My Guilty Guest

Chapitre 43

Coucou, comment ça va ? 

je vous souhaite une bonne lecture ! Bisoussss ;-)

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J'arrive bien en avance oui et lorsque je passe le seuil de la porte du restaurant, je vois que Bernie m'attend déjà. Il est assis dans un coin tranquille de la pièce, le menu dans les mains. J'ai choisi le petit restaurant italien dont j'ai l'habitude. Ils font des plats succulents certifiés d'Italie. Je ne suis jamais déçue alors pourquoi changer mes habitudes ?

Je m'avance et me dirige vers la table où est assis Bernie. Lorsqu'il m'aperçoit, il hausse les sourcils pendant que je détache Ashley de sa poussette pour la mettre dans une chaise haute.

—Whaouh ! Il va neiger. Je ne t'ai encore jamais vu arriver en avance.

— Et bah j'ai changé !

Il rigole ouvertement. Je m'assieds.

— Arrête, une personne en retard le sera toujours. Je crois plutôt que tu as foutu le camp de chez toi parce qu'il y a quelque chose qui te perturbe..., dit-il en regardant son menu l'air de rien avant de relever la tête pour me sourire.

Je sais très bien dans quel direction il veut m'emmener mais je ne veux pas en parler maintenant. Je veux juste manger, déguster mon plat sans penser à lui.

— Alors, tu choisis quoi de bon ?, dis-je en reprenant son expression.

Il secoue la tête en rigolant légèrement. On commande un apéro et le plat puis on discute de tout et de rien. Mais ma curiosité me chuchote à l'oreille. Elle veut savoir s'il sait quelque chose lui. Je suis sûre que oui mais comment lui soudoyer l'info ? Ma tête posait dans ma main droite, je fais semblant de l'écouter. J'essaye plutôt de trouver une solution pour lui faire dire ce que je veux savoir. Et je me rappelle d'une citation : entendre ne veut pas dire écouter car l'ouïe est un sens et l'écoute est un art.

— Alessia ?

Je cligne des yeux et me reprends.

— Qu'est ce qu'il y a ?, me demande t-il. J'ai quelque chose autour de la bouche ?

— Non, non.

Il me sourit tendrement avant de croiser ses bras sur la table.

— Pose-la ta question.

Je fronce les sourcils. Il lève les yeux au ciel avant de me dire.

— Je te connais par cœur.

Bon allons droit au but, ce n'est pas la peine de tourner en rond.

— Est-ce que tu connais le père d'Ashley ?

Il pince les lèvres avant d'ouvrir la bouche et de la refermer.

— Ta sœur ne t'a rien laissé ? Une enveloppe ou quelque chose comme ça ?

Je secoue la tête.

— Elle aurait dû ?, je demande.

— Je sais pas si c'est vraiment à moi de te le dire ma puce.

— Et quoi ? Je vais aller sur sa tombe pour lui demander ?

— Peut-être qu'il va se manifester par lui-même.

— Oui ou peut-être qu'on va le pousser à se manifester, lui dis-je en lui faisant comprendre que je sais que c'est lui qui va le faire se manifester.

— Tu n'as jamais été patiente hein.

— Mais c'est pas de la patience là.

— Non c'est vrai, c'est de la curiosité.