Nous sommes à présent en décembre, et aujourd'hui c'est jour de match ! Gryffondor contre Poufsouffle ! J'ai hâte de les laminer !
Je suis dans les vestiaires, avec Alice et Katty, les deux autres poursuiveuses. Katty avait pris la place d'Angie, mais ça va, elle est douée. Je me prépare, et enfile ma tenue de match. Je discute brièvement avec les filles, avant d'aller rejoindre mon frère dans les vestiaires des garçons.
Je rentre, et je trouve Fred et George qui sont en train de faire une blague à Harry, et Olivier qui les engueule, en boxer. Tout cela est très drôle. Ils ne m'ont pas encore vue entrer.
J'ouvre de grands yeux, et essaie de ne pas me concentrer sur mon copain en sous-vêtements, mais sur mon petit frère, qui tente d'échapper à une araignée que mettait George sous son nez.
« Y'a de l'ambiance ici ! » M'exclamais-je.
Les trois nigauds s'arrêtent de courir, et tournent la tête vers moi. George regarde son frère, puis Olivier, puis à nouveau moi.
« Euh, tu vois pas qu'il est en train de se changer ? – Demandait Georgie.
- Oh ça va, c'est pas comme si j'avais jamais vu. - Répliquais-je, en m'approchant de lui.
- Ah dégueu !!!! – Se plaint George en se bouchant les oereilles.
- Gênant... » Admettait mon petit frère.
J'éclate de rire et attrape l'araignée que tenait Fred, qui se trouvait être simplement un jouet en plastique, et la balançait par la fenêtre. Je frappai l'arrière du crâne des jumeaux, et m'approchais de mon frère.
« Ça va Harry ? Ils ne t'ont pas traumatisé ces idiots ? – Demandais-je en riant.
- Non, c'est toi qui viens de me traumatiser, à me parler d'Olivier à poil. - Avouait-il, en partant derrière un paravent enfiler son haut.
- Oh ça va ! Et puis toi aussi je t'ai déjà vu nu j'te signale mini James ! Tu prenais tes bains avec moi et ça t'as jamais gêné ! »
Fred se mit à rire, et moi je vins embrasser mon copain, - qui avait enfilé un short depuis tout à l'heure- et repartais dans le couloir.
∞
On a gagné le match haut la main ! Mais maintenant c'est l'heure d'étudier... Je suis à la bibliothèque, pour m'avancer un peu dans les devoirs. J'ai pas mal d'essais à écrire, dont un long en métamorphose. Alors je me mets au travail.
Je cherche dans les rayons des bouquins qui pourraient m'aider un peu, parce que McGonagall a un peu abusé sur la longueur de son devoir... J'ai des connaissances certes, mais pas assez pour faire tout ce qu'elle m'a demandé.
J'ai envoyé un hibou à ma mère, peut-être qu'elle pourra m'aider aussi... Ou alors je pourrai demander à Olivier, il a déjà travaillé sur mes sujets.
D'ailleurs, je le vois arriver au bout du couloir. Je souris, mais lui... il a les larmes aux yeux. Aussitôt, je m'inquiète, et me rus vers lui.
« Olivier ? Qu'est-ce qui se passe ??? – M'inquiétais-je.
- Quinn... J'ai reçu une lettre... De mes parents...
- Qu'est-ce qui se passe ??? Que disent-ils ?
- Ils... Enfin ON déménage... En Amérique.
En deux mots mon monde venait de s'écrouler. J'étais désemparée. Mon visage se décompose et les larmes me montent aux yeux, et il me prend dans ses bras. Il se retenait de pleurer, mais pour moi c'était trop dur. D'abord Angelina, maintenant lui... Comment vais-je faire, s'il s'en va ? Je ne veux pas le perdre lui aussi...
- Je ne veux pas que tu partes...
- Je dois aller avec eux je n'ai pas le choix... Je ne sais pas quand je reviendrais ici... Alors on ne peut plus continuer toi et moi. Je suis désolé Quinn... Si tu savais à quel point...
- Non... Non tu ne peux pas me faire ça ! Tu ne peux pas me quitter maintenant ! J'ai besoin de toi ! Olivier... - M'exclamais-je, à travers les larmes.
- Je suis désolé Quinn... Mais je ne peux pas partir en te promettant que je vais revenir... Parce que je n'en sais rien et je ne veux pas qu'on souffre de la distance toi et moi... Je ne peux pas te demander de m'attendre, ça serait trop égoïste. Je t'aime trop pour te faire ça...
Je me remis à pleurer, et le serrais plus fort dans mes bras. Il me serrait fort lui aussi, avant de m'embrasser une dernière fois.
- Mais... Je t'aime moi...
-Moi aussi, je t'aime. Je ne veux pas te faire souffrir, et nous savons tous les deux très bien que c'est ce qui arrivera si on ne se sépare pas maintenant.
- ... Tu as peut-être raison... - Réfléchis-je.
- Je serai toujours de ton côté. Je te le promets. - Me chuchotait-il.
- Tu vas énormément me manquer...
- Toi aussi princesse. »
Je me séparais de lui, et essuyais mes larmes. J'essayais de sourire, mais c'était trop dur. Je ne pouvais plus tenir, et décidais de partir de la bibliothèque en courant.
Je courais dans les couloirs, sans m'arrêter. J'arrivais jusqu'au tableau de la grosse dame, et donnais le mot de passe, à travers les larmes. Je rentrais précipitamment, et me ruais vers les dortoirs. Je passais devant mes amis, mais ne m'arrêtais pas. J'allais droit dans ma chambre, et m'effondrais sur mon lit.
Je pleure, je pleure encore et encore. Ma vie est un désastre. Toutes les personnes que j'aime finissent par s'en aller. Bientôt ça sera Fred, puis Hermione. D'ailleurs j'espère m'endormir avant qu'elle rentre dans la chambre, parce que je n'ai absolument pas envie de parler.
J'ai juste envie de pleurer jusqu'à en avoir mal à la tête. Je veux seulement oublier tout ça. Je veux m'endormir et ne plus penser à rien.
Depuis plus d'un an que je suis en couple avec Olivier, je redoutais ce moment. La vision que j'avais eue... Elle s'était réalisée. Je redoutais tant le jour où il allait me quitter... Je ne pensais pas que je pourrais me sentir aussi mal. Je ne savais pas que cela était possible. Pourquoi moi ?
Pourquoi le sort s'acharne-t-il ? Je ne veux pas vivre sans lui...
J'entends la porte s'ouvrir, alors je me tourne pour ne pas que l'on voit mon visage. Hermione rentre dans la pièce, les jumeaux ont dû lui dire qu'ils m'avaient vue pleurer...
« Quinn ? Tu vas bien ?
- Laisse-moi...
- J'ai croisé Olivier... Il m'a expliqué... Je suis désolée...
Je la sens s'assoir près de moi, et elle pose son bras sur moi en pensant que cela va m'apporter ne serait-ce qu'un peu de réconfort, mais c'est peine perdue.
- Tais-toi... Je veux ne pas en parler...
- Je comprends que tu sois triste Quinn... Si t'as besoin je suis là. »
Comme réponse, je hurle dans mon oreiller, et éclate à nouveau en sanglots. Elle s'approche encore plus de moi et me prend dans ses bras. Je m'enfouis dedans, et pleure sur son épaule. J'en ai marre...
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Brave enough to dream
FanfictionDans un monde où Voldemort a été battu dès la Première Guerre des Sorciers, Lily et James sont d'abord devenus parents d'une fille nommée Quinn. Du même âge que les jumeaux Weasley, elle est perturbatrice comme son père, et intelligente comme sa mèr...