Chapitre 49

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De : Olivier Dubois

A : Quinn Potter

Salut Quinnie. J'espère que tu vas bien. Tu dois être rentrée chez tes parrains maintenant... Comment te portes-tu ? Ça va, tu n'es pas trop fatiguée ? J'espère que ce n'est pas trop dur. Ne t'en fais pas, tu es dans le moment le plus dur mais ça sera bientôt fini.

Je ne sais pas si tu t'ennuies, mais si c'est le cas je t'ai mis des journaux New Yorkais dans la lettre, si ça te dis de les lire...

Préviens-moi quand le bébé sera né, je veux des nouvelles et des photos !

Reposes-toi bien. Je t'embrasse fort, et ton bébé aussi.

Olivier.

Je souris. Il est tellement attentionné ce garçon. Je regarde les journaux, mais j'ai la flemme de les lire... Je suis encore allongée dans le canapé, et je matte une série à la télé. Je n'ai rien à faire aujourd'hui... Hier Sirius et moi avons fait les courses pour mon bébé. Je suis à 15 jours du terme, mais toujours pas de signes... Pas de contractions, pas de dilatation...

Le seul truc qui m'énerve c'est que si je ris trop, je me fais pipi dessus. Et c'est affreusement gênant. Mais bon... On fait avec...

Je passe mon temps à parler à mon bébé. J'ai choisis les prénoms, pour une fille et un garçon. J'ai hâte de savoir si cela va être un petit prince ou une petite princesse. Maman m'a dit que si mon ventre était rond, alors c'était une fille, et s'il était en pointe, c'était un garçon.

J'y crois pas trop.

Remus s'occupe de moi comme un papa poule. Mes parents viennent tous les jours, mais ils travaillent alors ils ne restent pas longtemps.

Honnêtement, j'ai hâte d'accoucher. Pour voir mon bébé, mais aussi pour repartir à Beauxbatons une fois que je serai en forme. Mes amis me manquent, et suivre les cours à distance est plus compliqué qu'on l'imagine.

En plus il fait froid dehors, alors je ne peux même pas sortir me balader. Angie m'écrit tous les jours, elle est adorable. Elle s'inquiète trop pour moi. Apparemment je manque aussi aux gars. Et à Esteban. Personne n'est au courant, même pas ma meilleure amie. C'est un peu le but d'un sexfriend. C'est une relation clandestine.

J'ai envie de leur écrire aussi, mais ils sauraient que je mens, en voyant une adresse Londonienne, et tout le plan tomberait à l'eau bêtement. Alors Angie fait passer les messages, en prétextant que je suis très occupée et que je n'ai pas le temps d'écrire à tous avec mes matchs.

« Quinn ? Tu veux faire une partie d'échecs ?

- Oh... Sirius... Tu sais très bien à quel point les échecs me soulent !

- Ok... Mais tu ne vas pas passer toute ta journée devant la télé quand même ?

- Et pourquoi pas ? Ma série est très bien.

- Bon aller viens, on va faire un tour au parc. Ça va te faire du bien de t'aérer. »

Je soupirais, retirais la couverture de mes jambes, et me redressais. Siri m'aida à me lever, et me donna mon manteau pour sortir. J'enfilai mon béret, que j'avais acheté en France, et on sortait de la maison. Remus travaillait, et Sirius essayait de me faire passer le temps.

« Alors mon chéri, toujours pas prêt à sortir ?

- Non... Ce bébé est tranquillement au chaud, et ne veut pas sortir tant qu'il fera aussi froid.

- On le comprend. On est bien avec maman.

- C'est clair. Quitte à la fatiguer, mais tant pis.

- Ne t'en fais pas. Bientôt il ou elle sera là, et tout pourra redevenir normal.

- Normal, avec un bébé qui pleure, qui crie et qui demandera toute mon attention, jusqu'à ce que je doive repartir...

- Avec Remus et tes parents on s'occupera de ton bébé comme d'un roi. Il/elle ne manquera jamais de rien. Et après tes études, tu feras ce que tu voudras.

- Je m'installerai dans ma propre maison, et on vivra tous les deux. Ou à trois, si je trouve enfin un vrai copain...

- Tu auras déjà l'amour de ta vie avec toi Quinn. Ton bébé. Et je suis certain qu'avec ton intelligence, et ta beauté, tu finiras par trouver ton âme-sœur. »

Je le prenais dans mes bras, et l'embrassais sur la joue. Je voyais un stand de crêpes et de gaufres, et emmenais mon parrain en prendre une.

Il prit une crêpe au chocolat, et moi une gaufre au sucre.

On s'assit sur un banc, et on se retrouvait à parler de la pluie et du beau temps. Cela pourrait être lassant, mais quand je suis avec Sirius, même faire les courses devient une activité burlesque.

Brave enough to dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant