Chapitre 21

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Bonne lecture !!!!  ;-)

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Carter

Après qu'Alessia ait claqué la porte....

Ça fait cinq minutes qu'Alessia a claqué la porte et je suis toujours par terre appuyé contre le mur. Je me repasse cet après-midi. Elle était tellement bouleversée et en panique que ça m'a touché. Le fait que je lui demande un resto avec moi contre ma coopération, c'était peut-être trop car elle m'héberge et me nourrit. Mais si je lui avais proposé un soir comme un autre, elle m'aurait dit non. Alors j'ai tenté ma chance. Je me suis aussi enflammé quand j'ai compris que j'étais un problème pour elle. Au fond je le savais mais je ne pensais pas qu'elle me le ferait comprendre. Mais après tout je n'y suis pour rien ! Je n'ai pas demandé à naître ! Depuis mon enfance, on me fait comprendre que je suis un problème mais jamais je n'aurais pensé que le fait qu'elle le pense aussi puisse me toucher et bien plus que ce que je pensais... Cependant lors de notre prise de tête j'ai compris qu'en fait elle avait seulement peur, peur de perdre sa famille. Et pour une fois qu'elle me demandait son aide, j'ai comme l'impression d'avoir échoué. C'est vrai que j'ai jubilé quand elle m'a demandé de l'aide mais après quand j'ai vu son état j'ai décidé de prendre les choses en main. Alors c'est moi qui ai accueilli l'assistante sociale et j'ai trouvé que ça c'était bien passé. Certes j'étais toujours là et je me suis fais passer pour son petit-ami mais je pensais bien faire... Ça c'était sans compter sur Alessia qui m'a pris la tête. Je voulais juste l'aider et la seule solution qu'il m'ait apparu c'est que je me fasse passer pour son petit-ami. Et je n'ai eu aucun remerciement. C'est vrai que j'aurais pu dire que j'étais un cousin mais l'idée ne m'est pas venue tout de suite. Et j'ai vu qu'elle perdait les pédales, alors je l'ai bloqué entre le mur et moi pour essayer de la calmer mais impossible. Elle continuait de m'engueuler et on s'enflammait mutuellement jusqu'à ce que je la touche et qu'elle me gifle. Je n'en revenais pas, après l'aide que je lui avais donné, elle m'avait giflé... J'étais vraiment sur le point de péter un câble mais ma fièvre est vite redescendue quand je l'ai vu. Elle tenait à peine debout et semblait fragile. Mais surtout ce sont ses larmes qui m'ont calmées. Elle était à bout et elle a craqué. Peut-être que c'est un tout mais c'est fort possible que je sois celui qui l'ai poussé à ce point. Elle pleurait et semblait ne pas savoir s'arrêter alors je l'ai prise contre moi, contre son gré, et me suis laissé glisser contre le mur. Je la berçais et lui murmurais que ça aller, que c'était passé et que maintenant ça irait. Elle a fini par se calmer et je nous ai rapproché. Mon corps voulait la consoler, mes mains glissaient le long de sa peau pour la rassurer. Et je ne sais comment mais mes lèvres sont atterries sur les siennes, juste posées. Elles étaient attirées et les miennes voulaient prendre toute sa peine. Et puis, j'ai approfondi le baiser. Ce baiser était tout sauf calme et doux. Il représentait ce qu'on ressentait. Elle m'a mordu, je l'ai caressé. Nos dents se sont entrechoquées et on a approfondi le baiser avant qu'on ne soit obligé de se séparer pour reprendre nos souffles. Et à ce moment là, je savais qu'elle regrettait et je ne voulais pas le voir dans ses yeux. Je voulais rester au moment où on s'embrassait. Alors j'ai attendu un peu avant de rouvrir les yeux. La première chose que j'ai vu, ce sont ses lèvres gonflées, que j'avais envie de reprendre. Puis ses yeux rouges et gonflés sous les pleurs. Elle s'est levé précipitamment et je n'ai pas su esquisser un seul mouvement. Je n'aurais rien pu faire... La retenir ? Pourquoi faire ? Pour qu'on se prenne encore la tête ? Non alors j'ai ravalé mon égo et je l'ai laissé partir pour qu'elle se remette de ses émotions. Je vais la laisser digérer. J'aurais peut-être dû la retenir mais je savais pertinemment que ça ne servait à rien. C'est à elle de prendre conscience qu'on s'attire et qu'on y peut rien, qu'on ne le contrôle pas.

Je reviens à la réalité quand j'entends Ashley gigotée dans le parc. Ce n'est que maintenant que je prends conscience que la petite était présente pendant notre dispute. Mais que surtout Alessia était tellement perturbée qu'elle est partie sans elle. Je me relève lentement et m'approche de la petite. Dès que j'arrive près d'elle, elle me tend les bras. Je la prends et instinctivement elle enroule ses petits bras autour de mon cou et me fait un câlin. Je la serre contre moi.

My Guilty GuestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant