Chapitre 23

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La rentrée. Sirius a encore pleuré en nous disant au revoir à Harry et moi. Il me fait trop rire. On est presque ses enfants après tout. Nous avons passé au moins 15 minutes dans ses bras, il voulait compenser pour les 6 mois restants sans nous voir.

Ma petite sœur aussi, a pleuré. Mais elle, c'est compréhensible, elle a huit ans. Je lui ai dit de voir le positif, qu'elle avait papa et maman pour elle toute seule, et ça a eu l'air de la consoler un peu.

Dans le train, j'avais pris Freddy à part pour aller dans le wagon 31 et graver nos initiales près de celles de mes parents. Q.P et F.W., avec un cœur dans le coin.

On a installé nos affaires sur les portes bagages, et avons bientôt été rejoint par George, Lee et Angelina. Je la serrais dans mes bras, et puis je sortis du wagon pour rejoindre mon copain.

Je le trouvais en train de discuter avec d'autres gens de 5e année. Il était appuyé sur une épaule contre un mur, dos à moi.

Alors je courais vers lui, et sautais sur son dos.

« Coucou toi ! – M'exclamais-je.

- Ma princesse ! »

Je descendis de son dos, et le pris dans mes bras. Il m'embrassa la tempe, et je me mêlai à la conversation. Au bout de 10 minutes, j'entraînais Olivier dans mon wagon. Sa conversation avec les autres 5emes années n'étaient pas très intéressante de toutes manières.

Fred n'était jamais très à l'aise quand Olivier est là, mais il fait semblant pour me faire plaisir. Il ne me le dit pas mais je le sais très bien. Je pense qu'il y a un peu de jalousie dans l'air, entre meilleur ami et petit ami.

Angie et Olivier plaisantent ensemble, Lee et moi bavardons sur les cours, et Fred et George prépare une énième farce à faire à Servilus.

Quand le train arrive à Pré Au Lard, Olivier attrape ma valise et on descend du train. Je le remercie, et tire ma valise jusqu'à Poudlard. On monte ensuite dans nos chambres et on s'installe.

Je m'affale sur mon lit, morte de fatigue, et m'endors en peu de temps. Je fais encore un drôle de rêve, mais je n'y fais même plus attention, tellement cela me fatigue d'y penser.

Le lendemain, j'ai la tête totalement dans le brouillard, mais je dois me préparer. Les cours reprennent, il faut que j'y aille.

Comme j'ai une flemme aussi grosse qu'un balai de quidditch, j'utilise ma baguette pour changer mes vêtements. Avec la télékinésie je mets mes livres dans mon sac de cours, et me coiffe. Tout ça en restant allongée dans mon lit.

Bon, il ne faudra rien dire à Dumbledore hein ? Je ne suis pas censée me servir de mes dons ici, mais je m'en fiche un peu je fais ce que je veux avec mon esprit.

J'adore avoir ce don. C'est celui qui m'est le plus utile, avec l'occlumentie. Mais je ne m'en sers jamais, maman dit que ce n'est pas poli de regarder dans les pensées des gens et je l'écoute plus que Dumby.

Je me lève enfin, et sors de la chambre. Je pars prendre mon petit déjeuner, et retrouve mes amis.

« Bonjour tout le monde ! Bien dormi ?

- Quinn ! — S'exclamait George. — Ça va et toi ?

- Bien. Je suis encore fatiguée, je ne sais pas vous. J'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis 1 semaine...

- C'est encore à cause de tes cauchemars ? — Demandait Angelina.

- Oui...

- Tu sais, tu devais aller voir Minnie. Elle pourrait peut-être t'aider. » — Me conseillait Freddy.

J'haussais les épaules, et me servait à manger. Ce matin on commençait par potions, avec notre cher Snivelus. J'aime, non, j'adore, embêter monsieur cheveux gras !

Une fois, l'an dernier, Fred et moi lui avions offert un rendez-vous chez le coiffeur à Pré au Lard, mais cet idiot nous a mis 3 heures de retenues au lieu d'y aller. Il n'a vraiment aucune reconnaissance. Ni aucun humour.

Je regardais l'heure, le cours commence dans 3 minutes. Il va falloir qu'on se bouge, si on ne veut pas arriver en retard.

On sort précipitamment de la grande salle, et marchons d'un pas rapide vers les cachots.

On arrive à peine 15 secondes en retard, et évidemment Rogue nous fait la morale.

« Tiens, voilà les clown de la classe. N'avais-je pas dis qu'aucun retard n'était toléré dans cette salle ? Quinze points en moins pour Gryffondor. »

Je rentre dans la classe, passe devant lui et lève les yeux au ciel. On s'asseyait aux places restantes, autrement dit, tout derrière.

« Potter ! La retardataire. Pouvez-vous me dire ce qu'on trouve dans le filtre de confusion ?

- Du cranson officinal, du livèche et de l'achillée sternutatoire. »

Ah ah ! Servilus t'as voulu me tester, et c'est loupé !

Fred me chuchote un '' bien joué'' dans l'oreille, et je lui souris. On écrit ce que Servilo dicte, en chuchotant pour faire passer le temps, long.

Lee et Angie parlent tous les deux, et je débats avec Georgie et Freddy sur la lessive qu'utilise notre prof. Parce que je ne veux pas dire, mais ça ne sent pas la rose.

« Mais non, moi je te dis qu'il utilise de l'huile de foie de morue.

- Beurk ! Maman m'en faisait manger lorsque j'étais petite. Ça ne sent vraiment pas bon ce truc ! — M'indignais-je.

- Justement ! »

On n'eut pas le temps d'en dire plus, parce que le concerné se dirigeait vers moi, avec son regard toujours aussi méprisant.

« Potter, Weasley numéro 1 et 2, Jordan, et Johnson. Vous êtes déjà en retard, et vous vous permettez de parler pendant mon cours ? Une retenue. Ce soir, avec monsieur Rusard. »

Yes ! On va pouvoir faire diversion et effectuer notre opération miss Teigne !!!

« Maman ne voulait pas recevoir de retenue dès le premier jour ! — Râle Fred.

- Ne t'inquiète pas, c'est Rogue, elle comprendra ! – Je le rassure.

- Oui, mais quand même. J'ai pas envie de recevoir une beuglante comme Ronnie au début de l'année ! »

J'haussais simplement les épaules, parce que je n'avais rien d'autre à dire. Je repense à la beuglante de Ron, et me mets à rire discrètement en me souvenant de la tête qu'avait fait le rouquin en l'ouvrant... C'était épique !

Bon, il faut que je me reconcentre un peu sur mes cours....

Même si la journée n'a pas été très longue, mais elle était fatigante. Ce soir, on a retenue à 20 heures, ce qui veut dire qu'on va louper le dîner. Alors à midi, on a fait le plein de provisions dans les cuisines.

On a failli se faire choper, mais les elfes de Poudlard sont gentils, ils n'ont rien dit.

Brave enough to dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant