Brave enough to dream

Chapitre 52

« Joyeux ann-i-vair-saire ! » Chantait ma famille, avant que je ne souffle les bougies de mon gâteau.

Tout le monde applaudit, et me prend dans ses bras. J'ai 17 ans aujourd'hui. Je deviens majeure aujourd'hui. En plus d'avoir un fils absolument adorable, on me fait cadeau de la majorité sorcière, et également de quelques autres babioles provenant de ma famille.

Le gâteau qu'a préparé ma mère était divin. Elle a ce don pour la cuisine, que je paierai cher pour lui voler.

« Alors, vous avez prévu quoi aujourd'hui ? - Nous demanda ma mère, à Olivier et moi.

« Oh, on va aller faire un tour dans Londres.

- Tu veux que je garde Cody pendant votre absence ?

- Cela ne te dérange pas ? – Je demande.

- Mais non chérie. Cela fait trois semaines que tu restes avec lui 38 heures sur 24. Va t'amuser cela te fera du bien.

- Merci maman. »

Après le dessert donc, je partis me changer dans ma chambre, et pris quelques affaires moldues pour Londres. J'embrasse mon bébé, qui faisait sa troisième sieste de la journée, et remercie encore ma mère de s'en occuper.

Olivier m'attend dans l'entrée, et on sortit de la maison.

On se retrouva à marcher dans les rues, avant de rejoindre un passage menant à Londres.

« Alors ? C'est quoi le programme ? – Demandais-je.

- Cinéma, ballade au parc, shopping. Ça te va ?

- Parfait ! »

Olivier me sourit, et m'entraina vers le cinéma le plus proche. Ils passent plusieurs films qui m'intéressent, et on se mit d'accord sur le film d'action.

Il insiste pour me payer l'entrée, et j'accepte à condition de payer les popcorns. Nous étions d'accord tous les deux, et prenions nos places pour la séance de 14h10.

On rentra dans la salle, et le film commença au bout de quelques minutes. Le paquet de popcorns était déjà bien entamé, et je râlais auprès d'Olivier qui ne trouva rien de mieux à faire que d'éclater de rire. J'étais vexée, et pour que j'arrête de bouder, il me força à poser ma tête sur son épaule.

J'étais un peu mal à l'aise, mais finis par me laisser faire. Après tout ce n'est que le temps d'un film. Honnêtement, je n'ai même pas envie de lui sauter dessus.

Quand on ressortit de la salle, on passa dans Green Parc, puis allions chez Harrods : le célèbre grand magasin londonien. J'étais contente qu'Olivier accepte de faire les boutiques avec moi. D'habitude j'y vais avec Remus qui lui aussi est fan de mode.

On passe le reste de l'après-midi à trainasser dans les rues en riant et en se racontant nos vies. Jusqu'au moment où on était sur un trottoir, face à face arrêtés en train de rire, et qu'Olivier se stoppa sur mes lèvres.

Non... Pas ça...

Il caresse mon visage doucement, comme autrefois il le faisait à Poudlard, et approche ses lèvres des miennes. J'en n'ai pas envie, alors que le stoppais.

« S'il te plait... Arrête...

- Excuse-moi. – Me prie-t-il, en se reculant. – J'aurais pas dû faire ça. C'est ma faute.

- Olivier... Je ne peux pas désolée... Tu comprends quand t'es parti ça a été horrible pour moi... J'ai mis des mois à m'en remettre. Des mois à faire des conneries, à coucher avec n'importe qui jusqu'à tomber enceinte... Et puis il y a Fred, et aussi ce garçon et je...

- Je comprends très bien Quinn. – M'interrompt-il. - Je suis désolé. Je me suis trompé sur tes sentiments.

- Je ne t'en veux pas.

- Alors comme ça t'es amoureuse ? – Me demande-t-il, en recommençant à marcher.

- ... J'en sais rien en fait... Je suis un peu perdue...

- Il s'appelle comment ? C'est un élève de Beauxbatons ?

- Oui. Il s'appelle Esteban.

- C'est cool ! Vous êtes ensemble depuis longtemps ?

- On n'est pas vraiment ensemble... C'est plus... Euh un ami intime.

- Hein ?

- Bon ok c'est mon sexfriend voilà.

Il pouffa puis éclata de rire, ne pouvant plus s'arrêter, alors que je rougissais fortement. Je tournais la tête dos à lui pour cacher ma honte, et lui, essuyait les larmes de rire qui coulaient sur ses joues.

- T'as vraiment une vie beaucoup plus palpitante que la mienne ! » S'exclamait-il, entre deux fous rires.

J'étais vexée, et attrapait fermement son bras pour le faire traverser le feu rouge. Je lui frappais la nuque pour me venger, et il s'arrêta peu à peu de rire.

Je ne pensais pas que cela serait aussi drôle...

« T'es trop nulle Quinn ! Tu tombes amoureuse de ton sexfriend !

- Mais JE NE SUIS PAS AMOUREUSE ! – Je m'exclame. C'EST UN AMI !

- Ouais tu dis ça tu dis ça... On verra dans quelques mois !

- Rhaaaaa tu m'énerves ! »

Il recommence à rire, et moi je pars m'assoir sur un banc du parc en face de nous, pour bouder tranquillement. Il me rejoint rapidement, mais je reste les bras croisés, sans parler.

Olivier se lève, et va acheter deux chocolats chauds et un énorme ballon à un stand ambulant pas très loin de nous. Il revient tout sourire, et me tend le ballon, et un chocolat.

« Tiens. Ne t'envole pas.

- Nianiania... » Mimais-je, vexée.

Je bois mon verre, et joue avec mon ballon. Olivier ouvre un sac de shopping, et sors un jouet que je ne l'avais pas vu acheter.

« Tiens, pour Cody. »

Il me tendit un hochet en forme de baguette magique, que je pris dans ma main en souriant. Je le remercie, et il sort un autre cadeau, pour moi.

Il y avait un t-shirt avec le nom de la ville marqué dessus, une boite de cosmétiques, et une casquette aux initiales N-Y. Il me la mit sur la tête, et me tendit le reste.

« Voilà ! Comme ça t'es équipée comme une touriste !

- Merci Olivier. C'est super gentil à toi.

- Même si on ne se remettra surement jamais ensemble, je serai là dans les plus beaux moments de ta vie je te le promets. Le plus beau jour de ta vie, je serai là. »

Je l'embrasse sur la joue, et on décide qu'il est peut-être temps de rentrer.

∞

Une fois à la maison, je prends Cody des bras de ma mère, et l'emmène se coucher dans son berceau. J'ai reçu une lettre d'Harry pour mon anniversaire, et m'empresse de lui répondre. Je joins à la lettre quelques photos de Cody, comme il me l'avait demandé.

Il m'a prévenu que si jamais quelqu'un voyait la photo, il dira qu'il s'agit de notre petit frère. Je suis d'accord. Je préfère annoncer la nouvelle par moi-même à nos amis.