Chapitre 47

27 0 0
                                    

« Après cette nuit, je pense pouvoir attendre jusqu'à ton retour ma belle.

- Pareil pour moi. Tu vas me manquer Esti.

- Bon voyage chérie. »

Je l'embrassais une dernière fois, et sortais de sa chambre. Mathis avait dormi avec Angie, et j'avais prétexté dormir dans sa chambre à lui pour être avec mon meilleur ami. Et comme nous étions la nuit, c'était plus que mon meilleur ami.

A présent nous sommes le matin, et c'était fini.

Je partais dans une heure, mes valises étaient faites. Quand je reviendrais ici, je serai maman.

C'est dur à croire. Mais c'est vrai.

Je dis au revoir à mes amis, à mes professeurs, et pars avec une calèche qui m'emmène à la gare moldue.

Mon train part à 10 heures. Il me reste un quart d'heure. A présent je ne verrais personne que je ne connais, alors je désactivais le sortilège à l'abri des regards.

Je respire enfin, et caresse mon ventre.

« Coucou toi. Ça va ? Maman est très heureuse de rentrer à la maison. On va revoir nos oncles mon bébé. Je suis sure qu'ils seront fous de joie. »

Je sortais de la calèche, et descendais sur les quais. Ma valise était malheureusement en mode moldue, et non pas dans ma poche. J'avais oublié de la faire rétrécir, et à présent c'était trop tard. J'avais ma veste ouverte, qui laissais voir mon ventre et mettais mes lunettes de soleil, au cas où.

J'allais vers les panneaux d'affichage, et cherchais mon train. Il partait voie 8, alors je me dirigeais vers celle-ci.

Certains jeunes hommes voulaient m'aider à porter ma valise, et je finis par accepter l'un d'entre eux, qui me semblait respectable.

« Voilà. Tu veux que je t'accompagne jusqu'au train ?

- Si cela ne te dérange pas... Merci...

- C'est normal. Tu vas rejoindre ton copain ? – Me demandait-il, en tirant ma valise sur le quai.

- Mon... ? Ah non ! Je rentre à Londres. Ma famille y habite.

- Oh, ok. Comment t'appelles-tu ?

- Quinn. Et toi ?

- Thomas.

- J'aime beaucoup ton prénom. – Annonçais-je.

- Merci. Tu es très belle.

- C'est gentil.

- Tu n'es pas trop fatiguée pour voyager toute seule ?

- Un peu... Mais dans quelques heures je serai chez moi, et je pourrais me reposer. »

Je cherchais mon wagon, regardant le numéro du billet, et le numéro peint sur les wagons.

Je souriais à Thomas, quand soudain je remarquais une silhouette qui ne m'était pas inconnue, plus loin sur le quai.

« Oh mon Dieu. Vient ne trainons pas ! » M'exclamais-je.

Je me hâtais de trouver mon wagon, seulement le garçon allait du même côté que nous. J'étais apeurée, et courais jusqu'au numéro 26, où je devais monter.

Thomas me suivait comme il pouvait, mais je ne pouvais pas l'attendre. Le garçon marchait dans notre direction, et je ne voulais pas qu'il me reconnaisse.

Je montais dans le train, quand j'entendis quelqu'un m'appeler :

« QUINN ?! »

C'était donc bien lui. Même de loin, et après autant de mois, je l'avais reconnu. Fred était à Paris, dans cette gare, avec moi.

Brave enough to dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant