Chapitre 47

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Coucou tout le monde ! j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une bonne semaine ! Je reviens aujourd'hui avec deux chapitres ! Aujourd'hui et vendredi ! 

Alors je vous laisse retrouver Alessia et Carter et  vous souhaite une bonne lecture ! gros bisoussss :-)

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Oui je suis faible, je l'ai laissé rentrer mais en même temps je n'allais pas le laisser dormir sur le palier, si ? Je ne suis pas comme ça, j'aurais voulu, pour qu'il comprenne mais c'est lorsque j'ai entendu ses excuses que je me suis dit qu'il n'avait pas besoin de ça. Parce qu'au moins lui s'est excusé, il a préféré mettre de côté son égo et s'excuser que de jouer la carte de la fierté, comparé à certains... Alors oui, s'il avait mis son égo de côté dès le début, rien ne se serait passé mais on ne peut pas revenir en arrière.

Je me sens tellement mal d'être dans cette situation. Si j'avais été franche avec moi-même dès le début, je ne serais pas dans cette situation. Mais avec des si, on referait le monde. Je ne peux qu'assumer mes choix maintenant. Je sais que j'aurai dû appeler Hiro pour qu'on s'explique mais je n'aime pas faire les choses par téléphone, je préfère faire ça en face à face. Et puis rien ne me garantit qu'il allait répondre.

Je souffle de désespoir. Comment j'ai pu me retrouver dans une situation pareille ? Hiro est juste une perle, vraiment et Carter et bien lui c'est Carter quoi. Toujours en train de chercher la petite bête, toujours en train d'en imposer, toujours en train.....

— Qu'est ce qu'il y a ?, me coupe l'intéressé de mes pensées.

Il est avachi sur le canapé, son bras sur le dossier, de sorte à ce qu'il puisse glisser ses doigts dans mes cheveux. Il l'a fait une fois, et depuis, à chaque fois que je m'assieds sur le canapé à côté de lui, il le fait. C'est devenu un peu un rituel. Je le laisse faire, je sais que je ne devrais pas mais mes épaules se relâchent automatiquement, mes yeux se ferment, mon souffle s'accélère et une chaleur envahit tout mon corps. Il me détend instantanément et je me sens bien, je me sens en sécurité avec lui.

— Rien.

Il arrête de caresser mon crâne et je quitte la télé des yeux pour les planter dans les siens. Nous n'avons pas besoin de parler, nos yeux le font pour nous. Lui me dit qu'il est désolé, qu'il n'aurait jamais dû faire ce qu'il a fait et moi je lui réponds que c'est passé c'est tout et que je veux passer à autre chose. Mais en même temps, il me dit que tout son corps m'attend tout comme le mien, je lui dis à quel point mon corps veut le sien mais à quel point ça serait dangereux qu'il rentre en contact. Ça détruirait tellement de choses.... Je ne sais pas s'il se rend vraiment compte de ce qu'on risque, de ce que je risque si je craque....Et pourtant en cet instant, je meurs d'envie de craquer, de sentir ses mains partout sur mon corps, que je puisse me coller à lui, que nos bouches se dévorent avec la même passion qui se reflète dans nos yeux. Il incline la tête et j'ai l'impression qu'il a entendu tout ce que j'ai pensé. Il me fait signe de me rapprocher mais je n'en fais rien. Si je bouge, je sais très bien que je vais céder. Si je rentre en contact avec son corps, je sais que c'en est fini pour moi. Car à cet instant, je sais que je suis trop faible pour combattre cet interdit. Je secoue la tête mais il ne l'entend pas de cette manière. Il se rapproche de moi, lentement tel le félin qu'il est, pendant que je sens mon corps m'abandonner. Mon cerveau a arrêté de réfléchir, il est fatigué de se battre et me souffle même de me laisser aller juste pour une fois. Mais lui comme moi savons qu'une seule fois ne suffira pas. Nous savons que si nous goûtons à l'interdit, on ne saura pas en ressortir ou alors nous en ressortirons mais pas indemne. Je me crie dessus en disant de bouger, mon corps est d'accord mais avance en sa direction. Non de bouger, de me lever et d'aller dans ma chambre alors je me recule pendant qu'il continue d'avancer. Il hausse les sourcils surpris de voir mon corps se battre pour ne pas céder. Mais soit il est borné soit il s'en fout complètement, qu'il a trop attendu ce moment car il continue et finit à quelques centimètres de moi. Nos fronts se touchent presque et je sais qu'un seul mouvement de ma part ou de la sienne, nos lèvres rentrent en contact. Cependant il reste comme il est, comme s'il attendait que ce soit moi qui franchisse l'espace qui nous sépare. Voyant que je ne bouge pas, il veut mon consentement pour m'embrasser.

My Guilty GuestOù les histoires vivent. Découvrez maintenant