Chapitre 34

33 0 0
                                    

Retour à l'école. Une nouvelle année qui commence : 1993 ! Je me sens beaucoup mieux à vrai dire. Je ne sais pas, j'ai dû avoir un déclic... Je suis toujours un peu déprimée du départ d'Olivier, mais j'espère que je vais remonter la pente.

J'arrive dans mon wagon habituel et retrouve mes jumeaux préférés. Je les embrasse chacun leur tour, et leur donne leurs cadeaux.

Fred me tend le mien : un pull fabriqué par sa mère, avec mon initiale dessus. Je l'adore. J'ai l'impression de faire partie de leur famille maintenant ! En plus, sa mère l'a tricoté en violet : ma couleur préférée. Je le range précieusement dans ma valise, en remerciant une dizaine de fois les jumeaux.

Lee entra dans le wagon, et je lui sautai dans les bras. Ils m'ont manqués ces trois idiots. On s'assoie, et les jumeaux me racontent leur Noël plus en détails. Leur famille est tellement nombreuse, les repas de fêtes sont obligés d'être organisés sous une tente à l'extérieur car ils ne rentrent pas tous dans leur salle à manger.

« Et toi Quinn, c'était bien Noël ? – Me demandait Lee.

- Oui, ça va. Sauf le soir où maman a invité sa sœur moldue et sa famille à prendre l'apéro. J'ai jamais l'impression d'exister quand ils sont là.

- Mais je pensais que ta mère faisait la tête à sa sœur ? – S'étonnait Fred.

- Bah plus maintenant...

- C'est bien non ? Qu'elles soient réconciliées ? – Supposait George.

- Ouais, si tu le dis... Sinon ! Mes parrains m'ont offerts des bavboules pour Noël, qui veut les tester ?

- MOI ! »

Je riais en entendant les gars hurler un par un qu'ils en voulaient. Je sortais les bavboules de mon sac, et en donne à tout le monde. On se marre bien en les essayant, c'est pour ce genre de cadeaux que j'adore mes parrains encore plus.

Le train est allé plus vite que le premier septembre, j'ai l'impression... Ou alors c'est juste qu'on a passé tellement de temps à rire, qu'on n'a pas réalisé qu'on était bientôt arrivé. Enfin bref, à Pré au Lard on prend une calèche, mettons nos affaires à l'arrière et montons. On arrive à Poudlard en 30 minutes, et allons directement dans nos chambre.

« Salut la compagnie !

- Quinn ! »

Hermione courait dans mes bras, et je l'embrassais dans les cheveux. Ginny vint aussi se rajouter au câlin, et ensuite elles repartirent ranger leurs dernières affaires dans les placards.

Depuis qu'Hermione s'est transformée en chat au moins de novembre, on retrouve de temps en temps des pelotes de poils un peu partout dans la chambre. A chaque fois j'éclate de rire. J'avais bien dit que son polynectar allait foirer quelque part.

Elle boude, et Ginny essaie de la consoler. Mon rôle de grande/amie/grande sœur/ce que vous voulez veut que je me fiche d'elles deux. Sinon ce n'est pas drôle.

Vers 20 heures on descend manger, et ensuite on remonte dans la salle commune. Les dernières années ont organisées une fête de rentrée, alors j'y vais sans hésiter.

Fred, George et Lee viennent avec moi. Hermione se plaint qu'on va encore faire du bruit et qu'elle ne va pas pouvoir réviser, mais personne ne l'écoute, ou ne fait attention à ce qu'elle dit. C'est Hermione, on sait très bien qu'à un moment donné elle va débouler dans la salle en criant de baisser le volume de la musique.

C'est comme ça à toutes les fêtes, depuis qu'elle est arrivée à l'école. Mais on l'aime quand même, on n'a pas trop le choix.

J'enfile une petite robe pastelle avec des collants, me maquille et descends à la salle commune. On me sert un verre de whisky pur feu, que j'avale d'une traite.

J'ai bientôt 16 ans, c'est bon je peux boire de l'alcool sans qu'on me juge nan ?

Ils passent des musiques cools ici !

Je me mets à danser, et pas mal de gars viennent autour de moi. Maintenant qu'ils savent que je ne suis plus avec Olivier, certains veulent tenter leur chance avec moi. Ils me font rire. Ils sont idiots.

J'ai le choix entre quasiment tous les mecs de ma maison, même les plus vieux, alors si j'en choisis un je vais en prendre un beau. Hein, tant qu'à faire...

J'enchaine les verres, j'ai envie de m'amuser ce soir. A un moment donné je retrouve Fred et Lee qui parlent dans un coin de la pièce.

« Eh, les gars, vous voulez danser ?

- Quinn tu ne penses pas que tu devrais aller te coucher ?

- Pourquoi ? Je vais très bien ! Je tiens super bien l'alcool. Merci Padfoot ! – Déclarais-je en levant mon verre vers le ciel.

Oula il ne faut pas que ma mère apprenne ce que je viens de dire, sinon je suis morte et Sirius aussi...

- Ouais bien sûr ! Combien font 5 x 95 ? – Demandait Lee.

- Hum... 475 !

- Fred, c'est ça ? – Demandait à nouveau Lee, parce qu'on sait très bien qu'il est nul en maths.

- Oui c'est ça. – Confirmait mon meilleur ami. - Elle est pas bourrée c'est bon. »

Je repartais en gambadant sur la piste de danse, heureuse qu'ils n'aient pas cramé que je suis totalement torchée. Je m'amuse sans eux puisqu'aucun des deux ne voulait venir avec moi. Je dansais au milieu des garçons, et un d'entre eux commença à vouloir m'embrasser. Comme j'avais bu deux verres de plus et que j'avais envie de m'amuser, je l'embrassais aussi. Au milieu de la foule personne ne faisait attention, et je finis par l'entrainer hors de la salle.

Il m'emmena jusqu'à son dortoir, et je l'embrassais à nouveau. Je crois que c'est un cinquième année. Bref je m'en fous. Il répond à mes baisers, et je décide d'enlever son t-shirt. Il passe ses mains sous ma robe, et commence à les passer le long de mon corps. Ca ne me dérange pas alors je le laisse faire.

On continue ce qu'on a à faire, jusqu'à ne plus avoir de vêtements. Je saute sur son lit, et il se place au-dessus de moi.

Le lendemain, je me réveille, la tête totalement dans le coltard. Je ne suis pas dans ma chambre... Je comprends lorsque je vois le gars dormir à côté de moi dans le lit, et que je réalise que je ne porte pas de vêtements.

Bon...

Je ramasse mes affaires au sol, et me rhabille. Le garçon qui dormait avec moi se réveille, et me regarde.

« T'as bien dormi ?

- Fais pas comme si t'en avais quelque chose à foutre... Tu voulais juste coucher avec moi, et comme j'étais bourrée j'ai fait une connerie. Oublie cette nuit.

- T'es sérieuse ? Tu pensais que je voulais juste coucher avec toi ?

- C'est pas le cas ?

- Bah non...

- Bah moi si. On n'est rien du tout toi et moi. Pas un couple, pas des sexfriends, et pas des amis. Salut. »

Je claquais la porte de sa chambre, et retournais dans mon dortoir. Il était vers les 7 heures du matin, et je voulais prendre une douche, pour désaouler et enlever la transpiration parce que beurk.

Je rentrais, et voyais Hermione les bras croisés, qui m'attendait de pied ferme assise sur mon lit.

« Tu étais OU ?

- Ca te regarde ?

- Oui ! T'es pas rentrée de la nuit ! J'ai cru qu'il t'était arrivé un truc !

- Bah tu vois, je suis là alors pas la peine de gueuler. »

J'allais m'enfermer dans la salle de bain, et prenais ma douche tranquillement, en essayant d'ignorer Hermione qui criait après moi derrière la porte.

Brave enough to dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant