Brave enough to dream

Chapitre 6

Avec Angelina, nous formons un duo de choc à présent. Voilà bientôt un mois que nous partageons la même chambre, et nous sommes devenues très bonnes amies. Je lui ai présenté Fred et George, et tous les quatre, nous passons le plus clair de notre temps ensemble.

Je crois même avoir remarqué qu'Angie craque pour George, mais je ne suis encore sûre de rien.

Quoi qu'il en soit, les mégères de ma maison m'ont donné un peu de répit. J'imagine que cela ne durera pas éternellement, mais en attendant, je respire un peu.

J'étais dans la grande salle. Aujourd'hui, a lieu mon premier match de quidditch. Je suis à la fois surexcitée et morte de trouille...

Ce n'était pas l'heure des courriers, mais pourtant le hibou de mes parents entra dans la salle. Il tenait un long paquet entre ses pattes, et le lâcha juste au-dessus de ma tête.

« Qu'est-ce que c'est ? - Demanda Angelina.

- D'habitude c'est le soir le courrier ! - Remarquait Fred.

- Ça vient de mes parents ! Il y a une lettre ! - M'exclamais-je.

- Ouvrons le paquet ! » Décida George.

Nous déchirions tous un bout du papier qui recouvrait mon cadeau, et découvrions un nimbus 1999. J'ouvrais la bouche en grand, affichant un immense sourire.

« Woaw ! Un nimbus ! - S'extasiait Fred.

- T'as trop de chance ! » S'exclama George.

Je lisais le petit mot qui était avec le balai :

« De la part de maman et moi, pour ton premier match en tant que poursuiveuse. Padfoot et moi l'avons signé sur le manche. J'espère qu'il te plaira. Bisous, papa. »

Je souris, et colle le mot contre mon cœur.

Charlie vient me voir, et pose sa main sur mon épaule.

« Eh bien ! En voilà un beau cadeau pour notre nouvelle poursuiveuse !

- Merci !

- Bonnes chances pour tout à l'heure. » Me lançait-il, avant de me faire un clin d'œil et de repartir.

Je souriais, et emmenais mon balai dans ma chambre, avant que quelqu'un n'ait envie de l'abimer.

∞

Le match est à 11 heures. Alors je me change, et enfile mon pull de quidditch. Nous sommes fin octobre, il fait froid. Je me maquille aux couleurs de ma maison, avant de ressortir en prenant mon sac et mon balai. J'ai rendez-vous aux vestiaires à 10h15. Je vais être pile à l'heure.

J'arrive tout sourire, et retrouve les garçons de mon équipe. Ils m'accueillent gaiement, et s'extasient sur mon nouveau balai.

Olivier me frappe dans la main, et me demande de voir mon balai de plus prêt.

Comme nous sommes devenus amis après le premier entrainement, et que depuis il a toujours été aimable, je lui ais tendu en souriant.

Il l'admira, remarquant la signature de mon père ainsi que de mon oncle. Il s'attardait dessus. Elles étaient gravées dans le bois en lettres dorées. J'avoue que moi-même, j'en étais fan.

Il sourit, avant de me rendre mon balai. Charlie arriva, et nous refit une dernière fois part de la stratégie que nous avions élaborée pour ce match. Nous jouons contre les Serpentard, il est évident que nous devions gagner. Charlie serait furieux si on perdait contre nos plus grands rivaux.

Une fois ses ordres donnés, nous pouvions aller dans nos vestiaires ranger nos affaires. Une fois que j'étais prête, je rejoignais les garçons dans les leurs, parce que je n'avais pas envie d'attendre toute seule. Ils étaient déjà tous changés, et parlaient tous du match. Il va de soi que j'étais aussi concernée, et que je voulais écouter.

A 10 heures moins 5, la musique se lança. Ça signifiait que tout le monde était installé dans les tribunes, et que le match allait commencer. Nous attrapions nos balais, et sortîmes tous du vestiaire, pour nous mettre en rang dans l'entrée des joueurs.

Charlie était devant, et j'étais derrière lui avec Olivier.

« Nerveuse ?- Me demanda Charlie.

- Un peu.

- T'inquiètes pas ça va bien se passer. – Me rassura Olivier.

- T'as intérêt à arrêter les balles, sinon je me fâcherai fort. – L'informais-je.

- Compte sur moi. » Répondit Olivier.

Je lui souriais, alors que la porte s'ouvrit sur nous.

Nous rentrâmes sur le terrain, sous les cris des élèves de notre maison. L'équipe adverse rentrait à son tour, et chacun se mit à son poste. J'enfourchais mon nouveau balai, et me postais au-dessus du terrain. Je repérais Fred, George et Angie qui me faisaient de grands signes, et leur sourie.

Madame Bibine donna le coup d'envoi, et lança le souafle, que j'attrapais directement.

∞

« Et la plus jeune joueuse de quidditch de tous les temps marque à nouveau !!! Dix autres points pour Gryffondor ! »

Ça fait 70 à 20 pour nous.

Je souriais à pleines dents, et repartais dans l'autre sens, pour piquer le souafle à mon adversaire. J'y arrivais finalement, et lançais la balle au deuxième poursuiveur, qui fonça vers les anneaux verts et argent.

« IL MARQUE !!!! »

Yessss ! 80 !

Le match continu, je suis tellement contente. Les Serpentard marquent deux fois d'affilée, puis moi, trois fois. Ça faisait à présent 110 à 40. Si Charlie se dépêche, la victoire sera remportée haut la main.

∞

« Félicitons la meilleure joueuse de ce match ! Quinn ! T'as été géniale ! » S'extasiait Charlie, de retour sur le sol.

Tous les garçons me portent en triomphe, et en un rien de temps, tous les jeunes de notre maison nous entouraient, en criant et applaudissant.

Charlie venait d'attraper le vif d'or, après plusieurs heures de jeu. Le score final était de 450 à 90 pour nous. Nous avions mis la raclée du siècle aux Serpentard. J'avais marqué 24 fois, et j'avoue, j'étais extrêmement fière de moi.

Pour fêter ça, ce soir, il y a une fête dans la salle commune. J'ai trop hâte ! Ma première fête en tant que championne.

Fred, Angie et George arrivent enfin à mon niveau, et me félicitent. Ils me prennent dans les bras, et m'accompagnent jusqu'à mon vestiaire.

« T'as été incroyable Quinn ! - S'exclamait Fred.

- La meilleure ! - Continuait Angelina.

- Merci merci ! Je suis tellement contente ! »

Ils me firent tous un câlin, et je récupérais mes affaires. On repartit hors des vestiaires, et on rentra dans nos dortoirs. J'avais affreusement besoin de prendre une douche. Ensuite, nous irons retrouver les jumeaux dans leur chambre, étant donné qu'ils ne peuvent pas aller dans la nôtre, à cause du règlement.

Je sors de la douche, me séchant les cheveux avec une grosse serviette.

« Au fait, t'as remarqué comment Fred te regarde ? - Me demandait Angie.

- Avec ses yeux ?

- T'es bête ! - Riait-elle. - Nan il te regarde amoureusement.

- Amoureusement ? T'es sûre ? – M'étonnais-je.

- Aussi sûre que 2 et 2 font 4.

- Tout est relatif... »

Elle éclata de rire, et moi aussi.