Chapitre 55

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Coucou tout le monde ! J'espère que vous allez bien !

Pour ceux qui ont eu leur rentrée ou leur pré-rentrée, j'espère que ça été et pour les autres profiter encore !

Je vous laisse avec le chapitre suivant en vous souhaitant une bonne lecture ! Bisoussss ;-)

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Bernie

Je les vois partir et ils me font penser à Eden et Hunter. Ils étaient magnifique aussi ces deux-là...

J'ai peur. J'ai peur pour elle, j'ai peur qu'il lui arrive la même chose que sa sœur. J'aimerais tellement la protéger mais je ne peux pas faire plus que ce que je fais déjà. Peut-être que je pourrais convaincre Hunter de lui parler, de lui expliquer ce qu'il lui est arrivé. Je ne voudrais pas la perdre, pas comme sa sœur. J'ai perdu leur mère, puis Eden et je ne veux pas perdre Alessia, ce serait trop pénible. Pourtant je ne peux pas l'empêcher de sortir avec Carter. Ça se voit qu'ils s'aiment. Et avec tous ce qu'ils m'ont dit, je sais que c'est sincère et réciproque. Je ne peux pas aller contre ça. J'ai vécu la même passion avec sa mère sauf que je ne faisais pas partie d'un gang. Pourquoi je n'ai pas fait le rapprochement ? Maintenant ça me paraît logique en y repensant.

— Salut Bernie.

Je sursaute, je ne l'avais pas entendu rentrer.

— Comment tu vas Hunter ?

— Ça va. Et toi ?

— Oui. Regarde qui est là.

Je me recule et je vois les yeux d'Hunter briller. Il a l'air heureux et ça fait longtemps que je ne l'avais pas vu comme ça. Ça fait plaisir. Il s'approche doucement et la prend dans ses bras comme si c'était une petit chose fragile. Il embrasse sa fille sur la joue et hume son odeur de bébé.

— Salut ma puce. Tu vas bien ?

La petite rigole et enlace son père. C'est un magnifique tableau qui se dresse devant moi. Le père et la fille. Il ne fait que l'embrasser. Et on voit maintenant les traits de ressemblance. C'est affolant. Je me demande même comment on peut passer outre. C'est impossible quand on les voit côte à côte comme maintenant.

— Tu as été voir Alessia ?

— Non.

— Tu devrais, je suis sûre qu'elle comprendra Hunter.

Il hausse les épaules. S'il ne demande pas c'est clair qu'il n'arrivera pas à voir sa fille. Il la dépose par terre et elle gambade dans la salle de sport. Hunter la suit du regard.

— Tu savais que Carter sortait avec Alessia ce soir ?

— Je savais qu'il sortait avec quelqu'un mais je ne pensais pas qu'il allait sortir avec elle.

— Ils ont l'air fou amoureux.

Il détourne le regard de sa fille pour me regarder.

— Et alors Bernie ?

— C'est la sœur d'Eden, la tante et mère de substitution d'Ashley... J'ai pas envie qu'il lui arrive quelque chose à elle aussi Hunter.

— Et tu veux que je fasse quoi ? Parce que tu as une idée en tête bien entendu.

— Parler à Carter de ce qu'il t'est arrivé avec Eden. Tu peux lui en parler sans évoquer son prénom, je rajoute quand je vois qu'il tique.

— Bernie... Ça apportera quoi ?

— Je sais pas, mais j'aimerai que ça apporte quelque chose.

Il se reconcentre sur Ashley. On reste assis en silence pendant un petit moment.

— Quand ils sont entrés dans la salle et qu'ils sont partis, j'ai cru te voir avec Eden.

— Arrête Bernie s'il te plait....

— Désolé Hunter, je voulais pas te blesser.

— C'est rien, c'est juste que j'ai dû mal à remonter la pente. Mais je vais y arriver....Je vais y arriver.

Il se prend la tête entre les mains avant de passer ses mains sur son visage pour essuyer ses larmes. Je pose ma main sur son épaule et je la sens trembler. Ça me fait mal au cœur de le voir s'effondrer comme ça.

— Ça va aller Hunter, je suis là pour toi, t'es pas tout seul.

Ashley revient et se met devant son père. Il essuie rapidement ses larmes et lui sourit. Elle grimpe sur lui et lui fait un bisou avant de l'enlacer.

— Tu devrais vraiment parler avec elle Hunter. Ça te ferait peut-être du bien. Je suis sûr que vous pourrez trouver un arrangement.

— Je veux pas juste un arrangement Bernie....

— Oui mais pour l'instant tu peux déjà prendre ce qu'elle te donnera. Tu voudrais faire des démarches pour la récupérer ?

Il hoche la tête.

— Hunter....

— Je sais Bernie... Je sais pertinemment que je ne pourrais jamais la récupérer par des démarches. Mais au plus profond de moi j'aimerais tellement que ce soit accepté mais ça n'arrivera jamais et j'en suis conscient.

C'est vrai que même s'il n'a rien du côté judiciaire, il fait tout de même parti d'un gang et ce n'est pas rien. Jamais une assistance sociale ne voudra lui laisser un enfant s'il n'a pas d'environnement stable. C'est un milieu dangereux pour un bébé. Si on peut éviter de grandir dedans, on le fait et je sais Hunter y pense. Il a vécu dans ce milieu, il sait comment ça se passe mais je comprends tout à fait son tiraillement. C'est normal quand on est père, on voudrait garder son enfant près de soi même si cet endroit est dangereux. Mais en même temps, on voudrait que notre enfant ait une meilleure vie que nous.

— Je veux juste avoir ma fille près de moi.

— Vois avec Alessia, je te jure qu'elle comprendra et qu'elle te laissera la voir autant de fois que tu voudras. Ça sera peut-être toujours comme ça, qu'un arrangement mais vaut mieux peut-être ça que rien du tout.

Il hoche la tête.

— Elle rentre quand ?

— Je sais pas, je crois qu'ils vont à l'hôtel ce soir donc sûrement demain matin ou après-midi.

— J'irais la voir.

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étant un petit chapitre, je vous en mets un deuxième ! ;-)

My Guilty GuestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant