujours attentivement, jusqu'à ce que l'on arrive devant un escalator, vide. Je regardais à droite et à gauche. Des barricades avaient été posé de chaque côté, empêchant les zombies de passer par ici. Si j'avais fait tout le tour de l'étage en courant, je me serais retrouvé bloqué là... Avant de me faire manger.
Il retirait sa main de mon bras et sortait quelque chose d'une de ces poches ainsi qu'un briquet, allumait la mèche avant de le balancer le plus loin possible à l'autre bout de notre position. Je compris qu'il venait de lancer une sorte d'énorme pétard lorsque j'entendais la détonation quelques secondes plus tard et que je vis tous les zombies se tourner en sa direction avant d'y courir en grognant et en se marchant tous les uns sur les autres.
- Je passe devant. Suis-moi de prêt. Et dépêches-toi. Dit-il en avançant directement sur les marches dès l'escalator, tout en en évitant certaines.
Je le regardais avancer un peu puis, je me mettais à le suivre, évitant tout comme lui les marches qu'il avait évitées. Une fois en bas, il relançait un autre pétard plus loin, en le voyant faire, je pensais cette fois-ci à me couvrir les oreilles. Mine de rien, un simple petit pétard comme ça faisait énormément de bruit.
Il restait quelques secondes à regarder au loin si les zombies se diriger vers la source sonore puis, il poussait les barricades qui se trouvaient devant nous, attrapait ensuite à nouveau mon bras et nous faisait passer par les portes du personnel du magasin. Vous savez ces petits couloirs, tout juste assez larges pour que deux personnes puissent se croiser sans trop se frôler l'épaule ? Ceux qui, empeste l'eau croupie et qui ont les murs peints dans un ton gris foncé sur des murs en crépie ? Vous voyez ? Et bien c'est exactement le genre de couloir dans lequel il nous faisait actuellement passer. Et si un troupeau de zombie s'était agglutiné au fond et que nous nous faisions attaqués ? Il savait vraiment ce qu'il faisait ou il y allait au talent ? Et si, il m'amenait dans un piège pour se venger du fait que je n'ai pas couché avec lui ? Ce serait totalement possible, avant même que le monde parte aussi mal, il était déjà le type de personne à tuer des gens sans remords, alors pourquoi maintenant il en aurait ?
Instinctivement j'attrapais son bras avec lequel il tenait mon autre bras et nous faisait nous arrêter. Il tournait la tête vers en soufflant.
- Que ce passe t-il ?
- Où tu m'amènes comme ça...?
Il levait un sourcil, retirait de son bras ma main qui le tenait, toujours en tenant mon autre bras et me tirait dans le couloir. Un peu plus loin, il poussait une porte sur laquelle était écrite "infirmerie du personnel". Le personnel à aussi une infirmerie ? Après tout ça ne devrait pas m'étonner, c'est un très grand centre commercial.
On entrait dans l'infirmerie avec prudence, après un rapide état des lieux, il fermait la porte en tournant le loquet avant de se caler devant un des lits sur roulettes tout en le couchant sur le sol.
Je regardais la pièce tout au tour de moi. Il y avait du sang sur le sol ainsi que sur les draps et les rideaux. Sur six des lits présents dans l'infirmerie, un était couché sur le sol, celui qu'il avait mis contre la porte, trois était couvert de sang et taché par des taches jaunâtres, et les deux autres, semblaient plutôt en bonne état. J'avançais dans la petite pièce pour me dirigeait vers les petites fenêtres en hauteur qui étaient tout en longueur. Je tirais un tabouret qui trainait par là, montais dessus et regardais par la fenêtre. Des pieds de zombies passaient devant tranquillement, vu la petite taille de la fenêtre, on n'avait rien à craindre, même s'ils voulaient nous dévorer, ils ne pourraient même pas passer leurs têtes. Il devait y avoir à peine assez de place pour qu'il puisse passer un bras.
- On va rester combien de temps ici ? Dis-je en me tournant face à mon coéquipier.
- La nuit, après on sortira. Ton prénom au fait ?
- Suhmi... Et toi ...?
- Hyle.
Je hochais la tête et descendais du tabouret doucement et allait me poser sur un lit. A peine avais-je posé mes mains dessus pour monter, que je l'entendais grincer comme si je venais de poser un éléphant dessus. Je sursautais et reculais rapidement. Je jetais un coup d'œil rapide à Hyle qui avait stoppé tout mouvement. Attentif aux moindre bruits qui pourrait se faire entendre. Après quelques secondes à ne rien entendre, on soupirait légèrement. Je regardais le lit et essayais de soulever le matelas de toutes mes forces. Mais j'avais si peu dormi ces derniers jours et j'avais eu tellement d'émotions aujourd'hui que, je n'avais plus aucune force dans les bras.
Certainement en me voyant galérer, Hyle me poussait sur le côté avant d'attraper le matelas et de le jeter au sols sur le côté. Il le poussait ensuite jusqu'à un coin de mur avant de faire de même pour le deuxième matelas.
- Merci..
Il me jetais un rapide coup d'œil puis, il posait une couverture sur les matelas.
Dès qu'il l'eut fait, je me jetais presque sur les matelas. Lorsque mon dos se détendait pour prendre la forme du matelas, je sentais une légère douleur dans toute ma colonne vertébrale, je soupirais de plaisir de sentir enfin mon corps se détendre. J'allais enfin pouvoir dormir tranquillement.
- Qu'est-ce que tu fous ?
Je tournais la tête sur le côté pour regarder Hyle qui était en train de retirer sa veste et son col roulé.
- Et bien... Je pensais qu'on allait pouvoir dormir...?
Il levait un sourcil avant de me balancer une petite boîte en carton bleu métallisé dessus. Je la prenais et lisais ce qui était écrit dessus.
"Préservatifs lubrifiés, extra large".
Mon cerveau bloquait quelques secondes sur la boîte avant de totalement capter ce que je tenais dans les mains. Je rougissais jusqu'aux oreilles puis je lançais la boîte sur Hyle comme si elle venait de me brûler les mains. J'étais tellement soulagé de pouvoir dormir que j'en avais oublié ce que nous avions convenu et avec qui je me trouvais.
- Pourquoi tu me la jette dessus? Je croyais que tu voulais qu'on en utilise? Dit-il après avoir attrapé la boîte.
Il l'ouvrait et comptait rapidement le nombre de préservatifs.
- Oui je ... Je sais mais on ne peux pas dormir...? Et demain on le fait...?
Il fronçait les sourcils avant de s'approcher de moi. Se posait à genoux sur le matelas qui était à côté du mien et de se pencher à mon oreille.
- Si tu es si fatigué que ça, tu n'as cas vite ouvrir tes cuisses. Plus vite on commence, plus vite tu pourras dormir.
Je levais doucement les yeux vers lui, nos regards se croisèrent et je pouvais voir qu'il était vraiment sérieux dans ses paroles. De plus, il avait tout de même tenu compte de ma demande de le faire avec des préservatifs. C'était donc pour ça qu'il était allé à l'infirmerie ? Je ne l'ai pas vu venir pour le coup...
- Et si je suçais juste...?
À la place de son froncement de sourcils habituel, il levait les yeux au ciel avant d'attraper mes jambes et de retirer mes chaussures ainsi que mon pantalon. Il en avait marre de mes caprices je crois...
Je le regardais quelques secondes pendant qu'il me retirait mes vêtements avant de retirer timidement mon haut de moi même. Ça n'allait pas être ma première fois mais, je ne l'avais fais que une fois avec une fille et je n'avais pas l'habitude de me déshabiller devant des inconnus comme ça, et encore moins de coucher avec un homme que je connais depuis une ou deux heures. En me voyant faire, il posait mes vêtements sur le sol à côté des matelas puis, il retirait son débardeur à son tour. J'avais vu juste. Je le pensais bien musclé avec des épaules larges et c'était ce qui se trouvait devant moi. Sa peau était légèrement plus bronzé que la mienne, tous les muscles de son torse ressortaient, créant une impression d'harmonie parfaite sur tout l'ensemble de son haut de corps. Je restais quelques secondes à regarder son torse, mes yeux se baladant de son coup, à ses bras puis, au "V" parfaitement dessiné. Mes joues devaient être aussi rouge qu'une tomate puisque devant moi, se trouvait un de mes plus gros fantasmes. Les hommes musclés. Oui j'étais BI. J'avalais ma salive.
- Tu as fini de mater ?
Je tournais la tête sur le côté, mort de honte, en me rendant compte qu'il avait arrêté de bouger le temps que je regarde son torse.
- Je suppose que ça veut dire oui.
Je sentais quelques mouvements au bout du lit, là où il se trouvait puis, je vis un pantalon atterrir sur le sol devant mes yeux. Quelques secondes après, je sentais mes jambes et mes hanches se faire soulever avant d'entrer en contact avec sa peau brûlante. Un long frisson me parcourut le corps, de mes jambes à ma nuque. J'enfonçais ma tête dans le matelas en tirant la couverture sur mon visage comme je le pouvais. C'était si gênant.
Ses mains commençaient rapidement à caresser mon corps avant d'arriver plutôt rapidement au niveau de mes fesses. Un petit temps d'arrêt eut lieu jusqu'à ce que j'entende un emballage de préservatif se faire déchirer. Je sortais légèrement la tête; juste assez pour qu'il m'entende si je parlais.
- Il... Il faut détendre avant... Tu peux pas la mettre comme ça...
Il levait la tête vers moi, attrapé mon visage avant de le renfoncer dans le matelas.
- Je sais comment on baise avec un homme. Je croyais que tu voulais pas regarder ? Garde ta tête dans le matelas.
Je serrais la couverture sur mon visage avec que je le sentais appuyer quelque chose sur mon "entrée". J'avalais ma salive, prêt à avoir mal...
- Détend ton corps putain. Je n'ai pas envie de le déchirer.
- Je... Je suis détendu...
- Ferme ta gueule si c'est pour dire de la merde. Tu es tellement détendu que je n'arrive même pas à y mettre un doigt.
Un doigt ? Je levais doucement la tête pour regarder entre mes cuisses. Elles étaient écartées en appui sur les siennes. Je levais encore un peu plus la tête et pus voire qu'il avait toujours son boxeur en place et que sur un de ces doigts se trouvait un préservatif.
- Tu veux regarder maintenant?
Je levais la tête vers lui, son visage affichait une mine clairement agacée. Je baissais la tête doucement. Ce n'était pas ma faute si j'avais peur et que je n'en avais pas envie. Je me mordais la lèvre inférieure pour retenir les larmes qui commençaient à me monter aux yeux. Je l'entendais soupirer quelques secondes après, attraper mes cheveux et les tirer en arrière avant de poser ses lèvres sur les miennes.
- Ouvre ta bouche.
Je me mordillais encore un peu la lèvre avant de m'exécuter et d'ouvrir la bouche comme il l'avait demandé. En le voyant se rapprocher à nouveau, je fermais les yeux juste avant de le sentir insérer sa langue dedans. Je sentais mon coeur commencer à battre de plus en plus vite alors qu'il commençait à m'embrasser longuement et de plus en plus ardemment, ne me laissant même pas reprendre ma respiration lorsque je le voulais. Sa main qui tenait mes cheveux appuyée maintenant sur l'arrière de ma tête alors qu'il s'amusait avec sa langue à l'intérieur, comme à l'extérieur de ma bouche. Plus ça durait, plus je commençais à halter. Je passais mes bras au tour de son cou et m'agrippais à son dos alors que, au même moment, je le sentais rentrer son doigt doucement. Je sursautais légèrement alors qu'il intensifiait encore un peu plus le baiser tout en commençant à me détendre en bougeant son doigt de plus en plus vite.
Rapidement, je le sentais en ajouter un second tout en me laissant reprendre ma respiration avant de reprendre possession de ma bouche. Les yeux toujours fermés, je ne pouvais que me concentrer sur les sensations qu'il donnait à mon corps. A chaque fois qu'il bougeait ses doigts en profondeur, un frisson froid parcourait mes jambes. Mon sang commençait de plus en plus à bouillonner en bas, me faisant bander de plus en plus.
- Ahh...
Je laissais échapper un gémissement alors qu'il me laissait reprendre ma respiration.
- On dirait que tout ce que je te fais te plaît bien, tu dégoulines de partout. Tu semble innocent mais tu m'as l'air d'être assez obscène.
- Non ce n'est pas ça...!
Mon corps sursautait alors que je sentais quelque chose de bien plus gros et long me pénétrer. Un gémissement silencieux m'échappait alors que je m'agrippais fortement au bord du matelas. Mes jambes tremblaient alors qu'il l'enfonçait de plus en plus profondément.
- S-Stop c'est... C'est trop...! Dis-je lorsque j'arrivais à connecter mes deux seuls neurones qui n'étaient pas concentrés sur la chose qu'il enfonçait aussi profondément en moi.
- Trop ? Je ne suis même pas encore entièrement dedans.
- Ce n'est pas... Humain d'avoir ça !
Je l'entendais ricaner très légèrement en saisissant mes jambes pour les coller et les poser en appui sur son épaule, juste avant de se reculer légèrement et de donner un grand coup de reins. Un cri de plaisir mélangé à de la douleur s'échappait de ma bouche alors qu'il venait de la rentrer entièrement à l'intérieur. Mes jambes tremblaient encore plus qu'elles ne tremblaient déjà.
- Putain qu'est-ce que tu es serré....
J'ouvrais légèrement les yeux et le voyais passer une de ses mains dans ses cheveux pour les remettre en arrière. Son regard croisait le mien. Quand il remarquait que nos yeux s'était croisé, il affichait un large sourire en coin comme celui qui m'avait fait le reconnaître quelques heures plus tôt, juste avant de se lécher les lèvres et de commencer pour de bon à bouger ses hanches et ses reins en tenant bien mes jambes serrées sur son épaule. Des frissons glacés me parcouraient les jambes et le bassin alors que ses mouvements se faisaient de plus en plus brusques et violents. Je laissais échapper mes cris qui, au fur et à mesure se faisait de plus en plus fort, ne sachant pas comment les retenir. Je n'avais jamais ressenti autant de plaisir dès le début. Et encore moins lorsque c'était aussi rapide et brutal. Habituellement, j'aime quand c'est doux et tendre, quand la personne nous écoute et quand tout se fait dans la tendresse, mais là... C'était tellement violent et rapide, et bon surtout, que ça m'en faisait tourner la tête, je n'arrivais même plus à penser clairement. Tout ce qui tournait dans ma tête c'était le fait que je ne m'étais jamais senti aussi bien, et ses mouvements de reins que j'essayais de suivre.
- À hurler comme ça, on pourrait penser que je suis en train de te déboiter ou de te casser un membre.
Qu'est-ce qu'il a dit ? Je sais pas j'ai à peine entendu.
Je retrouvais mes esprits quelques secondes, tout juste le temps qu'il me mette dans une nouvelle position et qu'il la remette. Dans cette position, j'avais la sensation qu'il s'enfonçait encore plus en moi. Je sentais ses reins claquer contre mes fesses alors que ses mains tenaient fermement mes hanches levées au bon niveau pour qu'il la rentre et la sorte autant qu'il le veuille. D'une main je serrais très fort le matelas tandis que de l'autre, je serrais la couverture sur ma bouche pour un minimum atténuer mes gémissements bien que, j'eus plutôt l'impression que, au lieu de simplement les atténuer, ça l'excitait encore plus. Au moment même où j'avais couvert ma bouche avec la couette, j'avais senti que ses coups de reins partaient plus vers le haut, là on se trouvait mon point le plus sensible.
Mes jambes tremblaient d'impatience qu'il touche ce fameux point. Il semblait faire exprès de tourner tout autour sans jamais le toucher.
- Plus... Encore...! Dis-je entre deux gémissements.
J'avais la sensation que ma tête tournait et que tout ce qui était au tour de moi tourner avec.
- Tu en veux plus hein ? Moi qui croyais que je te forçais...
J'ouvrais la bouche pour répliquer mais au moment même, il donnait un nouveau coup vers le haut, touchant cet endroit. À la seconde même où je le sentais appuyer dessus, je sentais mes jambes se crisper et ma gorge se bloquer alors que mes yeux laissèrent échapper quelques larmes alors qu'ils continuer de marteler cet endroit précis, de plus en plus fort et de plus en plus vite. Ses mains appuyant sur mes hanches, les maintenant sur les matelas. Je ne m'étais jamais senti aussi bien. Ces sensations dans mon bas-ventre et dans ma tête...

Survie est moi.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant